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Test The Chronicles of Spellborn

The Chronicles of Spellborn : PvP

11 167 vues
Profil de CptObvious,  Jeuxvideo.com
CptObvious - Journaliste jeuxvideo.com

Après Warhammer Online, Wrath of the Lich King et Les Mines de la Moria, c'est The Chronicles of Spellborn qui vient clore l'année dans le domaine des jeux de rôle en ligne massivement multijoueurs. Sortir après tous ces poids lourds paraît d'ailleurs très risqué, mais TCoS se distingue suffisamment de la concurrence pour se faire une place à l'ombre des géants. En effet, le jeu développé par Spellborn International propose un univers original et un gameplay rafraîchissant, qui pourraient bien attirer les vieux briscards blasés par les autres titres qui se suivent et se ressemblent.

The Chronicles of Spellborn

L'univers de Spellborn est si riche qu'il convient de le résumer avant d'aller plus avant, histoire de planter le décor. Il était une fois le Monde Ancestral, dominé par l'Empire des Huit Démons et ses serviteurs vhelgars. Humains et Daevis vivaient alors en esclaves, jusqu'à ce que les deux races s'allient pour se libérer du joug de l'oppresseur. Ce faisant, ils détruisent l'Autel de l'Eternel, source de toute magie, ce qui provoque un gigantesque cataclysme. Le monde vole tout simplement en morceaux, qui sont emportés dans le Deadspell, un maelström d'énergie magique. Mais sur ces bouts de roche épars, la vie a subsisté, profondément endormie sous une gangue de glace. Cinq siècles après la catastrophe, celle-ci finit par fondre et les survivants s'éveillent, prêts à reconquérir le monde, ou plutôt ce qu'il en reste.

The Chronicles of Spellborn
Quarterstone, capitale de l'Enclave.
Les rescapés s'organisent dans une nouvelle entité baptisée l'Enclave des Cinq Sacrifices, régie par l'alliance des Hautes Maisons, unie en façade mais en réalité secouée par des intrigues politiques... Malgré ces luttes intestines, l'Enclave colonise peu à peu les quatre principaux éclats découverts : Quarterstone, qui va devenir la capitale ; Parlement, siège des Hautes Maisons ; Ringfell et pour finir le Mont des Héros. Ces éclats ont la particularité d'être creux, la vie est donc possible à l'intérieur, à l'abri des tempêtes du Deadspell, au contraire des fragments qui y sont exposés directement. La protection conférée par la carapace des éclats est cependant toute relative, car il y règne une faune aussi étrange que dangereuse, ainsi que les Expulsés, des marginaux exclus de la société. Il se murmure même que des Vhelgars auraient survécu quelque part... Ajoutez encore à cela l'Oracle, mystérieuse divinité vénérée par les citoyens de l'Enclave, qui permet de voyager dans le temps par le biais des rêves. Touillez un peu avec un zeste d'heroic-fantasy classique, et vous obtenez un univers post-apocalyptique original d'une grande épaisseur, qui devrait même réserver quelques surprises puisque le slogan du jeu semble indiquer que les apparences sont trompeuses...

The Chronicles of Spellborn
Le monde de Spellborn offre quelques paysages superbes.
Du coup, on regrette un peu que ce background de qualité ne soit pas davantage exploité dans le jeu lui-même. Ce que nous avons résumé là, il faut lire le site officiel ou le manuel pour le connaître. Une fois dans la partie, le joueur en apprend peu sur ce monde, les informations sont distillées au compte-gouttes et un certain sentiment d'abandon peut poindre, renforcé par l'absence de véritable didacticiel. Les nouveaux joueurs ne trouveront pas forcément de réponses à leurs questions immédiatement. Dommage aussi que malgré l'originalité prononcée de son univers, TCoS tombe par moments dans les travers habituels du genre avec des quêtes d'une grande platitude. Vous n'échapperez pas aux traditionnelles éliminations de loups, d'ours et de sangliers. Heureusement que d'autres missions sont autrement plus inspirées. Le monde de Spellborn apparaît donc parfois comme une jolie toile de fond plus que comme une composante véritablement intriquée à l'expérience de jeu. En revanche, il est servi par un design de toute beauté. The Chronicles of Spellborn ne bénéficie par d'un moteur 3D de dernière génération avec moult effets tape-à-l'oeil, mais les artistes de l'équipe ont su s'affranchir de cette contrainte technique pour nous servir des décors souvent magnifiques. Des ruelles d'Hawksmouth aux artères de Quarterstone, des dômes bleus de la Maison Rune aux paysages désolés d'un fragment balayé par le Deadspell, TCoS multiplie les environnements visuellement enchanteurs, tout en conservant une grande cohérence architecturale. Seule ombre dans ce tableau idyllique : les animations sont rigides, voire carrément ridicules pour certaines. Il faut voir un personnage sauter ou un chat littéralement glisser sur le sol pour le croire...

