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Test Splinter Cell Chaos Theory

Splinter Cell Chaos Theory : Trail High tech weapon

11 734 vues
Profil de Killy,  Jeuxvideo.com
Killy - Journaliste jeuxvideo.com

Héritier moins charismatique, mais plus polyvalent, du légendaire Solid Snake, Sam Fisher étend de nouveau sa sombre silhouette dans les réseaux terroristes internationaux. Visiblement condamnés à arborer des noms d'animaux, ces agents spécialisés dans l'infiltration se sont construits une renommée inspirant à la fois crainte et rancoeur dans les rangs de leurs ennemis, de préférence russes. Néanmoins, séparé de son compatriote par un contexte et de nombreuses années, Sam se voit dans l'obligation de faire fi de ses certitudes et de partir dans une traque à l'encontre d'une toute nouvelle menace. Teintée de nucléaire, cette dernière implique nécessairement l'utilisation d'un élément de confiance, par deux fois soumis à de telles situations critiques. Mais l'ombre déjà se retire tandis qu'une douce lueur verte s'étend sur une nuque en proie à un souffle macabre.

Splinter Cell Chaos Theory

Suivant scrupuleusement la trame des versions oeuvrant sur console de salon, cet épisode N-Gage s'offre le luxe d'être le premier de la série à s'afficher en 3D sur portable. Les mauvaises langues qui s'étaient donc gaussées à la vue de la représentation en 2D du précédent opus égalant une GBA assez bien exploitée, peuvent désormais cesser leurs griefs et admirer la carrure imposante de Sam se déplacer lestement sur leur plate-forme de jeu favorite. Un tour de force qui fait naître un respect immédiat face à la présence de cette 3D, permettant la venue d'une mise en scène, qui si elle n'est pas encore digne d'un Metal Gear Solid sur PSone, a le mérite de donner un certain relief aux différentes situations rencontrées. Faisant preuve d'une souplesse et d'une animation intensément surprenantes, l'agent secret aux ordres de Third Echelon ne vous conférera aucun sentiment de frustration quant à son panel de possibilités ou encore sa science de l'escalade en milieu hostile. Chaque mouvement aboutit à une décomposition d'action convaincante, rappelant sincèrement le côté félin du grand Sam dans ses premières aventures discrètes sur consoles de salon. Evidemment, vous ne retrouverez pas la précision commune à ces dernières, mais vous n'aurez pas de raison particulière de ressentir une jalousie profonde. Vous pourrez d'ailleurs faire l'expérience du souci qualitatif lié aux diverses attitudes de votre héros, lorsqu'il vous arrivera de soulever un corps afin de le déplacer dans un endroit à l'abri de toute luminosité. Il se dégage une réelle fluidité de ce léger déhanchement. Dans un même ordre d'idées, notre valeureux héros s'avère aisément reconnaissable, souligné par une modélisation de grande qualité et un niveau de détail suffisamment correct pour être mis en valeur.

Splinter Cell Chaos Theory
"Oui, bonjour ? Non, ce n'est pas moi, c'est un type qui me l'a posé sur l'épaule et qui s'est sauvé !"
Malheureusement, ce n'est pas le cas des personnages secondaires qui se fondent dans un amas de pixels difficilement identifiable, ne prenant une quelconque forme que de très près. Il vous sera d'ailleurs délicat à de nombreuses reprises de distinguer un garde d'un pan de mur ou d'un poteau. Une donnée qui ne vous sera donc pas d'une grande aide durant votre tentative d'infiltration. D'autre part, il est assez gênant d'être tout le temps encerclé de pixels gros comme le poing, nuisant quelquefois à la bonne appréhension d'une silhouette ou d'un passage dérobé. Toutefois, il ne faut pas tomber dans une mauvaise foi évidente. En effet, bien que la 3D soit sujette à critiques, n'oublions pas que nous sommes sur portable, et qu'en l'état le résultat est plutôt convaincant, surtout au niveau des décors. Effectivement, les différents environnements à l'étendue vraiment importante ne manquent pas de variété, et s'inscrivent tous dans un rendu relativement agréable, équivalent celui du probant Elder Scroll sur la même machine. Néanmoins, il est regrettable de se soumettre aux mêmes écueils que ce dernier, à savoir de nombreux ralentissements dès que quelques animations s'inscrivent à l'écran, accompagnés d'une flopée de bugs d'affichage. Enfin, et cet aspect tient plus à l'ergonomie défaillante de la N-Gage qu'à autre chose, le champ de vision est cruellement réduit. Déployé tout en hauteur l'écran de jeu ne permet pas d'apercevoir précisément sur les côtés, ce qui provoque une angoisse désobligeante obligeant sans cesse à recadrer la caméra et à avancer dans une prudence certes logique, mais bien trop mise en avant de ce fait. C'est donc à tâtons que l'on progresse au gré de niveaux dotés d'un level-design ludiquement très intéressant, servant à donner la possibilité d'essayer les techniques de Sam.

