Puisqu'on vous dit qu'on peut affronter des méchants à la pelle tout en s'amusant... Avec son ambiance potache directement inspirée des longs métrages qui lui servent d'inspiration, Ghostbusters : The Video Game devrait vous le prouver. Esprit, es-tu là ? Oui, indubitablement.
Après Scarface, Le Parrain et autres Dents de la Mer, c'est Ghostbusters qui s'apprête à nous faire le coup de l'adaptation d'un film plutôt ancien s'offrant une seconde jeunesse en devenant un jeu vidéo. La première fois que nous avions pu jeter un coup d'oeil a ce nouveau titre mettant en vedette l'équipe de chasseurs de spectres, il devait sortir chez Vivendi Universal fin 2008. Mais la fusion Activision/Vivendi a quelque peu bousculé ce projet qui est devenu l'un des dommages collatéraux de cet accord. En conséquence, c'est désormais Atari qui se chargera d'éditer ce jeu. Toutefois, mis à part un nouveau logo sur la jaquette, on ne peut pas dire que Ghostbusters : The Video Game ait subi le moindre changement notable.
Côté traitement, ce titre fera rimer action non-stop avec vue à la troisième personne (ce qui n'est pas donné au premier venu, vous en conviendrez...). Côté scénario, l'intrigue se déroulera durant le week-end de Thanksgiving 1991 alors que l'équipe de chasseurs de fantômes est désormais considérée comme un service municipal de la ville de New York. Le joueur intégrera la bande de joyeux drilles en tant que responsable technologique ce qui lui permettra de veiller à l'évolution des outils dont lui et ses collègues disposeront pour faire leur affaire aux spectres. De l'aveu même des développeurs, la chasse aux ectoplasmes tiendra d'une partie de pêche à la ligne. Et il est vrai que quand on voit l'équipe en action, on serait bien tenté de demander si ça mord...
Les flux lumineux sont projetés par les armes et atteignent les fantômes pour les "blesser", les emprisonner, les retenir et les amener jusqu'au piège qu'on aura pris soin de jeter au sol. Une fois dans le cône de lumière qui émane du piège, le spectre est aspiré et la mission est accomplie. La gestion de cette "ligne" est très différente de celle d'une arme à feu. Lors de notre essai, il nous est apparu que ceux qui ne parviennent pas à faire mouche avec une manette de manière aussi simple qu'avec le tandem clavier/souris pourraient bien y trouver leur compte. De loin en loin, des boss modifient quelque peu ce principe. On pense notamment au bonhomme en guimauve, le géant qui était la vraie vedette du film. Contre lui, il s'agira plus de lui renvoyer les débris d'une façade d'immeuble que de l'attaquer directement. Face au menu fretin, on pourra également fatiguer sa prise en la frappant sur le sol. Précisons que sur PlayStation 3, cette possibilité fera appel aux capacités Sixaxis de la manette.
La destruction et la capture de tous ces malfaisants, ne seront pas les seuls principes proposés par ce jeu. Il faudra également débusquer ses proies en utilisant un Spectomètre qui vous mettra sur la voie d'une activité paranormale. Ajoutez à cela qu'une partie du matériel servira également à prendre une photo des fantômes rencontrés, un bon moyen pour étoffer une encyclopédie des ectoplasmes mais aussi -et surtout- de savoir comment les vaincre. Précisons également que chaque niveau recèlera un certain nombre d'artefacts qu'il faudra trouver afin de déverrouiller des bonus divers. Pour ce jeu, les développeurs de Terminal Reality s'appuient sur un moteur physique de pointe capable de gérer des dizaines d'objets à l'écran selon des règles très plausibles et très dynamiques. Ainsi, les membres de SOS Fantômes pourront s'adonner à leur activité favorite : détruire la totalité du décor en tentant d'emprisonner les esprits frappeurs. De plus, des boss prendront forme en temps réel en agglomérant tout un bric-à-brac de livres ou de débris moins identifiables. En plus du mode solo, les versions Xbox 360 et PS3 proposeront six modes multijoueurs. Il sera possible de jouer à plusieurs en coopération ou en compétition. Si vous préférez affronter les autres connectés, vous pourrez tenter de générer le maximum de dégâts, d'emprisonner davantage de fantômes qu'eux, de protéger un objet de leurs attaques ou de le dérober alors qu'ils essaieront de vous en empêcher.
Lors de cette présentation, nous avons pu également jeter un coup d'oeil à la version Wii de ce titre multi plates-formes. Selon les développeurs, le scénario suivra la même trame sur la console de Nintendo que sur les autres machines. La différence la plus notable entre cette version et les autres se fera au niveau du rendu bien plus "cartoon" sur Wii. Evidemment, ce choix artistique est lié aux performances techniques de cette console bien en dessous de celles offertes par ses concurrentes. Reste que l'ambiance générale du titre se prête parfaitement à ce genre de traitement. Ghostbusters ayant déjà été décliné en dessin animé, les fans ne devraient pas être trop dépaysés. En ce qui concerne l'ergonomie, le joystick surmontant le Nunchuk servira aux déplacements du personnage. On secouera également cette partie de la manette de la Wii pour débarrasser les personnages d'une couche de guimauve ou de matière gluante qui les recouvrira en cas d'explosion de fantôme. De son côté, la Wiimote gèrera l'arme. Ghostbusters : The Video Game sortira le 19 juin sur la plupart des plates-formes, à l'occasion du lancement du DVD qui fêtera les 25 ans de la sortie au cinéma du premier film.