
Apparu en Juin 2002 sur Xbox, Hunter The Reckoning s'était montré à la fois jouissif et très répétitif pour reprendre la conclusion de Romendil lors de son test. Et voilà qu'un peu plus d'un an après la série se voit agrémentée de nouveaux épisodes dont un sur la PS2, le monolithe noir accueillant donc ici une série toute nouvelle mais pas vraiment belle. Misant à tout prix sur une action à outrance, Hunter : The Reckoning Wayward reprend donc ce qui a fait le « succès » du premier épisode et se présente plus que jamais comme un Gauntlet-Like avec tout ce que cela implique.

Hunter : The Reckoning Wayward, c'est avant tout une forte notion de répétitivité qui quelque part dessert le jeu auquel elle est rattachée. Voilà c'est dit. Maintenant, on ne pourra véritablement montrer du doigt cet aspect des choses tout en huant les programmeurs puisque le jeu de Vivendi assume pleinement son statut d'actionner (si je puis dire) en reprenant les grands préceptes du beat'em all de l'époque Gauntlet. Ainsi nous avons 5 mercenaires dont le seul but sera de dézinguer le plus de monstres possibles en réussissant divers objectifs (de la destruction de véhicules pour se frayer un passage à la récupération de plusieurs items en passant par le passage à tabas d'un boss...). Les missions se passent dans des niveaux fermés et après avoir récupéré une carte de l'endroit où vous évoluez vous commencerez votre vendetta zombiesque. Et bien voilà mine de rien je viens de résumer en quelques lignes tout ce qui compose le jeu. Sur ce je vous laisse... Ha hem oui, le regard noir de Lightman me fait comprendre qu'il faut que je poursuive un peu plus en profondeur mes investigations. Ok boss !
Que dire de plus si ce n'est que ce nouvel Hunter fera les yeux doux aux joueurs qui ne jurent que par l'action. Malheureusement tout ceci est bien redondant et vu que la réalisation n'est pas vraiment à la hauteur, on aura tôt fait de plutôt se pencher vers un autre beat'em all d'autant que ce n'est pas ce qui manque sur PS2.
- Graphismes12/20
A l'heure où beaucoup de développeurs maîtrisent bien la PS2 et nous sortent des jeux somptueux, ce Hunter fait un peu pitié à voir. Les effets spéciaux sont diablement limités, le choix des armes n'est pas énorme, les décors sont un peu sombres et guère originaux. Quant au look des personnages, mouais, hormis le prêtre guerrier qui me plaît bien, ses compagnons manquent singulièrement de charisme. L'aliasing est aussi de la partie et le seul bon point est le fait que le jeu puisse afficher à l'écran un nombre conséquent de zombies sans baisse de frame rate.
- Jouabilité14/20
Les angles de caméra nuisent à la visibilité d'ensemble, ces derniers nous empêchant souvent de voir les ennemis arriver vers nous et les touches de la Dualshock 2 sont moyennement utilisées avec notamment l'utilisation des gâchettes pour tirer où l'utilisation des deux sticks pour avancer, straffer et tirer en même temps.
- Durée de vie13/20
Les niveaux se finissent assez rapidement mais vu que vous ne possédez pas beaucoup de Continue et que certains boss sont retords vous aurez tout de même besoin de quelques heures pour boucler The Wayward. Le mode deux joueurs viendra renforcer malgré tout un peu la longévité du titre.
- Bande son14/20
Des bruitages tout ce qu'il y a de moins impressionnant et des musiques assez sympathiques qui collent bien à l'ambiance gothique et gore du soft. Les doublages étaient en anglais dans la version testée et on espère qu'une localisation aura lieu lors de la sortie du titre.
- Scénario11/20
Se passant deux ans après les événements du premier épisode, on nous ressort une ville assaillie par des hordes de démons. Ceci dit, les cinématiques sont plutôt nombreuses et bien réalisées.
Aussi paradoxal que cela puisse paraître, ce beat'em all est quelque peu soporifique malgré le fait qu'on passe son temps à tirer et à sabrer à tout-va. La réalisation de Wayward laisse vraiment à désirer, le gameplay aurait mérité d'être revu et comme le jeu est diablement répétitif (si les ennemis ne sont pas en nombre infini c'est du pareil au même) passer à côté de ce titre sera une bonne chose à moins d'être un fan absolu d'action à outrance.