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Test Gryzor
Profil de Anagund,  Jeuxvideo.com
Anagund - Journaliste jeuxvideo.com

Lorsque l'on parle de Gryzor, connu aussi sous le nom de Contra ou Probotector, une odeur puissante vient très vite chatouiller nos narines. Une odeur violente et tenace dont on ne peut se défaire, celle de la sueur, du sang, de l'huile et de la testostérone, bref, le type d'odeurs qui émane de l'âge d'or des films d'action, les années 80. Même si cette description ne semble pas des plus plaisantes pour notre sens olfactif, le titre de Konami se veut le fils spirituel de ce type de films et il est même devenu un monstre du genre. Mais voyons ça de plus près.

Gryzor

Gryzor, c'est avant tout une jaquette. D'ailleurs, pour tout dire, toutes les années 80 sont une histoire de jaquettes, à l'époque où on les découpait dans les magazines TV pour les coller sur notre boîte de K7 vidéo. Ces jaquettes qui sont maintenant d'un kitsch tel que l'on pourrait en faire un musée. Et bien les jeux vidéo n'échappaient déjà pas à la règle et celle de Gryzor vient en attester. On y retrouve deux soldats stéréotypés, des hommes, des vrais, avec des bras épais comme des baobabs, une bonne grosse mitraillette dans les mains, en train de dézinguer des aliens qui ne savent pas encore à qui ils ont affaire. L'action se passe en 2633. Bill et Lance sont deux commandos super entraînés, entendez par là qu'on leur mettait des amphétamines dans leurs biberons dès la naissance. Ces deux soldats sont tellement forts qu'on les envoie tous les deux, et eux seuls, combattre l'organisation terroriste Red Falcon, qui prépare ni plus ni moins une invasion alien. Rien que ça !

Gryzor
Vous voyez le pont au-dessus ? Et bien il est piégé… Et on est au tout début du jeu.
Le joueur se retrouve donc dans le cuir d'un des deux soldats, balancé dans une jungle luxuriante. Alors qu'on aurait bien envie d'étudier les quelques espèces florales rares que l'on aperçoit déjà, on est tout de suite assailli par des soldats fort belliqueux ! Hé oui, Gryzor, c'est de l'action pure. A peine le temps d'avancer de deux écrans qu'on se heurte déjà à des tourelles de défense. Les balles sifflent de partout et on se doit d'être constamment sur ses gardes. Heureusement, le personnage est plutôt agile pour un grand gaillard. Que l'on soit statique, en mouvement, voire en plein saut, on peut tirer dans huit directions différentes. On peut aussi se coucher au sol tout en tirant, ou descendre et remonter d'une plate-forme à l'autre si besoin est. Et croyez-nous quand on vous dit que vous aurez besoin de toutes ces actions. La menace est constante, le respawn est incessant et tout contact avec une balle ou un ennemi se soldera par une mort immédiate. Etant donné que l'on ne dispose que de quatre vies en début de partie (en comptant celle en cours), le joueur débutant verra l'écran Game Over avant même d'avoir fait la moitié du premier niveau. La difficulté extrême du jeu aura fait de lui une légende. Mais pas que cela.

Gryzor
Le Laser en action.
Gryzor, c'est aussi un système d'armement intéressant. Alors que l'on gambade joyeusement dans la jungle comme tout soldat qui se respecte, c'est-à-dire avec le sang de ses victimes qui coule encore le long des rangers, des bonus peuvent traverser rapidement l'écran au-dessus de nos têtes. Si on arrive à tirer dessus, on peut obtenir des armes différentes de notre mitraillette de base. Il y a le fameux Spread Gun, sorte de fusil à pompe futuriste qui envoie des salves étendues, le Rapid Fire, qui augmente de façon conséquente la cadence de tir de votre mitraillette et enfin le Laser, long rayon extrêmement puissant, mais qui prend un peu de temps à recharger. Ces armes sont bien plus efficaces que votre tir principal, mais le problème vient du fait que chaque mort vous en dépossèdera. Une raison de plus d'esquiver les balles. Un dernier bonus vous rendra invincible pendant une trentaine de secondes, ce qui est plus que salvateur notamment dans le dernier niveau du jeu. Bref, il y a largement de quoi s'amuser à partir du moment où on aime tirer sur tout ce qui bouge que ce soit humain, mécanique ou extraterrestre. De toutes façons, personne ne vous demandera de sauver des vies, on vous l'a déjà dit, vous êtes là pour tuer.

