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Test Batman Arkham Asylum

Batman Arkham Asylum : Batman disponible sur Mac

6 440 vues
Profil de Logan,  Jeuxvideo.com
Logan - Journaliste jeuxvideo.com

Tout était désormais terminé. Le Joker venait d'être arrêté et s'apprêtait à être livré à l'asile d'Arkham. Solidement entravé, le bouffon ne pouvait que lancer railleries à l'attention de ses geôliers et de son bourreau masqué : Batman. Comme à son habitude, le fou semblait d'humeur badine en se gaussant de sa situation mais cette fois ses moqueries cachaient bien plus que de la désinvolture... Gotham allait payer et avec elle tous ses habitants ainsi que son taciturne protecteur. L'heure de la revanche venait de sonner.

Batman Arkham Asylum

En choisissant sciemment l'intérieur de l'asile d'Arkham comme décor pour son titre, Rocksteady installait d'entrée de jeu le joueur dans un des lieux les plus emblématiques de la série. Idée astucieuse permettant de nous confronter à quelques-uns des Nemesis du Dark Knight tout en limitant la progression à une zone donnée. En nous jetant dans les bras du Joker, les développeurs allaient encore plus loin en nous mettant directement aux prises avec l'homologue névrosé de Batman, son Yang, son ennemi de toujours à même de le faire chanceler. Ainsi, avec des fondations aussi solides, le studio pouvait donner libre cours à son imagination afin d'offrir à Batman une oeuvre à même de le propulser sur le devant de la scène. Le justicier de Gotham allait donc devoir vivre la plus longue nuit de son existence pour le plaisir de millions de joueurs. Dure vie que celle d'un héros de pixels...

Batman Arkham Asylum
Vous aimez Clayface ? Vous devriez donc pleurer toutes les larmes de votre corps à ce moment de l'aventure.
La situation est donc très simple. D'un côté Batman et ses acolytes et de l'autre le Joker aidé de Killer Croc, Harley Quinn, Poison Ivy, Bane et l'Epouvantail. Les premiers veulent sortir d'Arkham en un seul morceau, les seconds veulent les éparpiller aux quatre coins de l'île. De cet état de faits, va découler une des plus fantastiques aventures vidéoludiques que Batman ait connue. En effet, jamais le Dark Knight n'aura été plus impérial, plus majestueux, plus alerte que dans Batman Arkham Asylum. De plus, en faisant constamment rimer action et infiltration, Rocksteady a réussi à trouver le juste équilibre pour ne pas sombrer dans une trop grande facilité. Certes, sur la quinzaine d'heures nécessaires pour voir le bout du tunnel, une certaine redondance s'installera d'elle-même mais comme pour endiguer cette impression de déjà-vu, vous serez constamment amené à sortir de l'asile pour ensuite pénétrer dans d'autres bâtiments jouxtant l'hôpital. Sans pour autant retrouver un second souffle, la progression gagnera en intensité dans la deuxième partie de jeu de par des décors altérés ou tout simplement un surplus de gadgets à même de varier nos techniques d'approche.

Batman Arkham Asylum
Le combat contre Poison Ivy est peu intéressant et inutilement long.
A ce sujet, sachez qu'au fil de votre avancée, vous aurez le loisir de débloquer des combos plus puissants en sus desdits gadgets qui gagneront eux aussi en efficacité. Ainsi, si on débutera l'aventure avec un batarang, il sera ensuite possible d'en récupérer un double voire une version téléguidée, le joueur contrôlant alors l'objet jusqu'à ce qu'il touche un élément autre qu'un ennemi. On regrettera malgré tout que certains upgrades arrivent un peu tard à l'image du triple grappin permettant de faire chanceler trois adversaires à la fois ou bien de détruire des pans de murs. Quoi qu'il en soit, la panoplie de Batou étant plutôt conséquente, on aura tôt fait de mettre à profit notre attirail afin de piéger les sbires du Joker. Ainsi, si rien ne vous empêchera d'y aller franco en rentrant de plein pied dans la mêlée, l'approche furtive sera à préconiser car bien plus jouissive. Pour se faire, vous aurez dans un premier temps à utiliser une vision "radiographique" pour repérer vos ennemis où que vous soyez, les murs n'étant alors plus un problème. Ensuite, en fonction de leurs battements de coeur (vous renseignant sur leur état d'anxiété, synonyme de prudence), vous aurez plus ou moins de mal à les approcher. Le but du jeu sera alors d'utiliser les conduits d'aération ou les gargouilles (d'où vous pourrez tranquillement les chopper une fois qu'ils passeront en dessous) pour en venir à bout. Mais ce n'est pas tout. Un autre moyen consistera à user de gel explosif pour faire exploser des structures fragiles, cette technique étant particulièrement efficace dans le sens où le déclenchement des explosions peut se faire à distance. Signalons tout de même que ceci ne représente qu'une partie des possibilités offertes, celles-ci devenant de plus en plus nombreuses à mesure qu'on engloutit les heures de jeu.