The Chronicles of Spellborn
La phase de création de personnage, ici un Daevis.
Le design lui-même des personnages est assez étrange, avec des corps disproportionnés très cartoon dans l'esprit, mais ça colle plutôt bien à l'ambiance générale du titre. Parlons justement de la création d'un avatar, phase essentielle dans tout MMORPG qui se respecte. En plus de l'aspect physique (sexe, corpulence, visage), à choisir parmi un panel de possibilités assez restreint, le joueur doit sélectionner sa race (humain ou daevis, sorte d'hybride homme-démon), puis son archétype. Il en existe trois, on ne peut plus classiques : guerrier, roublard et incantateur (mage). Mais une fois le niveau 5 atteint, ces archétypes se subdivisent chacun en trois branches aux différences bien marquées, portant le nombre total de classes à 9. Spécialiste en poison, puissant sorcier ou adepte de la métamorphose, à vous de choisir. La création d'un personnage se termine par quelque chose d'assez inhabituel pour le genre : le choix d'un équipement. The Chronicles of Spellborn se démarque de la concurrence en proposant des items uniquement décoratifs. Ils n'apportent aucune amélioration des caractéristiques (à l'exception des sceaux à apposer sur les armes, qui confèrent de légers bonus). Partant de là, il est alors possible de revêtir une armure lourde et de brandir une rutilante hache à deux mains dès le niveau 1, et ce même si on incarne un magicien. Un premier choix de gameplay périlleux de la part des développeurs, qui risque de faire autant d'amateurs que de détracteurs, mais au moins ça sort des sentiers battus. Les adeptes de la quête du stuff épique ultime n'auront qu'à passer leur chemin, point de course au violet ici. Ce tour d'horizon de l'équipement ne serait pas complet sans mentionner l'artisanat, réduit à sa plus simple expression. Quand vous trouvez une recette, vous n'avez qu'à récolter les ressources nécessaires dans les zones dédiées (où le PvP est ouvert), puis à amener le tout chez un forgeron, qui se chargera alors de confectionner un nouvel objet à ajouter à votre garde-robe.

The Chronicles of Spellborn
Le fameux skill deck, à composer soigneusement.
Si The Chronicles of Spellborn s'est affranchi des items surpuissants qu'on trouve à l'accoutumée dans les MMO, c'est pour mieux laisser parler les seules compétences des joueurs, leur skill comme on dit. C'est un élément essentiel du jeu : l'habileté est placée au coeur du système de combat, que nous allons maintenant voir en détail. Accrochez-vous, ce n'est pas toujours évident à saisir de prime abord. Comme dans les autres titres du genre, les personnages disposent de compétences, sauf qu'elles ne sont pas placées dans une barre mais dans une roue de six lignes sur cinq colonnes, qu'on appelle le skill deck. Quand vous utilisez une compétence de la première ligne, la roue tourne d'un cran et vous avez alors accès aux cinq compétences de la rangée suivante, et ainsi de suite. Mine de rien, cette simple innovation suffit à bouleverser des habitudes ancrées depuis bien longtemps ! Mais ça ne s'arrête pas là. Certaines compétences sont dites "d'ouverture", d'autres "de clôture", ce qui autorise la création d'enchaînements, de combos. Enfin, les compétences peuvent être améliorées grâce à des sceaux au fil de la montée en niveaux de renommée (équivalent de l'expérience, 50 paliers en tout). Ce système unique apporte à TcoS une dimension stratégique, puisque la préparation d'un deck qui fonctionne bien est capitale.