Gryzor
Voilà les phases en profondeur, très fun à jouer.
Mais là, les plus pacifistes d'entre vous commencent à se demander si Gryzor n'est pas qu'une succession plate d'ennemis à occire. Et à cela nous répondons que non ! Bon, bien évidemment, votre doigt ne lâchera jamais le bouton de tir plus de deux secondes, mais le jeu n'a rien de rébarbatif pour autant. Effectivement la fourberie de certains ennemis, qui se cachent dans le décor par exemple, vous obligera à faire constamment attention. De plus, le gameplay se diversifie assez vite. A la fin du premier niveau, on arrive devant un bunker muni de deux canons, qu'on peut d'ailleurs considérer comme un mini-boss. Une fois les défenses détruites, on quitte « l'écran par écran » horizontal pour passer en simili-3D ! On doit alors tirer sur des cibles au fond de l'écran, tout en évitant les (nombreux) tirs ainsi que les mines qui s'avancent sur le sol. Bien que vous puissiez vous accroupir pour éviter les tirs et détruire les mines, il vous faudra être rapide car ces passages sont chronométrés, et vous perdrez une vie si vous ne finissez pas les cinq ou six salles à temps. Ces phases sont un véritable plaisir et constituent une surprise intéressante dans un jeu déjà détonnant. A la fin du bunker, vous tomberez sur un boss aux multiples points faibles très très discrets (si ça ne clignotait pas comme un sapin de Noël, je suis sûr qu'on n'aurait rien remarqué…) qui tire dans tous les sens, comme il se doit. Pour le second level, on change car tout se joue à la verticale ! Vous devrez donc sauter de plate-forme en plate-forme, tout en évitant les assauts ennemis. Le plus dur vient du fait qu'à chaque fois que vous montez d'un écran, toute chute vers l'écran d'en dessous se conclura par une mort immédiate. Pas de droit à l'erreur pour Bill et Lance.

Gryzor
Alien ? Vous avez dit Alien ?
D'un point de vue graphisme, Gryzor était à l'époque une franche réussite. Rarement une jungle aura été aussi bien représentée dans un jeu (tout du moins en 1987), et on a vite l'impression de se retrouver dans le film Predator. Pourtant, le jeu n'en est pas inspiré étant donné qu'il le précède de plusieurs mois. Par contre, il ne fait absolument aucun doute que Gryzor est très clairement inspiré des travaux de H.G. Giger (connu pour le film Alien) surtout quand on rencontre les extraterrestres à la fin du jeu. De façon générale, le titre emprunte beaucoup au genre science-fiction et c'est ce qui fait son charme. Le dernier niveau, dans la base alien, est de la folie pure. Entre les flammes qui sortent de partout, les soldats qui envoient des explosifs, ceux derrière des barricades et les pièges un peu partout, il n'est pas sûr que vous arriviez jusqu'aux deux boss de fin. Vous l'aurez compris, à moins d'être un vétéran blasé, il est impossible de s'ennuyer dans Gryzor. Ce jeu mérite le mythe qui l'entoure, et qui lui a déjà valu d'être élu « jeu le plus difficile » dans divers classements. Mais le soft de Konami sait parfaitement allier la difficulté et le plaisir, assez pour ne jamais être agacé de mourir. Bien sûr, le jeu se veut extrêmement court et peut être fini en à peine 30 minutes pour les plus doués, mais comme beaucoup de oldies, il fait partie de ceux sur lesquels on revient souvent, comme un défi lancé à soi-même.