Batman Arkham Asylum
Les fiches de personnages à dénicher sont nombreuses et fournies. Un vrai régal.
Comme je le disais plus avant, si l'approche furtive est à préconiser, surtout en Hard où une balle de sniper suffit à nous tuer, vous devrez à intervalles réguliers en venir aux mains, parfois contre une dizaine d'adversaires en même temps. Néanmoins, pas de panique, le système de combat ayant été conçu pour ces rixes à priori déséquilibrées. D'ailleurs, on est ici aussi surpris de la facilité avec laquelle on enchaîne combos et autres finish moves. En somme, vous n'aurez, de base, qu'à appuyer sur deux touches. La première permettra de frapper un bad-guy tandis que la seconde sera utilisée pour contrer un adversaire, un pictogramme surplombant alors l'ennemi sur le point d'attaquer. Si de prime abord, le tout peut sembler limité, il n'en est rien. L'astuce consistera en effet à imprimer une direction avec le stick en même temps qu'un coup afin que Batman saute vers un ennemi éloigné histoire de ne pas briser trop prestement un combo. De fait, on atteindra alors rapidement les 10, 15 ou même 20 coups, certains paliers nous proposant de placer des prises spécifiques particulièrement efficaces. Et si je vous dis qu'il est également possible d'utiliser son batarang en plein combat, d'user de sa cape pour étourdir les malandrins ou même de passer dans leurs dos pour les prendre à revers, vous aurez tôt fait d'imaginer l'excitation pouvant naître à l'issue de ces pugilats.

Batman Arkham Asylum
Une fois acquis cette technique, vous ne verrez plus les phases d'infiltration de la même façon.
On pourra toutefois regretter qu'en marge des combats contre le menu fretin, Rocksteady n'ait pas été aussi inspiré avec les boss. D'autant plus vrai que le design de ces derniers est à tomber. Malheureusement, la plupart de ces rencontres versent dans une trop grande facilité (Bane), sont inutilement longs (Poison Ivy) ou ne représentent aucun intérêt (le Joker), la palme revenant à Killer Croc dont on se débarrassera à l'aide de gel après s'être tapé une interminable séquence de cache-cache dans les égouts. Dommage, tout comme la réelle frustration de ne jamais voir le Riddler dont vous pourrez résoudre des énigmes pour débloquer des défis à compléter en dehors du mode Histoire. Dans le même ordre d'idées, comment ne pas pousser un gros soupir devant la cellule de Clayface, l'ennemi polymorphe devant se contenter d'une brève apparition durant laquelle il nous montrera quelques-uns de ses talents. Rageant, surtout qu'à côté, on devra se coltiner à plusieurs reprises des combats contre des ennemis shootés à la drogue dont Bane se sert. Durant ces passages, il conviendra d'esquiver puis d'étourdir les mastodontes avant de les contrôler pour frapper leurs petits camarades. Marrant la première fois, moins la deuxième, franchement lourd au bout de la troisième.

Batman Arkham Asylum
Tout comme Dead Space, Batman AA propose au sein d'un environnement limité plusieurs ambiances diffèrentes.
Cependant, n'allez pas croire que Batman Arkham Asylum s'enferme de lui-même dans une camisole de force nous contraignant à nous débattre à intervalles réguliers avec divers problèmes. Certes, ceux-ci existent mais ils sont tellement dilués dans une pluie de qualités que tout ceci tient de l'anecdote. Nonobstant, ne soyons pas hypocrites. Nous aurions aimé pouvoir parcourir tout Gotham, l'île d'Arkham représentant finalement un terrain de jeu relativement étriqué. Les développeurs l'ont d'ailleurs bien compris en nous obligeant à constamment entrer et sortir de bâtiments afin d'alterner phases en extérieurs et en intérieurs. On pourra aussi pester contre des séquences de jeu assez répétitives, l'intégration de phases de piratages de boîtiers électriques devenant aussi pénibles que leurs homologues dans Bioshock. Quoi qu'il en soit, tout ceci ne pèse pas bien lourd dans la balance, surtout en comparaison de l'implication des développeurs, le jeu n'étant par exemple jamais avare en documents audios et écrits afin de consolider son armature mythologique. De plus, quelques idées de génie (dont on ne peut et dont on ne veut surtout pas vous parler pour vous laisser la surprise), liées principalement à la présence de l'Epouvantail, suffisent souvent à relancer la machine dès que le rythme faiblit. Un trait de bon goût parmi tant d'autres conférant au titre son statut de diamant noir. Et comme tout bijou, il ne tiendra qu'à vous de le polir avec toute l'attention qu'il requiert car au delà de ses défauts, Batman Arkham Asylum n'est plus ni moins qu'une ode vibrante au Dark Knight offrant d'ores et déjà aux fans endurcis du vigilante masqué de fantastiques perspectives vidéoludiques pour l'avenir.

