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Test Resident Evil 5

Resident Evil 5 & 6 : Bientôt disponible sur Switch

73 069 vues
Profil de Logan,  Jeuxvideo.com
Logan - Journaliste jeuxvideo.com

Avec Resident Evil 5, Capcom démontre à nouveau que sa série phare supporte difficilement l'absence de son créateur à la barre, du moins quand il s'agit de lui apporter du sang neuf. Si cet épisode ne manque pas de qualités tout en se montrant bien supérieur à la plupart des jeux d'action de la machine, il donne également la désagréable impression de n'être qu'un gigantesque copier-coller de RE 4, sans aucune âme. Si ce point de vue peut sembler consternant, il n'est pas nécessairement synonyme de prise de conscience rendant caduque la notion de plaisir, bien au contraire.

Resident Evil 5

On le sait depuis longtemps, les développements sur new-gen coûtent cher, très cher. De fait, les prises de risque, surtout en cette période de crise, restent minimes, les éditeurs/développeurs préférant miser sur les valeurs sûres quitte à sortir un produit formaté sans cette petite étincelle d'originalité censée raviver la flamme du plaisir. Resident Evil 5 est assurément de ceux-là et à moins de faire preuve d'une totale mauvaise foi, il est impossible de ne pas voir en cet opus un "doppelganger" de Resident Evil 4 mâtiné de Gears of War. Et c'est là que le savoir-faire de Capcom prend le relais puisque si on souffle parfois en dodelinant de la tête devant certains choix, on peut difficilement critiquer la montée en puissance de l'oeuvre, rythmée par des affrontements dantesques ou des passages délicieusement éprouvants. Du coup, le paradoxe veut qu'on apprécie le jeu tout en pointant du doigt Capcom qui s'est à nouveau évertué à faire du neuf avec du vieux.

Resident Evil 5
Et encore, dites vous bien que celui-ci est plutôt mignon.
La première conséquence de ce manque d'ambition concerne directement le lieu de l'action, l'Afrique, qui est finalement peu utilisé afin d'introduire des situations originales. Si vous vous rappelez des histoires d'insolations évoquées par la firme au tout début du développement, sachez que cet élément a purement été zappé dans la version finale. Du coup du Berceau de la vie, il ne reste que la populace locale aussi remontée que celle de Resident Evil 4, quelques superbes décors ou bien encore deux ou trois hyènes aux dents longues. Maigre consolation d'autant qu'on se dit que RE 5 aurait pu se passer n'importe où dans le monde pour un résultat plus ou moins similaire vu que le mode d'infection passe à nouveau par les fameux Plagas, sortes de crevettes mutantes issues du précédent volet. L'histoire, donc, malgré des fantômes issus du passé, s'avère décevante, la société Umbrella étant simplement remplacée au pied levé par la multinationale Tricell. Si on se gardera bien de trop en révéler, disons que les seconds couteaux sont effacés, traités comme de la chaire à canon et que les ambitions mégalomaniaques d'un Wesker sous-exploité font écho à celles de la plupart des méchants d'opérette. Pouvoir, domination, sélection naturelle, tout se rejoint dans un final intéressant mais trop classique, clôturant d'une certaine façon la saga dans son entier. C'est déjà ça de pris.

Resident Evil 5
Le mode Coop. en splitté ou comment sacrifier la visibilité sur l'autel d'un esthétisme douteux.
En somme, le seul véritable apport scénaristique de Resident Evil 5 est d'amener un nouveau personnage du nom de Sheva Alomar avec laquelle vous aurez le plaisir de cohabiter pendant une quinzaine d'heures. A ce sujet, signalons que la durée de vie de cet épisode, légèrement inférieure à celle de RE 4, profite d'un bon potentiel de rejouabilité, surtout si vous désirez débloquer tous les modes de jeu ou bonus comme des dossiers ou figurines de chaque ennemi rencontré. En outre, la grande nouveauté de ce segment est de disposer de multijoueur sous trois formes : online, multiconsole ou splitté. Un petit plus non négligeable car si l'IA s'avère correcte, l'aventure en coopération reste bien plus vivante qu'en solo. Malheureusement, on signalera un mode splitté bien foireux qui reprend l'idée stupide du coop de Call of Duty 5 consistant à proposer un split screen stylisé mais nous bouffant plus d'1/3 de l'écran. Idéal pour énerver le joueur et foutre en l'air la visibilité si on ne dispose pas au minimum d'un écran HD de la taille d'un stade de football.