The Chronicles of Spellborn
Le système de combat confère un grand dynamisme aux affrontements.
Composer un deck solide est donc une étape indispensable, à faire en amont des affrontements. Mais une fois au coeur d'un combat, le cerveau du joueur n'est pas au repos pour autant. Dans The Chronicles of Spellborn, pas question de se contenter de sélectionner un ennemi puis d'actionner telle compétence toutes les x secondes de manière quasi robotique. Les développeurs ont souhaité rendre les conflits plus dynamiques, et cela passe par la visée. Concrètement, il faut placer le réticule sur l'ennemi et être à bonne distance pour réussir sa frappe ou son sort. Facile quand le bougre est statique, beaucoup plus dur s'il constitue une cible mobile (particulièrement quand il s'agit d'un autre joueur et pas d'un monstre géré par l'IA). D'autant qu'un coup raté peut avoir des conséquences fâcheuses, comme un debuff (malus) au lieu du buff (bonus) espéré ! L'utilisation de certaines compétences est à double tranchant. Les buffs et debuffs affectent principalement trois conditions : la vigueur, qui influence la vitesse de déplacement du personnage ; la concentration, qui joue sur la vitesse de rotation du deck cette fois ; et le moral, qui augmente les dégâts causés. La valeur par défaut des conditions dépend de votre rang de PeP (points d'expérience personnelle), qui peut aller de 0 à 5. Il augmente en tuant des monstres, mais il peut aussi descendre brutalement d'un cran si vous mourez. Une pénalité de mort intelligente, c'est bien vu.

The Chronicles of Spellborn
Ce vaisseau-roche permet de se déplacer d'un éclat à l'autre.
TCoS ne manque décidément pas d'idées. On peut citer les transports d'un éclat à l'autre en vaisseau-roche, qui vous proposent de payer pour la sécurité d'une cabine ou de rejoindre l'équipage pour voyager gratis, au risque de faire une mauvaise rencontre dans le Deadspell. Ou encore l'absence d'indication des lieux de quête, qui plaira à tous les amateurs d'exploration, même si proposer un vrai marqueur en option n'aurait pas été du luxe (celui de la mini-carte ne s'affiche qu'à proximité de l'objectif). Mais la meilleure idée du jeu, c'est encore de paraître dans une offre très alléchante. Qu'on en juge : la seule boîte disponible en France est l'édition dite "premium", qui contient un artbook, une carte, des objets exclusifs et surtout la bagatelle de 3 mois d'abonnement, le tout pour une quarantaine d'euros seulement ! Un positionnement tarifaire très agressif, qui devrait en séduire plus d'un. L'abonnement est ensuite affiché à un prix plus traditionnel, soit une douzaine d'euros par mois. Sachez que si la version bêta que nous avons testé était en anglais comme en témoignent les images, le jeu sera bien localisé en français. Deux serveurs francophones seront proposés dès le lancement du jeu, un PvP et un PvE. Pour finir, sachez également qu'il est possible d'essayer The Chronicles of Spellborn dans une version gratuite évidemment bridée mais sans limite de temps, comme Ryzom en son temps. Une initiative suffisamment rare pour être soulignée.

The Chronicles of Spellborn
Les joueurs devront choisir leur camp parmi les cinq Hautes Maisons.
Au-delà des indéniables qualités évoquées jusqu'ici, il nous faut à présent mentionner quelques défauts qui, s'ils n'entachent pas l'expérience de jeu de manière indélébile, la ternissent tout de même quelque peu. On pense surtout aux nombreuses fonctionnalités manquantes. Par exemple, l'absence d'un système de ventes aux enchères dans un MMORPG est assez incompréhensible et donc difficilement excusable. Il en va de même pour le contenu PvP, pour l'instant bien maigre. Quid de la conquête de fragments ? De l'arène, actuellement limitée à des duels ? Autant de choses promises qui répondent aux abonnés absents. Un phénomène qui touche aussi certaines fonctionnalités annoncées en PvE, comme les quêtes ancestrales, qui devaient permettre d'explorer le passé par le biais de l'Oracle. Cependant, ne vous y trompez pas : le jeu ne manque pas de finition. Il est bien peaufiné, parfaitement stable, ce n'est pas un nid de bugs comme pouvait l'être Age of Conan à sa sortie. Il manque simplement d'une partie de la substance qui aurait pu en faire un titre incontournable. En l'état, TCoS reste un bon jeu, et les développeurs ont évidemment prévu de remédier à ses lacunes par le biais de mises à jour dans les mois qui viennent. Espérons qu'ils puissent bénéficier des moyens de leurs ambitions grâce au soutien des joueurs. Spellborn le mérite bien.