Splinter Cell Chaos Theory
Quand Sam a perdu les clés, sa femme préfère qu'il frappe avant d'entrer...
Rompu au tir de précision et au combat de proximité, l'agent Fisher emploie ces deux manifestations de sa condition de militaire avec un équilibre subtil. Tout d'abord, intéressons-nous à la gestion des armes. Fournies au début de chaque mission, ces dernières seront vos seuls outils offensifs autorisés. Pas question donc de ramasser nonchalamment des AK-47 et autre FAMAS pour seconder une puissance de feu de moindre importance. Vous n'êtes pas là pour effectuer un massacre, mais bel et bien pour collecter des informations et rapatrier des ressortissants. Toutefois, et comme précisé par votre supérieur, vous avez la possibilité de requérir la cinquième liberté, c'est à dire le permis de tuer. Pour cela, vous trouverez des munitions en assez grand nombre dans les armureries ennemies (logique) ou dans des pièces plus quelconques. Vous apprendrez par la suite que rien ne vaut une balle inoffensive, neutralisant votre cible pendant quelques secondes, et vous permettant de vous emparer d'elle. Les cartouches létales attirant souvent l'attention, si tant est que vous ratiez votre cible. D'autre part, vous découvrirez aussi des projectiles spécifiques, servant par exemple à désactiver des caméras de surveillance durant un court laps de temps, ou encore des sortes de boules optiques s'accrochant sur les murs et autres obstacles, pour pouvoir filmer les faits et gestes de tel ou tel garde. Dans le registre physique maintenant, il est bien évidemment toujours possible de s'approcher furtivement d'un opposant pour le saisir et l'entraîner derrière un tas de caisses ou des buissons suivant votre inspiration du moment. Ensuite plusieurs choix se donnent à vous. En premier lieu l'étranglement, laissant votre cible inconsciente et allongée, et un second lieu l'égorgement, bien moins respectueux, mais éminemment plus radical. A côté de cela, vous aurez encore une fois droit à l'apparition d'un menu contextuel vous proposant d'interroger votre proie. Simple d'accès et intuitif, ce système de choix opère aussi bien dans ce cas de figure que durant l'ouverture d'une porte ou l'activation d'un ordinateur. Un subterfuge ingénieux, permettant de libérer des touches prises d'assaut par les nombreuses possibilités de Sam.