Les notes
  • Graphismes18/20

    En s'émancipant par rapport aux séries animées, comics ou films, les graphistes de Rocksteady ont su s'affranchir des limites imposées par les illustres dessinateurs les ayant précédé. Ainsi, si le design de Batman Arkham Asylum évoque parfois le fantastique travail d'Alex Ross, il s'agira de ne pas minimiser l'apport du travail réalisé sur ce titre au sein de la mythologie du Dark Knight. Envoûtant, ténébreux et sexy, Batman AA fait honneur à la création de Bob Kane en lui offrant une plastique reflétant parfaitement la nature profonde du héros. De fait, si on excepte quelques textures maladroites ou plusieurs bugs de collision, l'impression de se retrouver devant un des plus beaux jeux de la machine prévaut du début à la fin.

  • Jouabilité18/20

    S'articulant autour d'une jouabilité extrêmement simple, le gameplay de Batman Arkham Asylum s'étoffe à mesure qu'on avance. Misant sur des combats jouissifs au possible et un aspect infiltration prenant tout son sens en "Difficile", le jeu évite l'aspect "redite" bien présent mais passant beaucoup mieux que dans de nombreux jeux grâce à une acquisition graduelle de nouvelles techniques. Rendons également hommage aux bat-gadgets permettant de s'amuser avec et au détriment des ennemis. On regrettera simplement que certains objets (le triple grappin par exemple) nous soient offerts trop tard et que les techniques pour venir à bout de nos adversaires soient finalement assez limitées. Enfin, carton rouge aux combats contre les boss, peu originaux, trop faciles, inexistants ou tout simplement inintéressants.

  • Durée de vie14/20

    La première règle sera de laisser tomber le mode Facile si tant est qu'on veuille pleinement apprécier le jeu. Optez dès le départ pour le niveau de difficulté Hard si vous voulez ressentir le grand frisson ! En tout et pour tout, vous pourrez tabler sur une douzaine d'heures environ voire un peu plus si vous voulez dénicher tous les documents ou résoudre la totalité des énigmes du Riddler. Le mode Défis, lui, rallonge également la durée de vie même si il faut aimer ce genre de challenges basés sur des objectifs à remplir en un temps donné ou nous demandant d'éliminer le plus d'adversaires possible.

  • Bande son16/20

    Applaudissons les doubleurs français qui ont ici réalisé un fantastique travail. On retrouve ainsi avec grand plaisir l'acteur Pierre Hatet (la voix officielle de Christopher "Doc Brown" Lloyd) toujours aussi à l'aise dans la peau du Joker. Par contre, on pourra déplorer de ne pas entendre l'excellent Richard Darbois dans celle de Batman. En effet, si Adrien Antoine (la voix française de Batman dans la série The Batman) s'en sort très bien, son timbre de "trentenaire" correspond moins bien au Dark Knight de Batman AA. Notez également qu'en modifiant la langue de votre console, vous pourrez profiter de la VO et donc des voix de Marc Hamill et Kevin Conroy. A côté de ça, les musiques symphoniques, dont quelques-unes évoquent certaines compositions de Resident Evil, siéent admirablement bien à l'ambiance en rajoutant une touche de gothique à l'ensemble.

  • Scénario14/20

    En soit, le scénario n'est pas nécessairement intéressant en se limitant à la confrontation du Joker et Batman au sein de l'asile d'Arkham. Pourtant, le traitement des personnages, la kyrielle de documents écrits et audio à trouver et l'atmosphère générale offrent à Batman AA un plus indéniable. Ainsi, si la fin du jeu évoque furieusement l'épisode Brawn de la saison 3 de The Batman, on retiendra beaucoup plus l'aspect général du jeu jouant avec nos émotions à travers un Batman désoeuvré, véritable marionnette dans les mains de l'Epouvantail. Glauque, noir, violent, le titre se permet même quelques facéties "Metal Gearesques" pour mieux déstabiliser le joueur, pour mieux le retourner avant de le balancer à nouveau dans l'arène.

Véritable hymne à la gloire du Dark Knight, Batman Arkham Asylum manipule son héros et le joueur par la même occasion. Multipliant les moments de jouissance, offrant une jouabilité faite dans un moule de simplicité, le titre de Rocksteady transpire la passion pour un des plus grands héros jamais créés. On pourra lui reprocher son terrain de jeu limité, des mécanismes tournant vite en rond ou le fait d'être passé complètement à côté des combats de boss mais ces défauts ne pèsent pas lourd face à un monceau de qualités. Esthétiquement superbe, gothique à souhait, Batman AA procure un concentré de plaisir brut une fois la bat-manette en main. Oeuvre fragile et définitive, le soft de Rocksteady ne peut nous faire espérer qu'une chose : une suite... Dans les bas-fonds de Gotham. Respect.

Note de la rédaction

18
18.3

L'avis des lecteurs (1020)

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