CONNEXION
  • RetourJeux
    • Tests
    • Soluces
    • Previews
    • Sorties
    • Hit Parade
    • Les + attendus
    • Tous les Jeux
  • RetourActu
    • Culture Geek
    • Astuces
    • Réalité Virtuelle
    • Rétrogaming
    • Toutes les actus
  • RetourHigh-Tech
    • Actus JVTECH
    • Bons plans
    • Tutoriels
    • Tests produits High-Tech
    • Guides d'achat High-Tech
    • JVTECH
  • RetourVidéos
    • A la une
    • Gaming Live
    • Vidéos Tests
    • Vidéos Previews
    • Gameplay
    • Trailers
    • Chroniques
    • Replay Web TV
    • Toutes les vidéos
  • RetourForums
    • Hardware PC
    • PS5
    • Switch
    • Xbox Series
    • Overwatch 2
    • FUT 23
    • League of Legends
    • Genshin Impact
    • Tous les Forums
  • PC
  • PS5
  • Xbox Series
  • PS4
  • One
  • Switch
  • Wii U
  • iOS
  • Android
  • MMO
  • RPG
  • FPS
En ce moment Genshin Impact Valhalla Breath of the wild Animal Crossing GTA 5 Red dead 2
Créer un contenu
Tests
  • Accueil
  • Actus
  • Tests
  • Vidéos
  • Images
  • Soluces
  • Forum
Test Eragon

Eragon : Entre film et jeu

26 873 vues
Profil de Romendil,  Jeuxvideo.com
Romendil - Journaliste jeuxvideo.com

En attentant la sortie prochaine du film Eragon, inspiré du roman de Christopher Paolini, pourquoi ne pas se familiariser avec l'univers fantastique de l'Alagaësia où demeurent les derniers dragons ? Aux commandes de ce beat'em all héroïque, on retrouve l'équipe de Stormfront qui tente de réitérer la performance réalisée avec la brillante adaptation des Deux Tours en 2002.

Eragon

En plaçant la licence Eragon entre les mains de Stormfront Studios, Sierra devait être plutôt confiant quant au potentiel du jeu, la réputation du développeur n'étant plus à démontrer après le succès du Seigneur des Anneaux : Les Deux Tours mais aussi du très bon Forgotten Realms : Demon Stone. C'est donc sans grande surprise que l'on constate que cette adaptation d'Eragon est à classer, elle aussi, dans le registre du beat'em all, qui semble être le genre de prédilection de Stormfront. Là où l'étonnement nous gagne, en revanche, c'est lorsqu'on s'aperçoit que cet Eragon est loin, très loin d'être aussi fameux que les deux titres précités, trahissant bien trop de faiblesses pour que l'on soit conquis ou même séduits durant toute la durée de la quête.

Eragon
Même enflammé, l'ennemi est trop bête pour se rouler dans l'eau.
Quelques mots sur l'histoire d'Eragon, pour commencer, le roman initial n'étant peut-être pas aussi connu qu'un tome d'Harry Potter auprès du jeune public. Le contexte présenté dans le premier volume de la trilogie de l'Héritage met en scène un jeune garçon nommé Eragon, qui va entrer par hasard en possession d'un oeuf de dragon et devenir sans le vouloir le dernier des dragonniers. A l'heure où l'Empire de l'Alagaësia est envahi par le mal, l'apparition d'un héros représente l'ultime espoir de faire échouer les plans du méchant Roi Galbatorix. Baignant allégrement dans l'heroic fantasy, l'épopée qui s'annonce, et qui est encore inachevée à l'heure actuelle, semble se prêter parfaitement à un beat'em all tel que nous le propose Stormfront. Armé d'une solide épée et de quelques pouvoirs magiques cachés sous le manteau, le joueur devra traverser 16 niveaux résumant le périple d'Eragon et de ses compagnons, et surtout leur combat contre les séides de Galbatorix.

Eragon
Les techniques spéciales sont mises en valeur par un zoom.
Le soft est donc placé sous le signe de l'action, le cheminement étant d'une linéarité telle que l'on ne peut décemment pas rester bloqué devant la simplicité des énigmes. Et pourtant, il arrive fréquemment que l'on bute bêtement à certains endroits du parcours, et que l'on perde du temps à chercher vainement un bout de corniche sur lequel s'agripper parce qu'il est invisible au milieu du décor. Ainsi, même si le jeu fait appel inlassablement aux mêmes types d'obstacles, le manque de lisibilité qui caractérise les environnements les plus sombres casse le rythme de l'action de manière trop fréquente pour ne pas devoir en parler. La progression n'est pourtant pas bien compliquée, les seules interactions possibles étant liées à la magie d'Eragon qui peut ainsi activer des mécanismes à distance ou déplacer des rochers pour construire des ponts de fortune. Très vite, la routine s'installe et on se dit que si la progression est aussi limitée, les combats ont intérêt à rehausser le niveau.

Eragon
Les phases à dos de dragon sont rarissimes.
En début de jeu, les affrontements s'annoncent d'ailleurs plutôt enlevés, Eragon étant capable d'effectuer des mouvements assez classieux en plaçant des enchaînements simples à mémoriser. Les contrôles utilisés permettent facilement d'assommer les ennemis, de les repousser en arrière en brisant leur bouclier, de les achever au sol, et même de placer quelques coups de genoux et de monter sur leurs épaules pour leur briser la nuque, à moins que vous ne préfériez les faire tournoyer avant de les pousser dans le vide. L'arc aux flèches illimitées favorise le tir au lapin sans demi-mesure, sans oublier le recours indispensable à la magie. Très puissante, cette dernière permet de lancer quelques sortilèges imparables, de brûler ses victimes et de s'entourer d'une aura protectrice durant un court instant. Se régénérant à l'infini, la magie peut également être consommée sans aucune modération, et on ne se prive pas d'en abuser compte tenu de son efficacité.

