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Test Castlevania : Portrait Of Ruin

Castlevania : Portrait of Ruin : Chasseurs de vampires en action

15 876 vues
Profil de Romendil,  Jeuxvideo.com
Romendil - Journaliste jeuxvideo.com

Déjà tentaculaire, la grande famille des Castlevania accueille un nouvel héritier baptisé Portrait of Ruin en occident, et Gallery of Labyrinth en vo. A l'occasion des vingt ans de la saga, Koji Igarashi offre à la portable de Nintendo un épisode développé avec passion et maîtrisé avec suffisamment de brio pour faire fondre encore une fois tous les fans de la série.

Castlevania : Portrait Of Ruin

Depuis Symphony of the Night, la tradition veut que chaque nouveau Castlevania sur console portable soit forgé dans le moule de l'Action-RPG et conserve le charme d'une 2D gothique sublimée par le thème du mythe transylvanien. S'il est certain que les cinq opus disponibles sur DS et GBA ont un air de famille évident, c'est seulement en pénétrant dans leur univers qu'on se rend compte à quel point chacun d'entre eux est intrinsèquement différent. Ainsi, n'allons pas reprocher à ce Portrait of Ruin de rendre hommage à ses prédécesseurs en reprenant tous les éléments qui ont déjà fait leur preuve, mais efforçons-nous plutôt de le remercier pour les nouvelles idées qu'il introduit et pour le plaisir de jeu indéniable qu'il se propose de nous offrir.

Castlevania : Portrait Of Ruin
Explorez les tableaux pour anéantir le pouvoir de Brauner.
Afin que la légende puisse renaître au fil des siècles, perpétuant à l'infini le mythe de Dracula, le dieu Konami use généralement de son pouvoir pour restaurer le château du comte et obliger ainsi les descendants du clan Belmont à sortir de l'ombre pour chasser les forces du mal. Notre histoire se passe cette fois dans le contexte de la Seconde Guerre mondiale, mais n'allez pas imaginer pour autant qu'un tel conflit suffise à défigurer l'atmosphère de ce nouveau Castlevania en le dépossédant de son charme gothique. La période n'est là que pour insérer cet opus dans la chronologie complexe de la saga, en tissant de nouveaux liens entre certains de ses protagonistes. Nous découvrons donc deux personnages inédits dont les noms rappelleront peut-être des souvenirs aux plus mordus de la série, du moins s'il leur reste encore assez de sang dans les veines pour être encore en vie. Principal acteur du jeu, Jonathan Morris n'est autre que le nouveau détenteur du Vampire Killer, le fouet légendaire transmis de génération en génération au sein de la famille Belmont. Comment Jonathan, qui ne fait pas partie du clan Belmont, peut-il se retrouver en possession de cette relique sacrée ? On peut déjà trouver un élément de réponse dans Castlevania Bloodlines, également appelé New Generation, puisque c'est dans cet épisode que s'était illustré son père John Morris. Quoi qu'il en soit, le jeune homme n'est pas en mesure de maîtriser la véritable puissance du Vampire Killer au début du jeu, et l'un de vos objectifs sera donc de trouver le moyen de le rendre apte à l'utiliser.

Castlevania : Portrait Of Ruin
L'un des avantages d'être à deux est aussi de pouvoir lancer des attaques combinées.
Véritable rat de bibliothèque, Charlotte Aulin est l'amie d'enfance de Jonathan. A l'âge de 16 ans, elle se passionne plus que jamais pour la lecture d'anciens grimoires qui lui apportent la connaissance de la magie. Cette aventure sera l'occasion pour elle de mettre la main sur des parchemins perdus qu'il lui suffira de déchiffrer pour apprendre de nouveaux sortilèges et aider ainsi son compagnon à sortir vivant du château de Dracula. Les rumeurs prétendent que le seigneur des ténèbres réside toujours à l'intérieur du manoir, propriété actuelle du comte Brauner, un peintre vampire qui accroît sa force en rassemblant les âmes torturées des victimes de la guerre. Son pouvoir occulte demeure à l'intérieur de ses tableaux, de sombres peintures dans lesquelles le voyageur imprudent peut pénétrer pour atteindre des univers parallèles au monde réel. L'une des particularités du jeu réside donc dans le fait que l'exploration des lieux ne se limite plus au château de Dracula, mais qu'elle se prolonge à travers les tableaux pour nous faire découvrir des mondes aux atmosphères variées. Un excellent moyen de rallonger la durée de vie et surtout de justifier les changements d'ambiance. On ne s'étonne donc pas d'être amené à explorer une académie plutôt lugubre avant d'arpenter les sables d'un désert égyptien, en passant par toutes sortes d'environnements très inspirés.

