N'en déplaise à toutes les mauvaises langues qui comptaient déjà s'acharner sur le prochain Tony Hawk, le nouvel opus apporte pas mal de changements à la série. Allez, rien que pour vous, un petit aperçu de ce qui nous attend le mois prochain.
Tony Hawk Underground marque un grand virage pour la série de skate la plus vieille de l'univers. Finis les niveaux sans rapport entre eux. Terminés les skaters professionnels à diriger. Désormais, vous incarnez un jeune ado plein de fougue qui cultive l'espoir de pouvoir vivre un jour de sa passion : l'ostréiculture. Surveiller les marées, choyer ses petites huîtres, vérifier la salaison de la mer... Un rêve qui trotte dans la tête du héros et qui berce chacune de ses nuits depuis déjà de longues années. Heu... Attendez, j'ai comme un doute, là ? Laissez-moi vérifier quelque chose. Mais qu'est ce que... ?? Qui a laissé traîner Oyster Simulator 0.7 sur mon bureau ? Sûrement un coup de notre breton Logan, ça. Je me vengerai. Hum, je reprends. Tony Hawk Underground nous place bien sûr aux côtés d'un jeune skater plein d'avenir. On suivra son parcours de sa petite ville paumée au fin fond du New Jersey jusqu'aux plus grands skate-parks de la terre.
Le mode principal se découvre comme une vraie histoire divisée en chapitres, avec des cinématiques (utilisant le moteur du jeu) pour faire avancer le scénario. Après avoir modélisé son avatar exactement comme on le souhaite (sexe, cheveux, tenue, corpulence...), on part à l'assaut de notre quartier. Un peu à la manière de l'épisode précédent, on tape la discute avec les personnes autour de nous pour obtenir des objectifs. Ces derniers sont assez variés, même si on retrouve toujours les classiques du genre (tricks à passer, total de points à atteindre). Cela dit, cette fois, les objectifs s'intègrent au scénario et ne sont plus aussi farfelus qu'avant. On vous demandera par exemple de coller des flyers pour l'arrivée d'un skater en ville, de récupérer du matériel volé, de promener le chien du voisin, d'impressionner les skaters locaux afin de décrocher un sponsor et même de conduire une voiture !
Au fil du jeu, vous côtoierez plusieurs skaters professionnels (ceux des épisodes précédents en fait) qui vous prendront sous leur aile si vous faites le nécessaire pour vous faire remarquer. Ces derniers vous permettront d'accéder à du meilleur matos (planches, roulettes...) et de trouver des sponsors plus aisément. La gestion des statistiques se fait naturellement. Plus besoin de ramasser des jetons dans les niveaux. Tout évolue naturellement, suivant vos performances. Usez et abusez des ollies, et vous verrez que votre personnage finira par sauter plus haut.
Grosse nouveauté dans la série, on peut maintenant prendre sa planche sous le bras et parcourir les vastes niveaux à pieds ! Cette possibilité peut servir pour enchaîner deux tricks. Imaginez le truc. Vous prenez une rampe, faites un magnifique Transfert Flamingo, réception Revert, puis hop, vous vous emparez de la planche et allez courir vers la rambarde la plus proche pour grinder et ainsi continuer vos acrobaties. Dément ! Grâce à cette méthode, les tricks n'en sont que plus longs et plus impressionnants ! Vous vous en doutez, vous ne pourrez pas courir indéfiniment pour coupler des figures entre elles. Dès lors qu'un trick sera fait et que vous décidez de courir, un petit chrono apparaîtra et vous signalera le temps qu'il vous reste pour remonter sur votre planche sans perdre les points déjà engrangés. Certains objectifs se dérouleront exclusivement à pieds. Il s'agira alors d'escalader des maisons ou de ne pas se faire repérer par une bande de voyous. Ah, infiltration quand tu nous tient...
Dans le menu des options, on retrouve la plupart des options déjà présentes dans les quatre volets précédents (free skate, mode deux joueurs, éditeur de persos et de parks). On trouve aussi quelques nouveautés fort sympathiques comme un éditeur de tricks simple d'accès et super efficace ainsi qu'une option pour créer ses objectifs (en fait modifier ceux existants déjà). Bref, Tony Hawk Underground s'annonce on ne peut mieux. On l'attend pour la mi-novembre, le 14 exactement.