Gryzor
Dès le premier écran du dernier niveau, on sent que l'on va morfler.
Du coup, les quelques points négatifs sont vite oubliés. Outre la musique (et non pas « les » musiques) qui a… comment dire… vieilli, on peut aussi regretter que le jeu ne soit jouable à deux joueurs qu'en alternatif, alors que les versions arcade ou Nes sont jouables à deux en simultané ! Que voulez-vous, aussi beau fut l'Amstrad CPC, il avait ses limites. Quelques niveaux ont aussi été omis, mais d'autres ont été jumelés entres eux (le premier niveau regroupe en fait les niveaux 1 et 2 de l'original sur arcade, par exemple). Tout cela ne nous donne que trois niveaux, mais bien condensés. Peu importe, vu la difficulté de ce portage Amstrad, il valait mieux qu'il ne soit pas plus long, sinon peu auraient réussi à le finir, même si on peut gagner des vies en faisant monter le highscore. Au final, Gryzor est un indémodable, un indéboulonnable et un indétronable du genre run & gun. Il mérite sa place au panthéon et aucun superlatif n'est trop fort pour exprimer ce que ce jeu aura représenté pour toute une génération de joueur. Plus de vingt ans après, il est toujours un challenge corsé qui plaira aux plus hardcore gamers d'entre nous. Oh et puis, même si vous ne fumez pas le cigare et que vous n'êtes pas un vrai tatoué, il n'y a aucun doute sur le fait que vous prendrez du plaisir dans ce jeu qui ne prétend rien de plus que d'être un condensé de fun non-stop. A l'asssaaaauuuulllltttt !!!!!

Les notes
  • Graphismes15/20

    Même si la version CPC possède moins d'environnements que les versions Nes ou arcade, la jungle présente sur la moitié du jeu est suffisamment bien représentée pour se mettre dans le personnage. Evidemment, 20 ans après, ça pique un peu les yeux et il vaut mieux éviter de jouer à Crysis juste avant, mais lorsque l'on se met dans la situation de l'époque, c'est tout à fait honorable. La simili-3D est vraiment bien fichue, on ne s'y perd jamais visuellement, ce qui peut être vu comme une prouesse ! Le style « H.G Gigeresque » de la fin du jeu parachève un titre qui a su emprunter aux meilleurs.

  • Jouabilité18/20

    Quel agilité !! Il est étonnant de voir les mouvements du personnage et la vitesse à laquelle on peut le manier, pas loin d'être dignes du premier Metroid. Le fait de pouvoir tirer dans tous les sens est un plus non négligeable, surtout lorsque l'on saute entre de multiples salves meurtrières. Mais gaffe à ne pas se croire intouchable, parce qu'on a vite fait de perdre une vie bêtement si on joue les malins. Les phases dans les bunkers sont étonnamment efficaces et on regretterait presque de ne pas en voir plus. Par contre, si vous n'aimez pas la difficulté old school, passez votre chemin, vous exploserez votre joystick peu de temps après l'écran-titre. Manque juste le jeu à deux simultanément.

  • Durée de vie12/20

    Si cette note n'était qu'un calcul mathématique fait à partir du temps qu'il faut pour aller en ligne droite du début à la fin, j'aurais mis 3. Heureusement, la difficulté du titre le rend bien plus long que ça, d'autant que même si l'on meurt souvent, on a vite envie de recommencer. Même fini, Gryzor est typiquement le genre de jeux que l'on se rallume de temps à autre pour s'adonner aux joies du run & gun pur et dur. Dommage qu'il manque quelques niveaux tout de même par rapport à d'autres versions, une petite demi-heure de plus n'aurait pas été de trop.

  • Bande son11/20

    Même s'il est dur d'être méchant avec un titre de 1987, il y a des jeux plus anciens qui faisaient l'effort de proposer plus de musiques. Bien qu'elle soit devenue mythique, c'est plus par les qualités du jeu en lui-même qu'autres choses. Les effets sonores sont un petit peu ringard mais bon, ça fait un peu le charme de la bête avec le temps… Ah là là, nostalgie quand tu nous tiens.

  • Scénario/

Jeu culte par excellence, le soft de Konami n'aura peut-être pas traversé les esprits aussi bien que l'un de ses successeurs Contra III. Néanmoins, tout ceux qui l'ont connu savent à quel point ce jeu est l'icône du genre run & gun, monument du old school vénéré par les nostalgiques. Bien que caractérisé par sa difficulté extrême, Gryzor n'est pas crispant, bien au contraire. Il est un hymne aux films d'action des eighties, qui se doit d'être dévoré de la même manière, avec son couteau entre les dents. Un must have couleur treillis, entouré de barbelé, mais dont vous vous emparerez quand même !

Note de la rédaction

17
17.1

L'avis des lecteurs (11)

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CPC Ocean Konami Action Rétrogaming
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