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Test Wolfenstein

Wolfenstein : Trailer de lancement

36 106 vues
Profil de hiro,  Jeuxvideo.com
hiro - Journaliste jeuxvideo.com

Mythique père fondateur des jeux de tir à la première personne, Wolfenstein nous revient aujourd'hui pour un troisième volet, développé cette fois par Raven Software. Un come-back loin d'être fracassant, mais qui permettra néanmoins aux amateurs de séries Z de passer un bon petit moment en compagnie de nazis sans cervelle et de leurs abominations zombifiées.

Wolfenstein

Nous revoici donc dans la peau de B.J Blazkowicz, un agent d'élite recruté dans le cadre d'une mission périlleuse pour le compte des Bureaux des services secrets américains. Expédié sans ménagement dans la ville allemande d'Isenstadt, notre doux héros - dont le charme ravageur et l'invraisemblable charisme ne vous échapperont pas - doit tout d'abord prendre contact avec la résistance locale afin de mettre un terme aux activités nazies dans le domaine du paranormal. Lors de ses pérégrinations, le bougre entrera également en contact avec les membres de l'Aube d'Or, un groupe d'érudits eux aussi déterminés à mettre des bâtons dans les chenilles des sbires d'Hitler. Wolfenstein mélange donc joyeusement Seconde Guerre mondiale, reliques mystérieuses, sciences occultes et organisations secrètes dans un bon gros shaker et nous sert finalement une mixture plus ou moins digeste. Pour un peu, on se croirait presque dans un Indiana Jones bon marché, sans classe et plus grave encore, sans humour. Bref, vous l'avez compris, on se trouve là en pleine série B, voire Z. Après une petite heure, le joueur ne prendra d'ailleurs même plus la peine d'écouter les répliques en mousse des différents protagonistes, lancées au petit bonheur la chance au cours de cinématiques pauvrement mises en scène.

Wolfenstein
La ville d'Isenstadt n'est pas particulièrement agréable à explorer.
Blablater sur le "scénario" permettait néanmoins de commencer à évoquer l'une des particularités de Wolfenstein : son étrange structure, axée autour des différents quartiers d'Isenstadt. La ville fait en fait office de "hub" dans lequel vous devrez vous balader pour obtenir de nouvelles missions auprès des membres de la résistance. Il vous faudra donc tout d'abord consulter votre carte, puis tenter de retrouver votre chemin dans un dédale de ruelles truffées de troufions allemands, des troufions qui réapparaîtront d'ailleurs à chaque nouvelle visite. L'idée, sympathique sur le papier, impose en fait de multiples allers-retours bien lourdingues au sein d'un environnement nettement plus étriqué qu'il n'y paraît au premier abord. Car si au début du jeu, on nous laisse volontiers miroiter la possibilité d'explorer la ville et de pénétrer dans de multiples bâtiments pour y dénicher des renseignements et de l'argent, on comprend très vite que l'exploration est en fait réduite au minimum syndical. Isenstadt se limite effectivement au QG "secret" de la résistance, à celui de l'Aube d'Or et à quelques bicoques miteuses dont on aura rapidement fait le tour. Quoi qu'il en soit, vous devrez ainsi faire la navette entre les deux groupes, sans aucune notion de réputation et donc sans vous soucier de plaire à l'une ou à l'autre faction, dont les objectifs sont de toute façon les mêmes.

Wolfenstein
Allo Tintin, ici la Terre, est-ce que vous me recevez ?
Les missions elles-mêmes adoptent une forme nettement plus conventionnelle et se déroulent au sein de niveaux bien linéaires. C'est là qu'on entrera vraiment dans le vif du sujet, en allant, selon le cas, pulvériser telle ou telle machinerie diabolique ou éviscérer on ne sait quel grand méchant pas propre. Les combats sont fondamentalement classiques, même si soutenus par un moteur physique solide, capable de mettre en scène de jolies séquences de destruction de mobilier. L'ensemble est plutôt nerveux et offre quelques joyeux moments de bravoure, sans pour autant véritablement décoller. La faute à une IA des plus bancales ainsi qu'à un bestiaire qui ne fait pas preuve de la moindre imagination, en dépit d'un univers qui semblait pourtant tout avoir pour se prêter aux délires des designers. On se contentera donc d'une diarrhée virtuelle de troufions de base, secondés occasionnellement par des officiers aux pouvoirs surnaturels, par quelques übersoldats en armure et par quelques cochonneries zombifiées. L'oscar du monstre le plus gonflant revient tout de même à l'assassin, insaisissable et meurtrier.

Wolfenstein
Pénétrer dans le Voile vous permettra de parcourir des zones autrement inaccessibles.
Pour venir à bout de ces cochonneries, le joueur profitera d'une petite sélection d'armes en tout genre. On se reposera tout d'abord sur les traditionnels MP40 ou autres Kar98k, des pétoires qu'il sera cependant possible d'améliorer grâce à l'argent qu'on récoltera directement en farfouillant dans chaque niveau, ou tout simplement en complétant les missions. Stabilisateurs, chargeurs de plus grande taille, silencieux, lunettes de snipe, à vous de faire votre petit marché. Notez tout de même que vous ne pourrez pas acheter toutes les améliorations du jeu et qu'il vous faudra faire des choix. Au-delà de ce matos de base, on profitera aussi d'outils un poil plus réjouissants, comme des lance-flammes, des bazookas, des canons à particules ou encore des fusils électriques. Bref, autant de manières de se faire plaisir en faisant mal à son prochain. Cela dit, l'arme ultime de B.J Blazkowicz, est en fait une amulette sur laquelle il mettra rapidement ses petites paluches au début de l'aventure. Le médaillon en question permet, à la moindre pression d'un bouton, d'accéder à divers pouvoirs tous liés au Voile, une sorte de dimension parallèle qui intéresse beaucoup les nazis.