Eragon
Neutralisez le boss pour que votre compagnon puisse le frapper.
A partir de là, le manque de challenge véritable commence à nuire à ce titre qui peine atrocement à se renouveler. Les niveaux traînent inutilement en longueur, comme cette forteresse interminable à escalader, les ennemis arrivant continuellement tels des clones renaissant sans arrêt de leurs cendres. Tout ceci ne serait pas gênant outre mesure si le héros bénéficiait de techniques évolutives, comme dans les Deux Tours où chaque protagoniste gagnait régulièrement de nouveaux combos et où les points d'expérience étaient pris en compte. Dans Eragon, non seulement les personnages se jouent de la même façon (Brom et Murtagh ne sont d'ailleurs jouables qu'en mode coopératif), mais ils n'acquièrent aucun nouvel enchaînement durant votre avancée dans l'aventure. Les seules évolutions notables sont le gain de quelques pouvoirs magiques ou le renforcement des aptitudes du héros (puissance, points de vie). Le fait de pouvoir jouer à deux en coopération n'apporte d'ailleurs pas grand-chose, étant donné le manque de particularités existant entre les personnages.

Eragon
La magie permet parfois d'interagir avec les environnements.
Pour ceux qui s'interrogeraient sur la présence ou l'absence des dragons, sachez que les moments où le dragon Saphira entre en scène ne sont pas légion. Il arrive que l'on puisse simplement lui demander de l'aide lorsque le jeu nous le propose, mais les scènes où il est vraiment possible de la contrôler sont rarissimes. Tout aussi dirigistes que dans les autres niveaux, ces phases ne vous laissent quasiment aucune marge de manoeuvre, la caméra étant désespérément gérée par la console, ne vous laissant pour tâche que d'esquiver plus ou moins proprement les branches d'arbres et autres obstacles attendus. Autant dire qu'on peut quasiment jouer les yeux fermés, même s'il faut admettre que ces séquences sont plutôt bien réalisées d'un point de vue purement visuel. Au bout du compte, on a le sentiment que Stormfront a souhaité proposer un beat'em all simplifié à l'extrême pour s'adapter à un public plus jeune que pour les Deux Tours, mais le résultat est bien en-dessous de nos attentes. Sachant que notre personnage ne profite même pas des améliorations obtenues lorsqu'il revient dans un ancien niveau, on a bien du mal à trouver la motivation nécessaire pour fouiller tous les environnements du jeu à la recherche de quelques bonus cachés. D'autant que ces derniers ne donnent accès qu'à des interviews, et que seule la version Xbox 360 bénéficie de niveaux supplémentaires à débloquer. On espère donc que l'équipe Stormfront saura se ressaisir rapidement pour nous faire oublier cet accident de parcours.

Les notes
  • Graphismes12/20

    Si l'on n'y regarde pas de trop près, la réalisation tient la route avec notamment quelques phases de vol assez jolies à dos de dragon. Mais les environnements ne font pas tous preuve d'autant de finesse, les décors sont parfois trop sombres, souvent peu lisibles, et les animations pas toujours très convaincantes.

  • Jouabilité9/20

    Le soft aurait gagné à offrir une progression moins routinière en augmentant les possibilités d'interaction, et en variant davantage les énigmes proposées et les ennemis à combattre. De plus, le gameplay manque cruellement d'intérêt dans la mesure où les combos se limitent à ceux qu'on nous propose dès le début, le gain d'expérience n'étant pas non plus géré. Quant aux phases en dragon, elles sont si rares qu'on finit par les oublier.

  • Durée de vie12/20

    La durée de vie est rallongée par le fait que la plupart des niveaux s'éternisent inutilement, ce qui ne fait qu'accroître le sentiment de lassitude ressenti par le joueur. La possibilité de jouer en coopération est bienvenue, mais elle n'apporte pas grand-chose compte tenu des trop grandes similitudes entre les personnages.

  • Bande son14/20

    Le jeu propose de très bonnes musiques qui savent se mettre en valeur au moyen de thèmes épiques qui surviennent toujours au bon moment. Le doublage français est également réussi.

  • Scénario11/20

    L'histoire est difficile à appréhender dans son ensemble pour qui ne connaît ni le film ni le roman, mais l'univers est plutôt attirant.

Avec cette adaptation d'Eragon, Stormfront risque de décevoir tous ceux qui ont encore en mémoire les excellents moments passés sur Demon Stone ou Les Deux Tours. Les maîtres du beat'em all ont eu la mauvaise idée de simplifier à outrance le système de jeu pour mieux convenir au jeune public, ne faisant que rendre le tout fade et atrocement limité. A croire que la licence ne les a pas particulièrement inspirés.

Note de la rédaction

11
13

L'avis des lecteurs (41)

Lire les avis des lecteursDonnez votre avis sur le jeu !
PS2 Stormfront Studios Sierra Beat'em All
Dernières Preview
Preview"C'est un vrai match de tennis !" j'ai joué à Top Spin 2K25 et les amateurs de sport de haut niveau risquent de bien kiffer ! 12 mars, 13:00
PreviewRise of the Ronin est-il capable de concurrencer Ghost of Tsushima sur PS5 ? Premiers éléments de réponse 11 mars, 23:00
PreviewDragon's Dogma 2 est le jeu de rôle-action à ne pas manquer cette année : j'y ai joué, voilà ce qui vous attend ! 05 mars, 23:00
Les jeux attendus
1
Grand Theft Auto VI
2025
2
Dragon's Dogma II
22 mars 2024
3
Stellar Blade
26 avr. 2024
La vidéo du moment