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Test Crusty Demons
Profil de Rivaol,  Jeuxvideo.com
Rivaol - Journaliste jeuxvideo.com

Parfois, de sombres et curieuses idées naissent des cerveaux torturés de certains développeurs, sans que l'on sache vraiment pourquoi. Chez Deep Silver, on a décidé d'utiliser l'univers des Crusty Demons pour en pervertir le concept un maximum et faire de ces bikers des envoyés de Satan, insensibles à toute forme de douleur. Entre figures improbables, cascades suicidaires et meurtres sans pitié, ce titre s'inspire tout de même de quelques références comme Flat Out ou Tony Hawk's.

Crusty Demons

S'il nous arrive de voir régulièrement tout et n'importe quoi en matière de jeux de courses, quels que soient les véhicules utilisés, il faut avouer que ce Crusty Demons bat des records en la matière. Pour ceux qui ne connaissent pas ces furieux à deux-roues, sachez qu'il s'agit de bikers repoussant les limites de l'acrobatie à moto en enchaînant les shows à travers le monde, le tout dans une ambiance très gros costauds bourrés de tatouages, entourés de babes et de fans qui ne font pas dans la finesse. De leur nom, Deep Silver a surtout retenu Demons et a construit un scénario à partir de cela. Dans le jeu, ces chers messieurs sont tout simplement immortels après avoir pactisé avec le diable qui a promis de leur rendre leurs âmes s'ils parvenaient à dépasser leurs limites et à semer la panique un peu partout dans le monde. Pour cela, ils doivent remplir toutes sortes de missions au profit de personnages peu scrupuleux. Des missions qui peuvent aller de simples records à des règlements de comptes meurtriers.

Crusty Demons
Les effets provoqués par l'utilisation de nitro ne sont pas très marqués.
Exploitation de licence oblige, on se retrouve donc dans la peau de véritables bikers, quinze au total, comme Ronnie Faisst, Kenny Bartram ou encore Seth Enslow, pour les connaisseurs. Plus que le choix d'une apparence physique, la sélection de l'un d'entre eux se fera à travers ses capacités, scindées en quatre compétences distinctes : contrôle aérien, vol, fragilité et figures. Ne partez pas avec l'idée qu'un personnage fragile ne sera d'aucune utilité puisqu'un bon nombre d'objectifs du jeu résident dans le fait de se faire le plus mal possible en s'envoyant valser contre des murs, des voitures, ou en se réceptionnant volontairement comme un pied. Les dégâts physiques sont alors mesurés par la quantité de sang perdue et le nombre de radios médicales qui rendent compte de chacune des blessures subies pendant l'accident, au niveau de chacun des membres du pilote. Un concept glauque qui devient cependant rapidement amusant au son des os brisés par l'intensité du choc et au rythme des giclées de sang. C'est là que la référence à Flat Out intervient puisque le principe de ragdoll est utilisé pour transformer ces barbares en véritables pantins démembrés, représentatifs de l'importance de la cassure des bras, des jambes et du cou. En effet, l'une des possibilités dont on jouit consiste à éjecter le pilote de sa monture en dirigeant sa course dans les airs dans le but d'aggraver ses souffrances en veillant à ce qu'il retombe le plus mal possible.

Crusty Demons
Alors là, s'il n'emballe pas de minette avec une telle posture, je ne m'y connais pas.
Attention, Crusty Demons n'est pas qu'une simulation de bikers masochistes, c'est aussi un titre qui s'appuie sur un mode scénario plus ou moins développé, constituant quasiment à lui seul la durée de vie en solo. Dans celui-ci, l'objectif est de faire le tour du monde à la recherche de missions diverses et variées à New York, Cancun, Amsterdam, Rio, Tokyo ou encore en Arizona en explorant plusieurs types de lieux, des favelas aux campings en passant par la plage ou le métro. Le souci est que la majeure partie de ces défis se révèle littéralement injouable, et ce, malgré un tutorial rapide qui fait le tour des mouvements de base à maîtriser avant de se lancer dans l'aventure. Si leur irrégularité découle de temps en temps sur une ou deux missions enfantines, elle ne gommera pas la difficulté surréaliste de banales instructions qui deviennent vite une source à de récurrents pétages de câbles. De son côté, la jouabilité de base n'est pas complètement médiocre mais la sensibilité des véhicules nous empêche de faire preuve de précision et de se servir des innombrables obstacles, rampes et tremplins à bon escient. Que l'on vous demande d'exploser des poupées gonflables survolant la ville (si si), de rouler sur des gens avec un mini-camion à glaces (je vous assure) ou de réaliser des figures complexes avec deux malheureuses touches, le bilan est trop souvent le même : la mission n'est réalisable qu'après de très nombreuses tentatives.