Splinter Cell Chaos Theory
Certaines situations doivent être minutieusement réfléchies pour ne pas déclencher l'alarme
Effectivement, votre psychopathe de service démontre un talent certain pour le travail du corps. Pouvant se dissimuler au coin d'un mur, regarder derrière un angle, grimper sur des obstacles, se suspendre à une corde, se servir d'un mur pour se propulser ou encore emprunter une échelle, l'espion tout de noir vêtu peut visiblement faire face à n'importe quelle situation. J'ai bien dit "visiblement". En effet, et ce encore une fois à cause de la raideur de la croix directionnelle de la N-Gage probablement sponsorisée par un collectif d'ostéopathes, il est relativement problématique de régir avec rapidité face à une fusillade dirigée contre soi. Se heurtant aux coins de murs en désirant aller tout droit, tout en ne pouvant pas se relever en moins de trois secondes compromet énormément une fuite. Quand en plus la caméra prend un malin plaisir à se placer devant vous, et qu'il n'est possible de la recarder qu'avec les boutons 4 et 6, imaginez un peu le calvaire. Et si vous pensez qu'il est aisé de répliquer par le feu, abandonnez tout de suite cette option, sauf si vous êtes suffisamment loin. En fait, le temps de se placer en mode attaque, de choisir ses munitions, et de tenter de viser correctement avec le pavé multidirectionnel, la mort a déjà fait son oeuvre. Effectivement, cela force à rester discret et subtil, ce qui est véritablement la manière de jouer la plus digne d'intérêt, mais on aurait apprécié la simple possibilité de s'en sortir tout de même dans le cas contraire. Heureusement que les compositions fantastiques et inspirées d'Amon Tobin permettent de donner l'envie de se réinvestir dans le soft, qui sans cela aurait parfois du mal à nous tenir en son ambiance noire et intrigante. Au final donc, le vieux Sam, malgré son dynamisme et sa légendaire force souffre de rhumatismes qui ternissent un peu son image de héros indiscuté, sans toutefois le plonger dans les abîmes de la retraite précaire. Un bon titre, mais qui ne fera pas date dans les annales de la N-Gage.

Les notes
  • Graphismes14/20

    Assez impressionnants pour une console portable, les graphismes de Splinter Cell troisième du nom souffrent cependant d'un manque de finesse nuisant grandement à la lisibilité de l'ensemble. Il est bien évident que l'on ne peut pas demander à une N-Gage d'égaler une PSP, mais il est vraiment gênant de passer son temps à se demander si ce que l'on observe à quelques mètres est un garde où un pilier. Toutefois, et à défaut des autres personnages, Sam s'avère correctement modélisé et détenteur d'une animation fluide et très agréable.

  • Jouabilité12/20

    Offrant de nombreuses et intéressantes possibilités, le gameplay s'avère éminemment intuitif, et pensé pour donner au joueur un accès immédiat aux touches nécessaires sans trop compliquer le cheminement. Malheureusement, les réactions assez mollassonnes de Sam ne permettent pas de profiter pleinement du système. Vous aurez en effet bien vite fait de vous retrouver démuni devant un soldat ennemi qui vous tuera de trois balles. De plus, la croix directionnelle de la console de Nokia n'est pas du tout ergonomique et vous confrontera à des problèmes que le jeu ne méritait pas.

  • Durée de vie15/20

    Doté d'un nombre de missions conséquent, Splinter Cell Chaos Theory, vous donnera du fil à retordre. Très peu permissif et vraiment axé sur l'utilisation de la furtivité, le schéma de progression vous obligera à rester sans cesse sur vos gardes, provoquant une agréable tension tout au long du jeu. Si seulement elle ne pouvait pas être aussi liée avec la maniabilité. De plus, le mode coop et la possibilité de se connecter dans le même temps au N-Gage Arena double le plaisir de jeu sur la longueur.

  • Bande son16/20

    Malgré le son peu convaincant de la N-Gage, les compositions d'Amon Tobin s'avèrent tout aussi enivrantes et puissantes que celles présentes sur ses albums "classiques" sous le label Ninja-Tune. Une B.O originale et forte, qui s'intègre extrêmement bien dans la thématique du jeu. Les effets sonores quant à eux, se révèlent fort bien rendus, participant de concert à l'atmosphère générale.

  • Scénario14/20

    Tom Clancy est aux manettes, on peut donc s'attendre à un savoureux mélange entre scènes épiques et complots méticuleux. Mais par contre, je n'ai pas encore vu de chars russes. Un bon signe ?

Faisant ses débuts en 3D sur N-Gage, ce tout dernier opus de la série Splinter Cell déçoit un tant soit peu. Loin d'être un mauvais jeu, celui-ci contient pourtant des lacunes handicapantes qui vous empêcheront de bénéficier d'un plaisir ludique constant et puissant. Proposant des défauts de lisibilité et une maniabilité contraignante du fait de la croix directionnelle de la N-Gage associée à une gestion des caméras peu agréable, le titre de Gameloft pourra vous charmer, à condition de ne pas posséder une autre version de Chaos Theory. Espérons que Sam nous revienne dans une plus grande forme.

Note de la rédaction

14
16.3

L'avis des lecteurs (11)

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