Resident Evil 5
Les dérivés des Lickers vous offriront quelques moments inoubliables.
Dans tous les cas, ce mode coopératif reprend quelques idées du Partner System de Resident Evil Zero. Il sera par exemple permis de s'échanger des items, des armes ou des munitions. Seul hic, il est impossible de sélectionner un nombre de balles précis alors que le Zero le permettait. Toutefois, ceci n'est pas vraiment un problème puisque après quelques heures de jeu, vous aurez tôt fait d'avoir des armes différentes pour faire face aux diffèrent types d'ennemis. Là-dessus, RE 5 envoie du lourd avec les inévitables magnum bazooka, lance-grenades auxquels on rajoutera un arc, plusieurs types de mitraillettes ou une matraque électrique idéale pour étourdir un adversaire afin de lui placer une bonne droite à l'aide de QTE. Eh oui, comme on s'en doutait, on retrouve ces fameuses actions héritées de RE 4 elles-mêmes descendantes directes de celles de Shenmue. Ici, elles vous serviront à nouveau à franchir des obstacles, pousser des objets ou bien effectuer plusieurs "finish moves" une fois "headshoter" votre ennemi. Dans ce cas, il suffira de courir rapidement vers lui puis d'appuyer sur le bouton adéquat afin que Sheva ou Chris opère un maouachigueri, différent en fonction de l'endroit où vous vous tenez par rapport à l'adversaire.

Resident Evil 5
Malgré son charisme et quelques affrontements intéressants, Wesker reste sous-exploité dans cet opus.
Habile transition pour vous offrir quelques mots sur le bestiaire qui, tout en singeant celui de son aïeul, offre quand même quelques monstres fort impressionnants ou des hostiles bien typés. Ceci dit, les ennemis renvoient quasiment tous à ceux de Resident Evil 4 exception faite des chiens, hyènes, crocodiles ou boss bien évidemment. Là-dessus, on sent l'influence de Lost Planet de par le gigantisme démesuré de certaines monstruosités. L'influence, Gears of War, elle, se fera davantage ressentir lors de l'utilisation d'une arme à visée laser, reliée à un satellite et permettant l'envoi d'un rayon de la mort sur votre cible. Petite déception donc même si l'absence de surprise cède sa place à un bon paquet de morceaux de bravoure, surtout lorsqu'on se retrouve dans un espace cloisonné infesté de Lickers évolués et qui plus est extrêmement résistants. C'est d'ailleurs dans ces moments-là qu'on s'énerve devant une jouabilité bien trop lourde surtout après la claque Dead Space. Si on se souvient tous de la bonne blague de Capcom évoquant le désormais mythique "réajustement mental", on penchera plutôt pour un bon gros foutage de gueule. Le problème est qu'on ne comprend absolument pas la façon de penser des développeurs puisque pour la première fois dans l'histoire de la série, on peut se déplacer de deux manières différentes.

Resident Evil 5
La panoplie d'armes est bien plus conséquente que par le passé.
Tout d'abord, les vieux de la vieille seront heureux (sigh) de retrouver la maniabilité d'un trois tonnes avec un personnage se déplaçant avec la grâce d'un pachyderme ayant abusé des cacahouètes. Pour le coup, rien ne change, on se déplace avec le stick gauche, on avance en appuyant sur un bouton, etc. Le second mode de déplacement s'articule autour de la gestion des deux sticks, le gauche servant à tourner, le droit à bouger, straffer. Super s'exclamera l'amateur éclairé sauf qu'une fois de plus, on ne peut pas tirer en bougeant. Honteux surtout quand on songe à la souplesse du gameplay de Dead Space une fois de plus. Rageant ensuite quand on doit constamment courir, effectuer un retournement à 180°, passer en mode visée et tirer. Bref, il est difficile de savoir pourquoi Capcom n'a pas inclus cette "feature" réclamée à cor et à cri. Il va sans dire que Resident Evil 6 devrait l'inclure mais pour le moment, on devra se contenter d'une jouabilité souvent poussive. A ce propos, on conseillera de débuter en Facile pour pleinement apprécier le jeu puis de passer en Normal ou Difficile pour le challenge, les munitions étant beaucoup plus limitées et les ennemis bien plus féroces.