Crusty Demons
Plus la poche de sang se vide, meilleur est le résultat ! Sympathique comme concept !
En plus de cela, le jeu cache de nombreux bugs, grossiers pour la plupart, et nuisant gravement au gameplay. Se voulant arcade avant tout, Crusty Demons ne profite d'ailleurs pas de son concept délirant et a priori accessible pour nous permettre de se défouler en multipliant des sauts et acrobaties simplement. La combinaison des touches est mal choisie et l'utilisation de nitro sur les motos ne procure aucun plaisir, si ce n'est lorsqu'on l'emploie pour aller se crasher brutalement contre une barrière ou un muret en ciment. En réalité, tout ce qui aurait pu être un point fort du jeu devient vite une véritable plaie, la faute à une jouabilité mal dosée et à un level design complètement loupé dans sa conception. Si la liberté de mouvements dans les différents quartiers est appréciable, le manque de repères et la dénivellation des axes remettent tout en question et c'est encore une fois l'ultra sensibilité des touches (cette fois d'accélération et de freinage) qui vous jouera de mauvais tours. Dommage encore une fois puisque le ridicule volontaire des personnages est bien en phase avec le second degré avoué du jeu, et la non linéarité des niveaux permet de découvrir pas mal de bonus cachés. A partir de là, il est délicat de s'amuser avec un tel titre, si l'on se contente d'un usage solo, auquel les modes "Ruées démoniaques" (établissements de records) et "Parcours libre" (balade en ville) n'apportent finalement rien de plus.

Crusty Demons
A deux, en plus de ne pas être très jouable, Crusty Demons n'est pas fun pour un sou. On tourne en rond.
Intervient alors le multijoueur, que l'on croit salvateur. Se contentant d'un mode deux joueurs en écran splitté des plus classiques, il n'est en fait pas celui qui relèvera le niveau général du titre. Ennuyeux, banal et répétitif, il ne séduit donc pas davantage. S'il propose plusieurs types d'épreuves, celles-ci manquent cruellement de fun et d'originalité. Que ce soit au moment de participer à une course normale, d'éjecter le pilote contre des cibles disséminées çà et là, de jouer à celui qui fera la cascade la plus spectaculaire ou de se courir après en reprenant le principe de "chat", rien, mais alors rien ne divertit et justifie de s'attarder plus de quelques minutes sur ce mode en panne d'idées sympathiques et sortant de l'ordinaire. Il faut pourtant faire avec puisqu'aucun mode Online n'a été prévu en complément. Si l'on résume, Crusty Demons est unique en son genre, même s'il n'innove pas vraiment, possède une véritable identité et un univers original mais manque à nombre de ses devoirs, le premier étant de proposer une jouabilité simple et basée sur le fun. On pourra également lui reprocher la difficulté mal dosée de beaucoup d'épreuves et la répétition du multijoueur. Partant d'une idée pour le moins originale, la création de Deep Silver reste dans les starting-blocks et ne profite pas de la licence pour attirer les fans des Crusty Demons, personnages particulièrement assombris ici. Un peu trop peut-être.

Les notes
  • Graphismes12/20

    Sans être techniquement réussi, Crusty Demons s'en sort honorablement à ce niveau, puisqu'il possède une ambiance personnelle marquée et propose des animations d'assez bonne facture malgré une physique des véhicules en dents de scie. Toutefois, en y regardant de plus près, de nombreux détails ont été omis et les bugs graphiques sont assez nombreux et gênants pour être inacceptables.

  • Jouabilité8/20

    C'est en partie là que le bât blesse. La difficulté des missions est particulièrement mal dosée et la jouabilité souffre d'une hyper-sensibilité des commandes alors que les tracés exigent une certaine précision dans les déplacements. Le plaisir de jeu est absent, seul ou à deux, à une exception près : les tentatives suicides murales, ô combien jouissives.

  • Durée de vie10/20

    Si le mode scénario cache assez de missions à travers de nombreuses localités, cela ne suffit pas à gommer l'éternel souci de complexité de certaines épreuves, qui vous feront baisser les bras, quel que soit votre entêtement. Le multi n'est que le prolongement de ce constat, et ce, malgré le choix entre quinze furieux et quelques modèles de motos à notre disposition.

  • Bande son8/20

    Entre des sonorités de moteur parfois insupportables plus de quelques minutes, des morceaux sans saveur et l'absence d'un doublage français des voix anglaises, rien ne sort du lot. Terne, basique, fade.

  • Scénario/

C'est avant tout le sentiment de gâchis qui prédomine après avoir passé en revue tout ce qui peut l'être de ce Crusty Demons, une adaptation manquée des acrobaties de quelques barbares à la recherche de sensations fortes. Jouabilité imprécise, intérêt limité ambiance sonore sans originalité ont coulé ce titre, pourtant parti sur des bases intéressantes.

Note de la rédaction

8
12

L'avis des lecteurs (1)

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