Castlevania : Portrait Of Ruin
Le grand retour du duo Richter/Maria, les héros de Chi no Rondo, en bonus.
La progression respecte les règles établies dans les précédents volets, à savoir que les personnages acquièrent de l'expérience au fil des combats, ce qui leur permet de monter de niveau et d'améliorer leurs capacités. La récupération des âmes de Dawn of Sorrow laisse la place à des techniques propres à chacun des deux personnages. Charlotte peut ainsi récupérer des parchemins qui lui permettront ensuite d'invoquer certains ennemis, de lancer des sorts d'attaque ou d'utiliser des magies de soutien. Etant spécialisée dans les arts occultes, ses techniques d'attaque se limitent à des armes blanches qui sortent des pages de ses grimoires. Des capacités qui se complètent parfaitement avec celles de Jonathan, capable d'équiper des armes de toutes sortes telles les épées, les fouets ou les poings américains, et d'accomplir des mouvements qui facilitent grandement les déplacements. A cela s'ajoute toute une panoplie d'armes secondaires, dans des styles très différents. Si certaines s'avèrent plutôt classiques, d'autres se révèlent aussi ridicules qu'étrangement efficaces, comme les avions en papier ou les tartes à la crème. Le jeu assume parfaitement ces changements de ton, du sérieux à l'absurde, du terrifiant au ridicule. Pas étonnant, dans ces conditions, de voir les béhémoths et les dragons zombies côtoyer les squelettes barman qui vous balancent des verres en pleine figure ou des servantes passant l'aspirateur dans les couloirs !

Castlevania : Portrait Of Ruin
Les quêtes sont une autre grande nouveauté de cet épisode.
Portrait of Ruin est également bourré de clins d'oeil aux anciens volets de la saga. On retrouve ainsi toutes sortes d'objets évocateurs, mais aussi un bestiaire qui comporte quelques boss incontournables. La référence au tout premier volet frappera immédiatement le fan lorsqu'il affrontera successivement la créature de Frankenstein, la méduse et la momie. Sans vouloir spoiler, le donjon optionnel comporte également son lot de surprises qui méritent largement le détour, en rassemblant notamment des boss que l'on croyait avoir définitivement vaincus dans Dawn of Sorrow. Tant qu'à faire le tour des références, comment ne pas signaler la présence de Richter Belmont dans Portrait of Ruin ? Celui-ci ne se contente d'ailleurs pas d'apparaître au cours de l'aventure pour un face-à-face inévitable avec le nouveau détenteur du Vampire Killer, mais il devient carrément jouable aux côtés de la jolie Maria lorsque vous terminez le jeu. A vous de trouver quelles conditions réunir pour avoir la chance d'incarner ce duo qui s'était illustré dans l'épisode Rondo of Blood. De la même façon, la possibilité d'incarner Stella et Loretta, les deux soeurs que vous affrontez tout au long du premier scénario, n'est pas anodine puisqu'elle vous permet de refaire le jeu en profitant d'un tout nouveau gameplay. Les combats se gèrent en effet entièrement au stylet pour un résultat assez jouissif, même si l'extrême facilité de ce mode nuit un peu à son intérêt. A noter qu'un troisième scénario est à débloquer, preuve que le soft regorge de bonus qui nous incitent à poursuivre le jeu même une fois terminé.

