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Test Les Chevaliers de Baphomet : The Director's Cut

Revolution : Collection 25ème Anniversaire est de sortie

84 326 vues
Profil de pixelpirate,  Jeuxvideo.com
pixelpirate - Journaliste jeuxvideo.com

Nouvel eldorado du jeu d'aventure, la DS et la Wii accueillent aussi bien des productions japonaises développées exclusivement pour ces supports (comme Another Code par exemple) que des adaptations de titres PC plus ou moins récents. Cette seconde catégorie s'enrichit aujourd'hui d'un des plus grands classiques du genre : Les Chevaliers de Baphomet, dont Revolution Software nous propose une relecture inespérée.

Les Chevaliers de Baphomet : The Director's Cut

C'était en 1996. Alors que les adeptes de jeux d'aventure se remettaient à peine du sublime Gabriel Knight II, c'était au tour des Anglais de Revolution Software de nous gratifier d'un véritable petit bijou qui allait lui aussi faire date. A l'instar de leur précédente production intitulée Beneath a Steel Sky, Les Chevaliers de Baphomet était issue d'une étroite collaboration entre la matière grise de Charles Cecil (co-fondateur du studio) et le pinceau d'artistes et d'animateurs issus de l'univers du dessin animé. La mayonnaise prit si bien que le titre connut plusieurs suites et fut adapté sur de nombreux supports, ce qui était peu courant à l'époque pour un jeu d'aventure. Pourtant, les derniers épisodes de la série eurent du mal à convaincre les joueurs, qui regrettaient l'époque où Georges Stobbart et Nico Collard s'affichaient en 2D dans les rues de Paris à la recherche du "clawne" tueur. Revolution Software a pensé à eux ainsi qu'à ceux qui n'avaient jamais eu la chance de pratiquer le premier volet, en leur en proposant, sur Wii et sur DS, une version améliorée et enrichie intitulée Les Chevaliers de Baphomet : The Director's Cut.

Les Chevaliers de Baphomet : The Director's Cut
Le dessinateur de comics Dave Gibbons (Watchmen) a travaillé sur les animations faciales de ce remake.
La bonne nouvelle, c'est que les nouveautés qu'elle intègre justifient l'appellation quelque peu pompeuse de "Director's Cut". Charles Cecil nous propose en effet un nouveau montage qui laisse le joueur incarner un personnage - Nico Collard - qui n'était pas jouable à l'époque, et qui lui offre de surcroît de nombreuses séquences supplémentaires. Ces dernières sont destinées à éclairer certains points que le jeu d'origine laissait dans l'ombre ou se limitait à évoquer ; elles permettent de revisiter l'intrigue sans jamais en trahir les fondements. Rappelez-vous : la version originale s'ouvre sur une inoubliable séquence d'introduction narrant l'attentat commis par un clown grimaçant dans un bistrot parisien. Puis le jeu vous met aux commandes de Georges Stobbart, un touriste américain ayant échappé de peu à la mort. Désireux d'éclaircir cette histoire, Georges va rapidement bénéficier de l'aide de la journaliste Nicole Collard, qui lui annonce qu'elle avait rendez-vous avec la victime de l'attentat, qui devait lui faire des révélations à propos de l'affaire dont elle s'occupe. Sachez à présent que cette nouvelle version des Chevaliers de Baphomet débute non plus par la scène du bistrot, mais par une séquence inédite qui se déroule la veille. Le joueur y suit les pérégrinations journalistiques de Nico dans l'affaire du tueur déguisé et peut ainsi comprendre dans quel cadre elle va être amenée à rentrer en contact avec la future victime de l'attentat. Il dirigera ensuite à plusieurs reprises la jeune femme en alternance avec Georges : c'est l'occasion d'explorer des lieux inconnus et de résoudre de nouvelles énigmes, ou au contraire de retrouver des endroits, des situations ou des personnages connus en empruntant un autre point de vue. La continuité et la transparence avec lesquelles les nouvelles séquences ont été intégrées est un véritable tour de force : tout se goupille admirablement bien sans altérer d'une quelconque manière les événements de l'opus d'origine, même si les fans ne manqueront pas de relever les petites retouches qui étaient nécessaires (disparition de certains personnages secondaires, modification de certaines énigmes et de certains dialogues...). La cohésion qui se dégage de cette nouvelle version est donc admirable. Du moins sur le plan scénaristique...

