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Test Richard Burns Rally

Richard Burns Rally : Trailer d'annonce

11 208 vues
Profil de Killy,  Jeuxvideo.com
Killy - Journaliste jeuxvideo.com

Il est bien connu que la majeure partie du monde vidéoludique fonctionne sur un principe de mode, recueillant au gré des innovations les nouvelles bases sur lesquelles seront cultivées les productions de demain. Est-ce alors un hasard si après la franchise Colin McRae nous nous retrouvons aujourd'hui face à un Richard Burns Rally, dans le monde dynamique du rally automobile ? Secrètement désireux de ravir les instants de gloire de son concurrent et néanmoins compatriote, ce dernier s'est muni de tous les atouts nécessaires à la poursuite de ce but clairement avouable. Le problème n'est cependant pas de posséder les arguments, mais de savoir les utiliser.

Richard Burns Rally

Dans l'univers sensationnel et peu avare d'effets divers et variés des jeux vidéo, certains titres se démarquent immédiatement par une touche personnelle, une particularité asseyant sa différence. Richard Burns Rally fait partie de ce groupe très fermé, proposant dès son introduction un parti pris graphique original. Arborant un design corroborant les tendances actuelles, fouillé et agrémenté de lignes pures, il convainc le joueur à s'aventurer plus en avant, dans les méandres d'un univers d'huile et de pistons. Néanmoins, ne croyez pas pour autant que l'accession aux fondements même d'un sport demandant doigté et sang froid soit une simple question de volonté ou de motivation. Se laisser glisser vers les futurs plaisirs de circuits tortueux mérite une implication significative. En effet, il vous incombera de former vos réflexes et votre vision du terrain au sein d'une école de pilotage mettant à votre disposition différentes épreuves thématisées. Du freinage sur gravier, à la gestion de la boîte de vitesse, les rudiments du pilote débutant vous seront exposés de manière très didactique par le biais de commentaires et de vidéos clairs et concis. Une très bonne entrée en matière pour les novices et pour ceux désirant tout simplement s'initier à la conduite présente dans le dernier né du studio SCI Games. Toutefois après l'enchantement décanté tout au long de cette formation accélérée, vous aurez soudain tendance à serrer les dents tout en maugréant vivement contre l'étape quasi finale de votre entraînement, à savoir une course chronométrée, dont le temps de référence ne doit surtout pas être dépassé. Une formalité si l'on s'en tient à la description, un parcours du combattant lors des essais de pilotage. Il faut pratiquement avoir effectué une spéciale entière pour espérer réaliser un temps correct sur ce qui n'est pourtant qu'un circuit d'entraînement. Un inversement de progression dommageable, qui s'il ne remet pas en cause la qualité manifeste de ce mode, implique une frustration notable. D'aucun serait tenté de ressentir cette péripétie comme un présage.

Richard Burns Rally
Il y a toujours des volontaires pour vous remorquer.
Une fois convenablement énervé, et détenteur de la tant attendue permission de concourir au niveau international, vous voilà prêt à partir à l'assaut du vaste monde, incarné en 6 étapes comprenant elles-mêmes 6 spéciales. Un total de 36 courses donc réparties de l'Australie au Japon, en passant par la France et les États-Unis, sans oublier le Grande-Bretagne et la Finlande. Les environnements traversés s'avèrent par conséquent variés, renouvelant sans cesse votre appréhension du terrain. Parfaitement en accord avec le pays hôte, ces derniers souffrent malheureusement d'un rendu graphique peu convaincant, du moins mal équilibré. On côtoie de ce fait une végétation basse modélisée de manière lacunaire, laissant entrevoir les errances des programmeurs, associée à des arbres véritablement crédibles, comptant parmi les plus réalistes oeuvrant en un titre du type de celui qui nous intéresse aujourd'hui. De même, les textures, en particulier celles en rapport avec les surfaces sur lesquelles vous roulez, ne demeurent pas concluantes, accusant une carence de détails flagrante et une variété discutable. Tout au contraire, les décors occupant le fond des paysages au coeur desquels vous tentez de ridiculiser vos adversaires, font preuve de finesse, et participent activement à la vraisemblance du parcours. Tout comme d'ailleurs l'utilisation de brins d'herbes octroyant au tapis végétal un relief intéressant et particulièrement immersif.

