Concurrent à-peu-près direct de Bayonetta, Dante's Inferno est un beat'em all signé Electronic Arts qui illustre tout ce qu'il y a de plus viril dans le genre. Muni de sa faux de 250cm, Dante traverse les neuf cercles de l'Enfer une nouvelle fois devant nos yeux attentifs.
Après le Survival-Horror avec Dead Space, les développeurs de Dante's Infero s'attaquent au beat'em all et comptent bien remporter un succès similaire d'ici l'année prochaine. Et pour ce faire, nous avons pu constater durant une longue présentation qui s'est ponctuée par 30 minutes de jeu non-stop qu'EA s'est donné les moyens de ses ambitions. Les amateurs de beat'em all grand spectacle adorant les mises en scènes travaillées et improbables seront à coup sûr aux anges au contact de ce titre qui nous a fait une impression... dantesque ! En effet, nous nous attendions à voir un titre enchaînant les combats épiques et nous n'avons pas été déçus. Bien au contraire, Dante's Inferno s'impose d'entrée comme l'un des jeux les plus bluffants du salon, prétendant ainsi au titre de meilleure surprise ou de meilleur jeu de la gamescom.
Pourtant, Dante's Inferno est un beat'em all classique qui s'appuie sur des mécanismes rodés mais terriblement efficace. Une touche d'action principale, la possibilité de parer ou d'utiliser un peu de magie... Et c'est à-peu-près tout mais on rajoute à cela des actions contextuelles omniprésentes qui n'ont autre fonction que de mettre en avant une mise en scène absolument fabuleuse. A ce niveau, Dante's Inferno n'a pas grand-chose à envier à la référence qu'est God of War 3. En plus de cela, le titre est techniquement parlant une pure merveille, fin, fouillé, parfaitement animé... En résumé, vous en prendrez plein les yeux chaque instant et n'oublierez jamais que vous vous situez quelque part en enfer et que le chemin de la liberté ne semble pas exister. Il ne reste plus qu'à combattre les forces les plus terribles de cet immense cercueil. De notre côté, durant les 30 minutes de jeu, il n'y a pas eu un instant où le rythme a faibli !
Dante's Inferno pousse le délire des colosses encore plus loin que God of War en permettant au joueur d'incarner ces mêmes colosses une fois battus. L'occasion de louer une fois de plus la mise en scène qui fit hérisser quelques poils de bras tant la combinaison des différents éléments (caméra, bande-son, doublage) donnait lieu à une copie parfaite. Des scènes mythiques, Dante's Inferno devrait en comprendre un bon paquet au point qu'il est amené à devenir, à l'instar de God of War 3, une référence connue de tous. A moins qu'il ne nous ait été montré que les scènes les plus réussies du jeu, il ne fait guère de doute que ce beat'em all a tout ce qu'il faut pour s'installer durablement sur le marché du genre. Une belle gueule, un gameplay simple et intuitif, tout en étant assez riche, et surtout une mise en scène qui vous met sur les fesses à tous bouts de champ. On n'attend plus que de recevoir une première version du jeu pour confirmer ce constat.