Les Chevaliers de Baphomet : The Director's Cut
La vue à la 1ère personne est une nouveauté, ce qui n'est pas le cas des nombreuses fausses pistes suggérées.
Car d'un point de vue technique, c'est une toute autre histoire. Chacun se fera son opinion sur l'aspect graphique qui, malgré le peu de retouches subies, n'a pas trop mal vieilli (le style cartoon y fait beaucoup). En revanche, les médaillons représentant désormais les personnages qui s'affichent lors des discussions ont un aspect désuet renforcé par l'absence de synchronisation labiale ; ils accentuent de surcroît une impression de prépondérance des dialogues qu'on aurait préféré oublier. Les développeurs n'auraient-ils pas mieux fait de consacrer leurs efforts à retravailler l'animation des personnages lors des déplacements ? Les voir faire 7 ou 8 pas pour aller d'un lit à la fenêtre d'une petite chambre est franchement insupportable. Au niveau sonore, s'il est particulièrement appréciable que ce soit les doubleurs d'origine qui se soient chargés des nouvelles lignes de dialogue, on regrette que leur qualité tranche considérablement avec l'aspect "radiophonique" des anciennes. Là encore, il aurait sans doute été plus sage de reprendre le doublage à zéro pour favoriser l'homogénéité. Autre point tout aussi fâcheux : la jouabilité. Non que la Wiimote soit prise en défaut ; elle s'acquitte même de sa tâche tout aussi efficacement qu'une souris, d'autant que la gestion de l'inventaire et des dialogues (qui consistent à sélectionner des symboles représentant les différents sujets de conversation possibles) est identique au point & click d'origine. Mais les développeurs ont trouvé le moyen de truffer les séquences où le joueur contrôle Nico de puzzles censés tirer parti de la reconnaissance de mouvements. Hélas, celle-ci se montre très capricieuse, en particulier dans l'épreuve du cylindre qui risque de vous causer autant de crises de nerfs que ne l'avait fait, dans un tout autre registre, la fameuse énigme de la chèvre. Belle transition pour évoquer le système d'aide, particulièrement mal fichu. Sa disponibilité est erratique (c'est toujours quand on en a le plus besoin qu'on n'y a plus accès) et l'évolutivité des indices décevante : tantôt le second indice ne fait que formuler autrement ce que dit le premier et tantôt il vous donne carrément la solution ! Et si vous séchez, vous pouvez toujours vous accorder l'aide d'un ami, grâce à l'anecdotique mode 2 joueurs qui a toutefois le mérite d'exister.

Les notes
  • Graphismes12/20

    Le style cartoon adopté a permis au jeu de ne pas vieillir trop vite : la plupart des environnements produisent toujours leur petit effet, tout comme certaines animations. On reste plus réservé sur ces immenses médaillons qui apparaissent lors des dialogues, mangeant une bonne partie de l'écran : ils ont beau accentuer l'aspect BD, ils souffrent d'un rendu beaucoup trop désuet.

  • Jouabilité12/20

    Qui l'eût cru : la Wiimote se révèle un outil tout aussi efficace que la souris, sauf lorsqu'il s'agit de s'acquitter des puzzles spécialement conçus pour elle ! L'interface, qui était un modèle du genre à l'époque, a conservé toute son efficacité. Dommage que les déplacements soient toujours aussi lents et que le système d'indices proposés se montre très insatisfaisant.

  • Durée de vie12/20

    Les séquences additionnelles permettent d'accroître la durée de vie sans la pousser au-delà d'une douzaine d'heures, ce qui n'est déjà pas si mal. Attention tout de même : cette estimation ne vaut que pour ceux qui découvrent le jeu pour la première fois : les autres le boucleront en moitié moins de temps !

  • Bande son9/20

    Vous l'aurez compris à la lecture du test : ce ne sont pas les thèmes musicaux qui sont en cause, pas plus que les bruitages ou le talent des doubleurs. Le problème, c'est qu'il y a une grosse différence de qualité sonore entre les anciens dialogues et les nouveaux et que les développeurs semblent n'avoir trouvé d'autre moyen pour l'atténuer un peu que de tirer les seconds vers le bas !

  • Scénario16/20

    Nous ne reviendrons pas sur l'excellente qualité du scénario original, qui vous entraîne autour du Monde à la recherche du trésor des Templiers. Nous préférons insister sur le soin avec lequel Charles Cecil et son équipe se sont livrés à cette relecture du scénario d'origine sans jamais en trahir l'esprit. Dommage que les dialogues soient toujours aussi prépondérants.

Les Chevaliers de Baphomet : The Director's Cut avait pour ambition de séduire aussi bien les inconditionnels de la version d'origine que les joueurs qui n'y avaient jamais touché. Or, si les premiers devraient se montrer sensibles à cette relecture intelligente d'un fleuron du jeu d'aventure, il n'est pas certain que les seconds parviennent à accrocher. En effet, si Revolution Software semble s'être donné les moyens de ses ambitions sur le plan scénaristique en assurant avec brio la continuité entre anciennes et nouvelles séquences de jeu, il en est tout autrement sur le plan technique, qui se montre décevant aussi bien en termes de qualité que d'homogénéité. Cela ne nous empêchera pas d'attendre avec impatience les remakes annoncés des autres épisodes de la série ou de Beneath the Steel Sky.

Note de la rédaction

13
14.2

L'avis des lecteurs (31)

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