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Preview Muramasa : The Demon Blade
Profil de Romendil,  Jeuxvideo.com
Romendil - Journaliste jeuxvideo.com

Après nous avoir littéralement ébloui l'an passé avec Odin Sphere, l'équipe de Vanillaware relève un nouveau défi. Celui de doter la Wii d'un jeu d'action survolté empreint de mythologie japonaise et suffisamment envoûtant sur le plan visuel pour nous faire oublier les somptueuses contrées nordiques de leur précédent jeu. Un pari ambitieux pour un résultat qui dépasse largement nos attentes.

Muramasa : The Demon Blade

Oubliez donc les valkyries tourmentées, les dragons séculaires et les paysages glacés du royaume d'Asgard. Après avoir oeuvré avec le talent que l'on sait sur Odin Sphere, l'équipe de Vanillaware a tourné la page pour s'attaquer à un tout autre projet. L'annonce de Muramasa : The Demon Blade sur Wii avait de quoi surprendre, mais il suffit de poser les yeux sur ce titre pour constater que le studio n'a jamais eu l'intention de tirer un trait sur ses origines. Depuis Princess Crown, développé par la même équipe chez Atlus avant qu'elle ne devienne Vanillaware, le studio a eu maintes fois l'occasion d'afficher sa passion et son savoir-faire pour les belles réalisations 2D. Et on ne peut qu'être soulagé de les voir continuer à oeuvrer dans ce sens à l'heure où presque plus personne n'ose s'y risquer. Les plus sceptiques n'auront d'ailleurs qu'à pénétrer quelques minutes dans l'univers fascinant de Muramasa pour s'en rendre compte.

Muramasa : The Demon Blade
Même à l'arrêt, les scènes de Muramasa sont un régal pour les yeux.
En puisant dans le folklore ancestral japonais, le titre s'offre un background suffisamment riche pour égaler le thème de la mythologie scandinave, et même le surpasser. Chacun des environnements du jeu témoigne d'une passion vibrante de la part des développeurs pour ces paysages nippons que l'on jurerait directement découpés à partir d'une estampe ou d'une toile de maître. Des tableaux tout simplement grandioses que l'on a tout juste le temps de contempler avant qu'un autre environnement stupéfiant ne vienne prendre le relais. Impossible de déterminer lequel d'entre eux nous envoûte le plus, chacun ayant pour lui quelque chose de bien spécifique qui captive le regard. Les humides forêts de bambous laissent place à des champs de blé balayés par le vent, annonçant la venue du crépuscule. Un rayon de soleil transperce un amas de branches noueuses qui abrite de sinistres "tengus" attentifs à vos moindres mouvements. Les feuilles d'érables qui couvrent le ruisseau voisin dissimulent la cachette de crapauds géants, non loin d'une allée de cerisiers en fleurs où se dessine l'entrée d'une cité éclairée par des lampions. Au-delà des remparts acérés d'un antique château féodal, on est saisi par la hauteur démesurée d'une tour dont les parois se déforment à l'envie. Plus loin, c'est carrément l'ascension d'un mont enveloppé de brume et de papillons qui débouche sur un couloir tapissé de paravents peints à la main.

Muramasa : The Demon Blade
Sachez guetter le meilleur moment pour libérer le potentiel de vos sabres.
Autant arrêter là cette énumération des lieux qui ne rendra de toute façon pas justice à l'inspiration étonnante dont ont su faire preuve les concepteurs du jeu. Les jeux de lumière et les humeurs du ciel changeant rendent chacun de ces paysages uniques d'un écran à l'autre, là où les intérieurs rivalisent de génie pour nous surprendre à l'aide d'effets de distorsion ou de transparence assez saisissants. Mais si tous ces niveaux fascinent, il n'est pas question de baisser sa garde dans Muramasa, car la faune locale est tout sauf amicale. Les lieux abritent un bestiaire caractéristique du folklore japonais avec ses "yôkais" cornus et autres créatures de nature organique ou spectrale. Plongés dans cet enfer, Momohime et Kisuke ne peuvent compter que sur leur maîtrise du sabre pour atteindre l'objet de leur quête. Construit à la manière d'un pur beat'em all, Muramasa nous donne à vivre deux aventures distinctes selon le personnage joué. Car si les environnements parcourus sont plus ou moins les mêmes d'un scénario à l'autre, le cheminement et la narration diffèrent considérablement, tout comme la nature des boss rencontrés.