Resident Evil 5
Que serait Resident sans son complexe "fucking awesome" ?... Je vous le demande.
Finalement, tout en restant un bon jeu, Resident Evil 5 n'arrive nullement à surpasser son modèle malgré la reprise de certains pans entiers de l'oeuvre de Shinji Mikami. Ironiquement, c'est dans ces instants qu'on se rend compte que la technicité d'une oeuvre ne prévaudra jamais sur le génie d'une mise en scène. De fait, l'affrontement avec El Gigante façon RE 5, qui arrive comme un cheveu sur la soupe, demeure beaucoup plus figé que celui de RE 4 sachant qu'on nous demande uniquement de rester campé sur nos positions, derrière une mitraillette lourde, tout en arrosant le barbu. Cette constatation vaut également pour l'achat d'objets pensé comme une sorte de briefing entre deux missions et ne s'intégrant plus du tout à l'aventure comme c'était le cas dans le précédent épisode. Néanmoins, on pourra toujours acheter des armes ou les améliorer (si tant est qu'on ne les ai pas trouvées dans un niveau composant les six chapitres de l'aventure), opter pour des sprays, des gilets, etc. Du coup, prenez le temps d'écumer les stages en recherchant les objets de valeur ou les piécettes d'or qui vous serviront ensuite pour vos emplettes. Un trait de gameplay du passé ayant fait ses preuves tout comme la formule de Resident Evil 5 calquée sur celle de ses ancêtres. Est-ce un mal ? Oui et non car bien qu'on prenne son pied avec ce segment, on ne peut s'empêcher de se dire qu'à nouveau, la saga doit franchir un nouveau palier pour éviter de s'engluer dans une véritable redite. La fin du titre semble aller dans ce sens mais c'est seulement dans quelques années qu'on pourra affirmer si oui ou non Resident Evil s'est définitivement affranchi de son héritage.

Les notes
  • Graphismes17/20

    Si le bestiaire et plusieurs environnements évoquent ceux de Resident Evil 4, Resident Evil 5 reste un jeu graphiquement somptueux utilisant pleinement les capacités de la machine. Peut-être pas le plus beau jeu de la Xbox 360, surtout que quelques textures ou ombres (à l'image de DMC 4) font tiquer, mais un titre sachant néanmoins mixer superbes jeux de lumière, décors vastes et travaillés et modélisation de très beau niveau. Le savoir-faire Capcom fait encore recette.

  • Jouabilité15/20

    Bien qu'on nous offre deux types de maniabilité, aucune d'entre elles ne parvient à satisfaire à 100%. Pour autant, si vous êtes un adepte de la saga, cela ne devrait pas vous déranger outre mesure. Pour les autres, rien ne vaudra un petit réajustement mental. A part ça, les actions contextuelles accentuent le dynamisme de l'ensemble et le dérivé du Partner System du Zero permet quelques belles actions. Toutefois, l'IA parfois limitée de Shiva, qui hésite souvent à prendre d'elle même des objets, pourra agacer. Enfin, le multi représente un gros plus même si le coup du split screen à la CoD 5 s'avère une des idées les plus stupides jamais vues dans un jeu vidéo. Privilégiez le online ou la liaison entre deux consoles.

  • Durée de vie15/20

    L'aventure solo reste légèrement moins longue que celle de Resident Evil 4 mais la possibilité de la reprendre avec un ami est un plus non négligeable. Enfin, bien qu'on boucle le tout en une douzaine d'heures, on pourra sans aucun problème y revenir afin de débloquer plusieurs bonus (items, figurines, etc) ou un mode de jeu supplémentaire hérité de Resident Evil 3 et 4.

  • Bande son16/20

    Le doublage américain passe bien tout comme la gamme variée de bruitages. Les musiques sont également de grande qualité et se permettent même une surenchère de cuivres et de percussions inédite pour la série.

  • Scénario11/20

    Malgré le cadre exotique, le retour de Wesker et une conclusion amenant obligatoirement de grands changements pour la série, le scénario déçoit énormément. La faute à des seconds couteaux à peine esquissés, une relation Chris/Shiva stéréotypée, des fantômes du passé sous-exploités et une énorme impression de déjà-vu. De plus, la mise en scène des cinématiques, confiée à des Américains, s'avère souvent très classique ou brouillonne, la beauté des chorégraphies étant souvent sacrifiée sur l'autel du montage épileptique à grand renfort de gros plans s'enchaînant à la vitesse de l'éclair.

Si les bandes-annonces avaient donné le ton, Resident Evil 5 étonne malgré tout par son absence totale d'originalité. Nonobstant d'immenses qualités et un graphisme maîtrisé de bout en bout, on sera donc surpris du manque d'ambition de l'oeuvre aussi bien d'un point de vue scénaristique que structurel. Pourtant, difficile de cracher dans la soupe car si on excepte cette impression de déjà-vu, le titre de Capcom nous offre des combats mémorables, plusieurs passages extrêmement tripants ou tout simplement une aventure qu'on apprécie et parcourt sans regarder une seule fois sa montre. Un signe qui ne trompe pas.

Note de la rédaction

16
15.5

L'avis des lecteurs (975)

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