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Test James Cameron's Avatar : The Game

James Cameron's Avatar : The Game : Trailer de sortie

31 416 vues
Profil de Rivaol,  Jeuxvideo.com
Rivaol - Journaliste jeuxvideo.com

Séduisant sur PC et consoles HD, décevant sur Wii, plus acceptable sur DS, Avatar sort également sur PSP. L'occasion d'incarner une nouvelle fois un Na'vi dans une aventure directement inspirée de l'opus Wii. Un portage donc, comme si les joueurs PSP n'avaient pas droit, eux aussi, à leur propre version...

James Cameron's Avatar : The Game

La planète Pandora, sa forêt luxuriante et le chant assourdissant de ses volatiles se fait une fois de plus terre d'accueil d'une aventure censée promouvoir le film ou, à défaut, compléter le phénomène Avatar, activement cette fois. Le joueur incarne Rai'ku, l'un des indigènes de la planète Pandora, pillée et humiliée par la colonisation humaine. Toute l'histoire tourne autour de la vengeance qu'il aura sur les hommes, bien décidé à mettre fin à l'exploitation minière dirigée par la RDA, un consortium interstellaire. Ça, c'est pour le scénario. Un scénario que l'on reconnaît assez mûr mais finalement massacré par une absence de dialogues, des cinématiques mal compressées ou bien souvent simplement remplacées par des lignes de texte... Un comble lorsqu'il s'agit d'un titre directement adapté d'une œuvre cinématographique ! Ne misez donc pas trop sur le background ni sur des scènes mettant en avant l'esthétique du soft ou encore ses personnages, l'enchaînement des niveaux est assez brut de décoffrage et ne laisse aucune place à une véritable narration.

James Cameron's Avatar : The Game
A cette distance, Rai'ku ne peut même pas utiliser son arc, la portée est trop faible.
Malheureusement, la pauvreté de la mise en scène est égalée par celle du gameplay. Pire, la prise en main est calamiteuse et Avatar est un titre qui présente tous les symptômes du mauvais jeu. Incroyablement rigide, le jeu est une suite de frustrations qui rend des actions basiques très compliquées à réaliser. Problème, il s'agit avant tout d'infiltration... On sait par expérience qu'un jeu d'infiltration qui manque de souplesse peine souvent à retenir notre attention plus de deux ou trois heures... C'est le cas d'Avatar. De base, le joueur doit donc utiliser les capacités félines et de dissimulation de Rai'ku pour progresser lentement, trouvant refuge en hauteur ou au milieu d'herbes suffisamment hautes pour qu'on ne l'y voie pas. Le côté semi-remorque de Rai'ku (lent dans ses déplacements, incapable de courir ni même de sauter sans QTE...) remet tout en question et n'est franchement pas aidé par une caméra capricieuse et qui ne se replace pas automatiquement. Du coup, le joueur doit inlassablement la recadrer en appuyant sur L, une fonction qui de base, est prévue pour locker les ennemis. Bref, tout le côté infiltration est rendu pénible, d'autant que le level design ne permet guère d'éviter de progresser de manière extrêmement linéaire. Et l'action dans tout ça ?

James Cameron's Avatar : The Game
Ce genre de phase fait appel à des QTE répétitives.
L'action ? Du même acabit... Pour se défendre, Rai'ku peut opter pour le corps-à-corps avec son bâton ou privilégier son arc. Idéal pour se débarrasser d'ennemis à longue distance me direz-vous ? Eh bien que nenni, la protée de cet arc est ridiculement faible, au point qu'il faille prendre le risque d'être découvert pour pouvoir l'utiliser... Il est alors possible de choisir la proximité en se faufilant dans le dos des ennemis pour les attaquer grâce à deux QTE hyper répétitives. Efficace lorsque le terrain est déserté mais impossible si trois ou quatre humains sont postés aux quatre coins de l'écran. Une fois repéré, le joueur doit donc s'en remettre à son bâton, matraquant les touches carré ou triangle pour des effets relativement similaires. Selon les ennemis, il pourra falloir jusqu'à une dizaine de coups pour en venir à bout, transformant Rai'ku en véritable bête sauvage d'une rare violence. Développé à l'envers, Avatar se heurte à un autre souci, handicapant au possible et surtout inévitable : la posture de Rai'ku. Dès l'instant qu'il est grillé par ses adversaires et qu'une musique annonçant le combat est jouée, il se cambre, ralentissant considérablement sa vitesse de déplacement... au moment où nous la voudrions justement deux fois plus rapide. Incroyable ! Heureusement, l'IA, bien que très précise au tir, reste campée sur ses positions et se relâchera totalement si le joueur fuit ou se dissimule derrière quelques fougères... Du grand, grand jeu d'action !

Les notes
  • Graphismes10/20

    Techniquement limité, Avatar est surtout un titre qui ne met pas en avant les personnages. Les modèles sont relativement moches et les cinématiques de piètre qualité. Fade, s'appuyant sur des lieux redondants, ce titre est visuellement tout l'inverse de ce que l'on attendait.

  • Jouabilité6/20

    Lent, rigide, frustrant, le gameplay n'a pas grand-chose pour lui. La progression est linéaire et le joueur est à l'étroit tant les mouvements de son personnage sont limités. Avatar est répétitif et n'apporte strictement rien au genre, bien au contraire.

  • Durée de vie8/20

    Conscients de la médiocrité de leur jeu mais surtout de la frustration qui émane de la majeure partie des situations, les développeurs ont bourré leurs niveaux d'hélicoradianes, les plantes qui permettent de régénérer la vie. Ils ont également fait en sorte que les checkpoints soient bien placés et même que certains ennemis n'apparaissent plus après un premier échec. Cela accélère franchement la progression, la durée de vie qui en découle est alors assez faible, d'autant que le jeu est borné à l'aventure solo.

  • Bande son13/20

    Les bruitages liés à l'environnement sont plutôt sympathiques et vous immergent dans l'ambiance de la jungle de Pandora. Les musiques n'ont rien de sensationnel mais elles soulignent plutôt bien l'action.

  • Scénario12/20

    La narration est relativement décousue mais on apprécie tout de même que les petits gars d'Ubisoft nous proposent là un scénario original qui ne se contente pas de coller à celui du film.

Avatar touche le fond sur PSP. Il s'agit sans doute de la moins bonne version du jeu vidéo, visuellement en deçà de ses homologues mais surtout frustrant et limité en termes de gameplay. Sa prise en main laborieuse, la rigidité de ses mécanismes et la narration bâclée en font un titre à éviter pour ne pas se mettre à détester soudainement les Na'vi. Dommage.

Note de la rédaction

8
7.9

L'avis des lecteurs (57)

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PSP Ubisoft Action
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