Muramasa : The Demon Blade
Trois katanas brisés ! C'est mauvais signe.
A raison de 8 à 10 heures pour terminer le jeu en ligne droite avec un des deux personnages, il est intéressant de se lancer à nouveau dans l'action avec le second protagoniste, histoire de ne rien laisser passer de ce que les développeurs ont eu le génie de nous concocter. Qui plus est, une fois le boss final détruit, le jeu est loin d'être terminé puisque le soft ne trouve son aboutissement réel que dans l'obtention des 108 sabres démoniaques forgés à mesure que l'on progresse dans les niveaux et que l'on gagne de l'expérience. Cette collecte des katanas est d'autant plus présente dans le jeu qu'elle fait partie intégrante du gameplay de Muramasa. Avec la possibilité de s'équiper simultanément de trois sabres à la fois, les personnages disposent d'une panoplie d'attaques et de magies évolutive, surtout que le fait de passer d'un katana à un autre peut occasionner le déclenchement d'un pouvoir spécial qui lacère littéralement l'écran. Un bon moyen de couper en deux ses adversaires en un clin d'oeil, mais aussi de s'assurer du bon état des autres lames qui se consolident d'elles-mêmes lorsque vous les laissez au repos. Car si la résistance d'un katana est mise à mal, le sabre se brise et devient temporairement inutilisable, vous laissant totalement vulnérable si jamais vos deux autres lames subissent le même sort. Un concept assez subtil qui trouve pleinement son efficacité dans le jeu, allié à un gameplay dont le rythme frénétique n'a d'égal que l'incroyable aisance avec laquelle virevoltent les deux héros du jeu !

Muramasa : The Demon Blade
Le jeu puise allègrement dans le bestiaire folklorique japonais.
Offrant un confort de jeu optimal quel que soit le type de maniement choisi (Wiimote/Nunchuk ou manette classique), le titre ne souffre d'aucun ralentissement ni d'aucun chargement susceptible de nuire à la fluidité de l'ensemble. Les quelques autochtones croisés au détour d'un village perdu entre deux contrées hostiles pourront vous offrir leurs services en tant que porteurs, marchands ou restaurateurs, la dégustation étant un passage obligé dans les dernières productions Vanillaware. On peut même concocter ses propres plats à l'abri des regards si l'on possède les matériaux nécessaires à leur confection. Enfin, des singes isolés vous guideront parfois vers des sources chaudes, l'endroit rêvé pour se relaxer entre deux passes d'armes âprement disputées. Capable d'évoluer selon le degré d'intensité de l'action, la musique composée par Hitoshi Sakimoto (Vagrant Story, Final Fantasy XII, Odin Sphere, Valkyria Chronicles...) est une composante clé de l'atmosphère si pittoresque de Muramasa : The Demon Blade. Tout est mis en oeuvre pour nous aspirer dans la spirale de l'action, et si l'orientation plutôt brutale du titre lui confère certainement moins de profondeur que dans le cas d'Odin Sphere, le plaisir de jeu qui s'en dégage le rend finalement beaucoup plus fascinant et délectable. Nous ne saurons donc trop vous conseiller de jouer à Muramasa si vous en avez l'occasion, la version originale étant relativement accessible aux non-japonisants et idéale pour patienter jusqu'au deuxième trimestre 2010, date à laquelle le soft est annoncé en Europe.

Wii Vanillaware Rising Star Games Beat'em All Jouable en solo
Commentaires
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samisak_x samisak_x
MP
Niveau 7
le 10 août 2009 à 15:45

il l'a l'air vraiment pas mal ,c'est trés bien pour les possesseurs de la wii

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