Castlevania : Portrait Of Ruin
Stella et Loretta deviennent jouables si vous obtenez la vraie fin.
Pour en revenir au gameplay propre à l'aventure de Charlotte et Jonathan, le fait de contrôler les deux personnages simultanément autorise un bon nombre de possibilités inédites. Certains mouvements ne peuvent être effectués que si les deux héros interagissent ensemble à l'écran, aussi bien pour stopper un train en marche que pour se faire la courte échelle. Le duo peut toutefois se séparer quelques instants, soit pour éviter que le second ne se fasse toucher, ce qui se traduirait par une perte de MP, soit pour activer des mécanismes particuliers. Si la gestion des deux protagonistes apporte un réel intérêt à l'aventure, on regrettera surtout de ne pas pouvoir parcourir le jeu avec un autre joueur humain. Le mode coopératif se contente de proposer seulement quelques parcours prédéfinis, ou d'ouvrir une boutique pour partager ses objets avec ceux de ses amis. Il y avait pourtant une bonne carte à jouer de ce côté-là, même si l'IA est suffisamment bonne pour ne pas avoir à se plaindre de son compagnon en mode solo. A noter bien sûr la présence de techniques combinées très impressionnantes, qui mettent à contribution les deux personnages pour lancer des attaques spectaculaires et souvent dévastatrices. Plus novateur, les quêtes que vous confient un certain NPC apportent une réelle fraîcheur à cet épisode, en vous permettant de laisser momentanément de côté l'aventure principale pour mener à bien des missions de toutes sortes. Avec la présence des portraits et la progression en duo, ces quêtes font partie des éléments qui démarquent vraiment cet épisode de ses prédécesseurs. Autant de bonnes raisons de vous lancer à votre tour dans ce nouveau Castlevania qui prouve que la saga a encore un bel avenir devant elle.

Les notes
  • Graphismes18/20

    Même si le jeu conserve le style des épisodes en 2D, la 3D signale aussi sa présence à travers différents effets qui renforcent la qualité des arrière-plans. La réalisation est aussi soignée que celle de Dawn of Sorrow, mais beaucoup plus audacieuse.

  • Jouabilité18/20

    Le fait de contrôler les deux personnages en duo renouvelle habilement le gameplay, sans pour autant que celui-ci ne perde le charme des derniers opus. Les capacités de Jonathan complètent parfaitement celles de Charlotte, laissant autant de place aux armes blanches qu'à la magie. Le stylet n'est utilisé que pour poser des marqueurs sur la carte, mais il trouve une place toute particulière dans l'un des scénarios bonus.

  • Durée de vie14/20

    Encore une fois, il ne faut pas plus de 15 heures pour compléter l'aventure avec le pourcentage maximum, mais les modes cachés méritent très largement le détour en proposant de nouveaux personnages jouables, et pas n'importe lesquels. La présence de quêtes à mener à bien est également une très bonne idée qu'on aimerait retrouver par la suite. Dommage que le mode 2 joueurs ne permette pas de faire toute l'aventure en coopération.

  • Bande son17/20

    Le jeu profite d'une excellente bande-son composée de musiques que l'on garde en tête avec plaisir et qui comprennent quelques thèmes désormais cultes. Les voix anglaises peuvent être remplacées par les voix japonaises moyennant une petite astuce qui est d'ailleurs valable pour profiter du Sound Test original.

  • Scénario15/20

    Un contexte surprenant qui prend la Seconde Guerre mondiale comme point de départ pour plonger brutalement au sein du mythe transylvanien. Des rencontres inespérées et des protagonistes inattendus qui renvoient directement à la chronologie de la saga. La traduction française est beaucoup plus soignée que son homologue américaine où les grosses fautes abondaient.

Castlevania : Portrait of Ruin fera-t-il l'unanimité après l'excellente prestation de Dawn of Sorrow sur le même support ? Ca me paraît évident dans la mesure où toutes les conditions sont réunies pour combler une nouvelle fois les amateurs de la saga. Entre la progression inédite en duo, la richesse induite par les portraits et l'apparition des quêtes, on voit que rien n'a été laissé au hasard pour faire en sorte que le joueur n'oublie pas de sitôt ce nouvel opus.

Note de la rédaction

18
17.5

L'avis des lecteurs (124)

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