Wolfenstein
Pour obtenir vos missions, vous devrez discuter avec une ribambelle de personnages.
Le premier des pouvoirs auquel vous aurez accès fait office de vision nocturne améliorée, puisque vous profiterez également d'une vitesse accrue ainsi que de la possibilité de traverser les murs marqués du sceau du Soleil Noir. Très rapidement, vous obtindrez la possibilité de ralentir le temps, puis celle de générer un bouclier protecteur. A terme, vous devriez même pouvoir traverser les défenses énergétiques que vous opposeront les nazis. Gardez tout de même à l'esprit que chaque pouvoir consomme de l'énergie et qu'il vous faudra recharger votre beau médaillon dans des puits d'énergie, heureusement très abondants. Quoi qu'il en soit, cette petite sélection de pouvoirs permet de rendre l'action un poil plus dynamique, mais le jeu ne vous invitera pour ainsi dire jamais à vous en servir de manière originale. On traversera donc la campagne en une petite huitaine d'heures sans avoir jamais l'impression de profiter de quelque chose de nouveau ou de particulièrement marquant. Seuls quelques environnements, gentiment décalés, nous sortiront de temps à autre de notre morne torpeur.

Wolfenstein
L'IA n'est pas franchement au top.
Ne restera plus alors qu'à se tourner vers le multijoueur pour tenter d'extirper quelques gouttes de plaisir de Wolfenstein. Hélas, là non plus, ce n'est pas la fête du slip. Dans ce mode limité à 12 participants, les graphismes, pas particulièrement fameux en temps normal, deviennent carrément hideux. Le titre pèche également en raison de son contenu maigrichon. On comptera en effet sur des matches à mort en équipe, de la destruction d'objectifs, et une variante dans laquelle il s'agira tout simplement de battre les temps obtenus par l'équipe adverse. Le tout s'articule autour de trois classes de combattants qui disposent toutes d'armes et de capacités spécifiques, sans que cela change vraiment la nature des affrontements. Les bastons se limitent en effet à des fusillades aussi mollassonnes que confuses. A chaque frag, vous obtiendrez de l'argent qui vous permettra à terme de débloquer du matos un poil plus performant. Le système n'est pas particulièrement gratifiant et fait même franchement pâle figure face à des monstres du genre, tels que les deux derniers Call of Duty. Au final, le bilan que l'on tire de ce nouveau volet de Wolfenstein s'avère donc des plus mitigés. Sans déboucher sur une véritable catastrophe, la tentative de Raven de remettre la licence au goût du jour n'aura donc pas vraiment porté ses fruits. On se contentera ainsi d'un FPS de plus, rigolo malgré lui, mais surtout parfaitement oubliable.

Les notes
  • Graphismes13/20

    A boire et à manger dans ce Wolfenstein nouvelle formule. Le rendu général est assez décevant, car marqué par une bonne couche d'aliasing et par des textures assez grossières. Le titre a même franchement du mal à soutenir la comparaison avec des titres pourtant sortis il y a plus d'un an. Reste qu'en dehors de la ville d'Isenstadt, parfaitement quelconque, on profitera parfois de très jolis niveaux, inspirés et relativement bien construits.

  • Jouabilité12/20

    Wolfenstein est un FPS terriblement classique mais qui a le mérite de proposer des fusillades intenses, à défaut d'être vraiment bien rythmées. Les toutes petites idées que le soft tente de mettre en avant ne se révèlent pas toujours du meilleur goût. On pense notamment au niveau de la ville, inintéressant au possible, et dans lequel on se retrouvera coincé entre chaque "vraie" mission.

  • Durée de vie10/20

    Comptez entre 7 et 8 heures pour faire le tour de ce nouveau Wolfenstein, sans doute plus si vous souhaitez vous amuser à ramasser tous les lingots et tous les documents planqués dans chaque niveau. Le mutltijoueur semble quant à lui sortir d'une époque lointaine et depuis longtemps révolue : les plus courageux n'y passeront tout au plus que quelques heures.

  • Bande son15/20

    Un environnement sonore soigné, avec des soldats qui gémissent avec ferveur ou qui gargouillent généreusement lorsqu'une rafale finit sa course dans leur gorge. Le reste est tout aussi convaincant et permet généralement de se plonger au coeur de l'action. Les compositions musicales sont plus inégales et oscillent entre la série B et les morceaux plus inspirés, capables de faire naître un peu de tension dans les recoins les plus sombres de certains niveaux.

  • Scénario9/20

    Si la trame s'avère parfaitement quelconque, l'atmosphère décalée du jeu pourra convaincre les amateurs de nanars vidéoludiques, dans le sens où l'on se retrouve avec quelque chose d'involontairement comique et distrayant.

Pas franchement fabuleux, Wolfenstein est loin de pouvoir tenir tête à une concurrence devenue véritablement féroce dans le domaine du FPS. Celui par qui tout a commencé aura donc bien du mal à se trouver une petite place sur nos étagères déjà soumises à rude épreuve. Bourrin au possible, le bébé de Raven nous offre un gameplay primaire malheureusment plombé par une structure bancale, par une mise en scène fadasse et par une réalisation décevante. On regrette également le manque de soin apporté au multijoueur, franchement rachitique.

Note de la rédaction

12
14.5

L'avis des lecteurs (102)

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