Richard Burns Rally
Dommage qu'il n'y ait personne aux abords de ce cours d'eau.
La modélisation des véhicules est quant à elle d'une qualité plus que satisfaisante, donnant à voir une application indiscutable, que ce soit sur la volonté d'afficher nombre de petits éléments nécessaires à l'aspect concret du monstre mécanique, ou sur le souci de la gestion des pièces inhérentes à la carcasse métallique. De fait, il n'est pas rare de profiter de la déformation d'un amortisseur, ou tout simplement, et plus violemment de la chute de son pare-choc. En outre, la réflexion des lieux environnants sur les vitres lisses et luisantes des bolides aux multiples sponsors, parvient sincèrement à forcer l'admiration, bien que des disparitions inexplicables d'arbustes aient lieu alors que vous jureriez être passé en dessous. Les effets climatiques enfin, alliés à une utilisation des ombres portées de très bon aloi, procurent indubitablement l'impression de lutter contre une météo capricieuse et parfois agressive. On ressort donc de ce voyage au sein de la couche externe de Richard Burns Rally un tantinet désabusé, et clairement surpris à l'écoute de ce que mettait en avant l'éditeur. Un sentiment diffus de finition instable flotte alors. S'envolera t-il sous le souffle du gameplay ?

Richard Burns Rally
La voiture est bientôt bonne pour la casse.
Et bien, au risque de dévoiler trop rapidement la réponse, non. Les raisons sont par ailleurs multiples. Commençons en premier lieu par des aspects qui peuvent paraître représenter des détails, mais qui ont leur rôle à jouer dans la déception globale. Tout d'abord la quantité de vues disponibles, allant de paire avec l'apparence de ces dernières, entre dans la liste des barrières que le soft s'impose à lui-même. En effet, seulement au nombre de trois, délaissant une caméra qu'il aurait été judicieux de placer un peu au-dessus du véhicule, celles-ci paraissent un tant soit peu mises en place hâtivement. Vous disposez bien évidemment d'une vue externe, d'une seconde interne (au niveau du capot, la plus intéressante), ainsi que d'une troisième, située à l'intérieur du cockpit, sans la présence du volant, ou de quoi que ce soit se trouvant logiquement dans une voiture de rallye. Sans être dramatique, ces égarements nuisent un petit peu à la confiance placée dans le soft. Mais le fondement du problème n'est pas ici, il se situe dans la gestion des dégâts paramétrables via quatre possibilités. Elles sont les suivantes : Aucun (pas d'affectations de performances, ni de déformations), Sans (déformations visibles seulement), Réduits (déformations, et pannes mécaniques moyennes) et pour finir Réaliste (déformations et toutes sortes de pannes possibles et imaginables). L'embarras du choix vous est donc placé entre les mains.

Richard Burns Rally
Les courses folles se terminent souvent comme ça.
Une bonne chose, si seulement l'intérêt ne devenait pas aussi variable suite à cela. Pour résumer, si vous désirez participer aux championnats sans la prise en compte des ennuis mécaniques, vous allez être mis en relation avec un titre totalement arcade, autorisant n'importe quelle pirouette à trois mètres du sol, sans pénalisation spéciale, mis à part une dégradation de la ligne de votre jolie acquisition motorisée. Si par contre votre rêve est de l'emporter en bravant les conditions les plus ardues, vous devez être paré à perdre une course sur un simple effleurement de buisson décidément dur comme une dalle de béton. La moindre glissière endommage dangereusement votre monture, et il m'est arrivé de mettre le feu à cette dernière en heurtant une barricade en bois à seulement 50 ou 60 KM/H. Si encore elle avait résisté au heurt, il fut logique d'accepter cette situation, mais la barrière s'est vu déchiquetée promptement. Notez qu'il est tout de même possible de réaliser des sauts vrillés loin de la terre ferme dans ce mode-ci également. Dure vie pour une simulation "poussée". Le juste milieu serait visiblement le mode réduit, autorisant quelques libertés, sans pour autant faire fi de l'intérêt. Il est effectivement véridique que cette option demeure celle procurant le plus de plaisir, conservant toutefois les écueils relatifs au système de collision. Il est de bon ton, par contre de remarquer le travail majeur des développeurs concernant le moteur physique des voitures de légendes arpentant les pistes chaotiques et routes sinueuses de contrées enchanteresses. Prenant en compte les aspérités et les creux, ce dernier joue de manière crédible sur le transfert de masse, vous obligeant à maintenir une attention constante au long de vos pugilats routiers. Il vous faudra de même éviter les braquages et contre-braquages violemment effectués, dans le soucis de conserver une once de stabilité. La simulation renaît ainsi.

