Moi, en voyant ses visuels et son générique à la James Bond, je pensais que Glimmerati était un jeu de course mettant en scène des espions. Quelle ne fut pas ma déception en comprenant qu'en réalité pas du tout, qu'il s'agissait juste de courses visant à gagner en célébrité. Non, mais attendez, on côtoie des bombes, on traîne dans les casinos pour défier des minets au poker, moi je vous dis que c'est un jeu avec des espions hein !
Moi j'en suis sûr, c'est un espion qu'on incarne, mais c'est un agent secret, alors forcément, on ne doit pas le savoir. Et d'ailleurs ces tournois auxquels on participe, en fait ce sont des tournois d'espions, si, si. Le but de chacun des agents secret étant de parvenir à faire monter son degré de célébrité dans la haute société, sans doute afin de se préparer une couverture en béton pour leurs futures missions. Donc pour vous expliquer le concept de Glimmerati, pensez à un jeu comme Need For Speed Underground. Vous faites une course et selon votre performance, vous êtes récompensé par un gain plus ou moins conséquent de renommée. C'est de cette manière que vous ferez votre chemin dans la jet set automobile et que vous pourrez fréquenter les bombasses les plus vulgaires qui hantent les casinos du monde entier. Certaines courses pourront même vous faire gagner des prix spéciaux, ainsi l'une des premières courses spéciales vous verra foncer droit vers un bar afin de laisser votre nom sur sa carte des cocktails. Vous aurez compris le principe : tout pour la frime. Et on vous laisse en profiter avec des cut scenes verbeuses qui prennent presque plus de temps que les courses elles-mêmes.
Ce qui finalement ne me semble pas être un mal. D'abord parce que les images fixes sont forts jolies, mais également parce que les quelques phases de jeu testées pour la preview n'augurent pas un grand hit. La première fois que j'ai joué, j'ai cru que la croix directionnelle ne marchait plus. En fait le problème, c'est que la voiture a deux façons de bouger, soit elle dérive à peine, soit elle fait carrément un dérapage. Je vous laisse imaginer le bonheur dans les virages serrés qu'on a tendance à prendre en allant s'appuyer sur les autres concurrents. Avec un peu de pratique, on finit par prendre le coup, mais c'est loin d'être super agréable. Et on se demande si tout ces efforts valent la peine dans la mesure ou le jeu n'offre guère de sensations ludiques très prononcées. Ceci dit, on ne se prononcera pas trop sur ce point, allez savoir si les véhicules accessibles ultérieurement dans le jeu ne sont pas plus pêchus. Un point que l'on éclaircira dans le test, de même que celui de la réalisation et des quelques bugs qui font freezer le jeu (ceci expliquant le faible nombre de screenshots de cette preview d'ailleurs.).