Les notes
  • Graphismes15/20

    The Chronicles of Spellborn mélange le meilleur et le pire au niveau visuel. Le meilleur, c'est le design global et l'ambiance qui se dégagent des environnements traversés. Les artistes sont parvenus à transcender les limites techniques d'un moteur 3D vieillissant (l'Unreal Engine 2.5) pour nous offrir des paysages souvent enchanteurs. Le monde de Spellborn possède un cachet unique, un style qui le distingue immédiatement des autres univers virtuels, dont certains paraissent bien fades en comparaison. Quel dommage que ce beau tableau soit quelque peu entaché par des animations ridicules et une poignée de textures grossières.

  • Jouabilité16/20

    Une chose est sûre : la jouabilité de Spellborn ne laissera personne indifférent. Certains joueurs risquent d'être rebutés par le système de combat notamment, surtout qu'il est expliqué très sommairement. Mais une fois maîtrisé, il montre toute sa force en proposant des affrontements à la fois stratégiques (préparation du deck) et techniques (le combat en lui-même). Ca a le mérite d'être original et dynamique, même si une certaine impression brouillon peut parfois transparaître, en particulier en PvP où deux joueurs peuvent se tourner autour sans se toucher pendant longtemps.

  • Durée de vie15/20

    Comme ses homologues, TCoS propose un nombre conséquent de quêtes pour atteindre le pallier maximum représenté par le niveau 50. Les quatre éclats visitables sont subdivisés en une grosse vingtaine de régions à explorer, constituant une zone de jeu relativement vaste. Le jeu a tout de même été amputé d'une partie du contenu initialement prévu, notamment du côté du PvP, mais tout cela devrait arriver dans les mois qui viennent si l'on en croit les développeurs.

  • Bande son15/20

    Comme pour les graphismes, le bilan sonore de Spellborn est mitigé. La musique est réussie, avec une série de thèmes atmosphériques qui collent parfaitement au climat ambiant, contribuant ainsi à l'immersion dans cet univers étrange. En revanche, certains bruitages sont foncièrement ratés, à l'image du grognement des loups qui ressemble plus à un coassement de batracien...

  • Scénario16/20

    L'univers de Spellborn est frais et original, ça fait du bien dans un genre plus ou moins formaté selon les canons de la fantasy classique. On peut cependant regretter que le riche background créé par les développeurs ne soit pas plus profondément intriqué avec le gameplay. Il sert plus de simple toile de fond, mais les joueurs devraient quand même avoir l'occasion d'en découvrir le passé par le biais des quêtes ancestrales.

The Chronicles of Spellborn est un projet qui ne peut laisser insensible. De part son univers, son design et son gameplay, il se démarque fortement des productions actuelles. Une orientation originale qui ne peut que faire du bien à l'heure de l'uniformisation rampante. Ce constat n'est pas sans rappeler un certain Ryzom, en espérant bien sûr que le bébé de Spellborn ne connaisse pas le même destin. Reste que quelques choix bien tranchés des développeurs risquent de laisser certains joueurs sur le carreau. Ceux qui adhéreront au concept trouveront en revanche en TCoS un jeu rafraîchissant et envoûtant, certes entaché de quelques erreurs de jeunesse, mais terriblement prometteur pour l'avenir. Souhaitons donc longue vie à ce nouveau représentant d'un genre qu'on pouvait croire léthargique, mais qui prouve aujourd'hui qu'il a encore de belles expériences à nous faire vivre.

Note de la rédaction

15
16.4

L'avis des lecteurs (20)

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