Richard Burns Rally
Suivez scrupuleusement les conseils du copilote.
Vraiment attractif, le pilotage n'en demeure pas moins diminué par le survirage excessif des modèles présents (à savoir les principales écuries mondiales, Subaru, Citroën, Peugeot, Mitsubishi, etc...), que ce soit sur une boue à fort potentiel poisseux et glissant (logique), ou sur asphalte (moins logique). Une différence se fait bien sûr sentir, mais pas autant qu'elle le devrait, au grand dam des pilotes émérites peuplant vos rangs. Ceux-là même qui seront aux anges en découvrant la précision des réglages possibles. Chaque composantes de votre partenaire d'acier peut subir une modification, souvent dosée au millimètre. La pression des pneus, des amortisseurs, la force des freins, aucune notion n'est laissée de côté. Une exhaustivité bienvenue, qui peut paraître austère et rédhibitoire pour certains. Toutefois, le manuel du jeu explicite très convenablement les tenants et les aboutissants de ces termes techniques. Il n'appartient alors qu'à vous de passer de longues minutes dans ces menus emplis de statistiques et de symboles. Enivrant. On ressort donc une nouvelle fois déstabilisé de cette visite dans les entrailles de la simulation de course automobile. Intransigeant dans sa prise en main destinée à combler les professionnels de la conduite (qui plus est en configuration réaliste), et dans les réactions des bolides, criantes de réalisme, Richard Burns Rally permet à côté de cela des cascades inexpliquées, ainsi qu'un système d'assistance peu crédible. S'il vous arrive de chuter dans un fossé, en contrebas de la route, par exemple, une option inédite et bien pensée s'offre à vous. Vous pouvez faire appel au public pour vous sortir de cette mauvaise situation. Trois hommes accourront dans le but de vous extraire diligemment de votre fosse. Ils soulèvent donc votre véhicule, le transporte sur plusieurs mètres, grimpent une pente à 8 pour cent, pour vous disposer amoureusement sur le tarmac humide. La réaction immédiate de la majorité des personnes présentes devant une scène semblable est de s'écrier : "C'est n'importe quoi !" J'ai fait le test, essayez chez vous. Et ce ne sont pas les défis en tête à tête contre un Riri survitaminé qui vous pousseront à mettre cela de côté.

Si l'on devait définir ce titre au final, cela prendrait cette forme. Une tentative de simulation de bonne qualité, mais relativement déséquilibrée, qui aura sans doute du mal à trouver son public. Je conseille enfin aux accros d'un réalisme exacerbé d'essayer cette production avant de l'acquérir, ils seront peut-être surpris, par rapport aux promesses déclamées.

Les notes
  • Graphismes14/20

    Il est difficile de se focaliser sur une note dans ce cas présent tant un aspect peut en chasser un autre. Les textures et l'ensemble des objets modélisés au sein des environnements présents dans le titre ne s'avèrent que peu probants, manquant cruellement de détails et de finesse graphique. Les arbres ou les décors de fond quant à eux surprennent et enchantent. La recherche d'un certain réalisme, à travers l'utilisation de brins d'herbes saillants par exemple ou de l'impression chaotique de certaines pistes délaissées demeure honorable et joue en la faveur du soft. Décevant tout de même, malgré une localisation des dégâts correcte.

  • Jouabilité12/20

    Encore une donnée difficilement quantifiable. Variant du tout au tout suivant le degré de réalisme désiré, le gameplay peut s'avérer soit totalement invraisemblable, soit d'une précision chirurgical. Malgré tout, les écueils notables récurrents, brisant un tant soit peu la volonté de simulation première, aiguillent sur la voie de la déception. Pas vraiment en accord avec ses aspirations, et malgré une conduite agréable une fois domestiquée, Richard Burns Rally, laisse un arrière goût d'incomplet dans la bouche. Dommage, vraiment, à la vue des multiples réglages possibles. Il y avait de l'idée.

  • Durée de vie14/20

    Les 36 courses demanderont un investissement personnel non négligeable avant d'être achevées, et la possibilité de débloquer modèles de voitures et circuits jouables en mode rallye simple et saison (pour les bolides), vous tiendra un haleine un bon moment. Le mode multijoueur, jusqu'à 4, bien que rapidement lassant, participe à la durée de vie générale de l'ensemble.

  • Bande son15/20

    Les effets sonores relatifs aux efforts de la carrosserie et à l'environnement extérieur s'avèrent de très bonne qualité, amenant rapidement une dimension immersive. Néanmoins, le doux son des moteurs ne parvient pas à nous plonger concrètement dans la course. Les compositions musicales sont quant à elles bien construites, et peu redondantes, collant admirablement avec le contexte.

  • Scénario/

    -

Présentée comme la simulation ultime, le renouveau du jeu de rallye, Richard Burns Rally ne parvient pas à convaincre de ses aspirations, malgré de bonnes idées et une prise en main demandant des efforts constants. Contenant en trop grand nombre des errances indiscutables et n'arrivant pas véritablement à se trouver une finalité, le soft estampillé SCi Games reste entre deux eaux. Un mauvais équilibrage est à la base de cette "déchéance". Non que le titre soit mauvais, mais son absence de finalisation, et son manque de profondeur ne peuvent le conduire sur les hautes marches du podium. Une alternative intéressante si vous venez de terminer récemment Colin Mc Rae 4 ou WRC 3. Un genre nouveau qui ne demande qu'à s'affiner. Espérons un deuxième épisode, s'axant convenablement. Gauche léger sur droite dure.

Note de la rédaction

11
15.7

L'avis des lecteurs (12)

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