Dernier des trois jeux Art Style à passer dans notre moulinette, Cubello est le seul qui ne soit pas le remake d'un titre GBA mais bien une création originale. Ca n'en fait pas pour autant le meilleur de la série.

En bon jeu Art Style, Cubello partage certains traits de personnalité avec ses cousins Orbient et Rotohex : un design visuel et sonore minimaliste, un tarif fixé à 600 points Wii (6 euros), un concept simple mais accrocheur, etc. Tentons donc de décrire ce dernier, une tâche pas si évidente que ça d'ailleurs, puisque le didacticiel lui-même y échoue, nous laissant toujours aussi pantois à la fin qu'au début... Un Cubello, c'est un amas tridimensionnel de cubes colorés qui tournoie dans l'espace. Le but du jeu est de faire disparaître la structure en formant des groupes de quatre cubes de couleur similaire. Pour cela, le joueur dispose d'une réserve de cubes à envoyer en visant à l'aide de la Wiimote.
- Graphismes 10 /20
Skip a fait un beau travail de recherche sur les teintes : les tons lavande côtoient audacieusement le rouge betterave et le vert pomme. Ca donnerait presque faim. Quant aux lignes des cubes, elles sont d'une pureté rarement atteinte.
- Jouabilité 15 /20
Le gameplay de Cubello est tout à fait convaincant grâce à une difficulté bien dosée et une jouabilité à la Wiimote sans faille. Seules les fins de niveau peuvent se révéler pénibles.
- Durée de vie 9 /20
Le jeu compte 6 gros niveaux eux-mêmes subdivisés en différentes configurations, c'est maigre. Certes, on passera un moment à tenter de les refaire en moins de temps ou de coups, mais ça ne compense pas le manque de modes de jeu, notamment à plusieurs.
- Bande son 8 /20
La voix robotique qui ponctue chaque coup agace vite... Quant à la musique, elle ressemble plus à un assemblage bizarroïde de sons qu'à une véritable mélodie et risque donc de ne pas plaire à tout le monde.
- Scénario /
Cubello est dans la lignée des autres titres estampillés Art Style : conceptuel, minimaliste, addictif... Néanmoins, il souffre d'un manque flagrant de contenu, qui nous fait préférer son cousin Orbient, assurément le plus réussi des trois.

