A priori, même si je ne les ai pas vus souvent ces dernières années, les vers de terre n'ont pas beaucoup évolué depuis leur premier pas sur la scène vidéoludique. Ils en sont toujours à régler leurs guéguerres fratricides à coups de lance-roquettes, de missiles, de grenades à fragmentation, de dragon punch, de mortiers, et de toute sortes d'armes aussi débiles que rigolotes (les « banana bombs », les moutons explosifs, les simples pichenettes...). Je suis donc tenté d'écrire que rien n'a changé depuis le premier Worms. Et je ne vais d'ailleurs pas me gêner pour l'écrire. Rien n'a changé depuis le début. Voilà c'est dit !

Pour ceux qui ne connaissent pas encore les lombrics belliqueux, on peut rappeler que les parties consistent en des affrontements d'équipes de quatre vers. A tour de rôle, on contrôle ses asticots et on tente une action pour éliminer son adversaire. Quand c'est notre tour de jouer, on peut par exemple tirer avec une arme à feu, pousser un autre ver dans le vide, utiliser un jetpack pour atteindre des sommets inaccessibles, poser une mine, demander une attaque aérienne, etc, etc. La nouveauté de cet épisode (parce qu'il y en a quand même une !) c'est que les combats se jouent désormais sur des terrains en 3D. Quelle différence cela apporte-t-il au gameplay ? Absolument aucune si ce n'est qu'il est désormais plus délicat de contrôler son asticot sur une fine passerelle et qu'il est aussi plus difficile de repérer ses ennemis. Mis à part ces points, on retrouve rapidement ses instincts de survie dans cet univers miniature. Les modes de jeux sont nombreux et comprennent entre autres un mode campagne composé de plusieurs missions à remplir. Mais quand on voit que la première d'entre elles consiste en un remake ver-de-terrien du débarquement de juin 44 (avec vers de terre allemands et tout et tout !), on nage en plein mauvais goût. Mieux vaut alors se tourner vers les options multijoueurs. Depuis toujours, c'est là que Worms montre tout son potentiel de toute façon. Pour les amateurs, le jeu sera disponible pile poil pour Halloween, le 31 octobre.