
A peine l'effervescence autour des versions PC et consoles de salon retombée, PES est de retour dans un opus PSP qui doit se faire pardonner quelques errances constatées il y a douze mois. Evidemment toujours très proche de son homologue PS2 en terme de gameplay, il devra consentir de gros efforts de contenu pour gommer des manques qui ont trop souvent fait hésiter les possesseurs PSP à investir dans le jeu de Konami.

Comme c'est la tradition, nous commencerons par décortiquer cette nouvelle mouture au niveau des clubs et équipes nationales licenciés puisque Konami s'est lancé depuis quelques années dans une longue et pénible quête des licences officielles des différents championnats européens. Cette année 2006 est donc marquée par l'apparition de la Ligue 1 Orange en intégralité, noms des clubs, emblèmes, maillots et sponsors fraîchement actualisés. Les vingt clubs de l'hexagone n'exigeront plus de votre part une présence assidue dans le mode modifier pour renommer, créer, assembler. Ce ne sont pas les seules équipes à jouir de ce réalisme tant souhaité par les joueurs. En plus de la Serie A, de la Liga et de l'Eredivisie, quelques clubs continuent de profiter ou profitent pour la première fois du travail de Konami : la Juventus, Arsenal, Manchester United, le Bayern Munich, le FC Porto, le Benfica Lisbonne, le Sporting Lisbonne, le FC Copenhague, l'Olympiakos, Rosenborg, le Celtic Glasgow, les Rangers, Djurgarden, Galatasaray et le Dynamo Kiev. Ajoutez à cela quelques clubs ne possédant toujours pas leurs noms officiels comme Anderlecht, le FC Bruges, le Sparta Prague, l'AEK Athènes, le Besiktas, Fenerbahce, Boca Junior, River Plate et les Corinthians de Sao Paulo. Inversement, à part le Bayern cité ci-dessus, tous les clubs allemands ont disparu alors que tous les clubs de Premiere League sont bien au rendez-vous (bien que non licenciés)...
- Graphismes 15 /20
En dehors de l'aliasing persistant et de quelques ralentissements provoqués par la présence d'un trop grand nombre de joueurs dans la surface de réparation lors de coups de pied arrêtés, le jeu s'en tire particulièrement bien et se veut assez proche de la mouture PS2. Dommage en revanche qu'un seul stade soit modélisé et qu'on ne puisse effectuer de modifications sur les maillots des joueurs...
- Jouabilité 14 /20
Les idées du gameplay sont bonnes, l'évolution du jeu satisfaisante et le réalisme au rendez-vous plus que jamais mais il est clair que les soucis de déplacement et de combinaisons de touches en feront rager plus d'un. Si les aficionados du stick analogique s'en sortiront en bataillant un minimum, ceux qui utilisent les touches directionnelles tourneront rapidement en bourrique à cause de diagonales capricieuses. Dommage.
- Durée de vie 14 /20
Du mieux à ce niveau-là. La Ligue des Masters, bien que simplifiée, fait beaucoup de bien. Les coupes également. En revanche, d'autres modes font défaut (challenge entraînement notamment) ou se révèlent incomplets (modifier). Enfin, espérons que Konami fassent le pas vers le Online l'année prochaine.
- Bande son 10 /20
Est-ce vraiment un mal de supprimer les commentaires cette année encore lorsque l'on connaît leur médiocrité sur les autres supports ? Après avoir hésité, je répondrai oui puisque notre duo de rigolos finit par nous manquer dans une ambiance parfois digne d'un concours de pétanque cantonal.
- Scénario /
Progressant légèrement au niveau du contenu, PES 6 a encore du chemin à faire avant de s'avérer aussi indispensable sur PSP qu'il ne l'est sur PS2, la faute à une jouabilité mal adaptée à la console et à une bande-son plus que limitée. Toutefois, comment pourrions-nous ne pas le conseiller aux adeptes de simulation footballistiques ?