Autant être honnête avec vous. Par respect pour les familles des développeurs, nous comptions passer sous silence la sortie PSX de Paris-Marseille Racing 2. Mais que voulez-vous, en le voyant toujours en rayon dans les supermarchés, on n'a pas pu résister à la tentation. Plus par devoir moral qu'autre chose d'ailleurs. Loin de nous l'idée de casser du sucre sur un pauvre éditeur dénué de tout talent créatif et artistique.
Davilex commence à avoir un sérieux passif en matière de navets ludiques. A la tête d'une collection contenant quelques monstruosités telles que K2000, USA Racing ou tout simplement le premier Paris Marseille Racing, l'éditeur détient probablement le trophée du plus mauvais faiseur de jeux du monde ! C'est aussi l'éditeur dont la moyenne des notes reçues par ses jeux est la plus basse sur notre site. A vue de nez, on doit se situer aux alentours de 4 ou 5, vous voyez le tableau ! Alors, Paris-Marseille Racing 2 relèvera-t-il le niveau ? Ha ha ! Elle est bien bonne celle-là ! Bon allez on perd pas de temps, j'ai quand même des vrais jeux à tester après cette mascarade.
Comme tous les titres Davilex, Paris-Marseille Racing 2 est un jeu de courses. Une question se pose alors : Davilex sait-il que les jeux vidéo ne se limitent pas aux jeux de courses ? Hum pas sûr. D'ailleurs, savent-ils ce qu'est vraiment un jeu vidéo. Non parce que dans jeu vidéo, il y a le mot « jeu », du verbe « jouer » que l'on peut traduire par « s'amuser ». Je dis ça parce qu'à voir les produits que Davilex s'évertue à mettre sur le marché, il y a de quoi se poser des questions ! C'est toujours la même chose, c'est toujours aussi injouable, c'est toujours aussi peu amusant, bref, c'est toujours aussi nul ! Comme d'hab, plusieurs personnages sont sélectionnables en début de partie. Chacun se retrouve au volant d'un véhicule plus ou moins rapide, résistant et maniable. Entre nous, peu importe celui pour lequel vous optez. Tous sont de véritables truffes sur la route et se manient aussi facilement qu'un troupeau de mulets unijambistes. Il suffit de garder le pouce collé à l'accélérateur pour terminer les courses. Avec de la chance, on peut même arriver premier ! Wow trop fort ! Mais je dis bien avec de la chance, car entre les concurrents tous prix nobel de stupidité et les autres voitures qui prennent la route pour un circuit de stock cars, il faut vraiment être un sacré veinard pour franchir la ligne d'arrivée en prems.
Que dire à part ça ? Bein on retrouve la même ribambelle de bugs dont Davilex s'est fait une spécialité au fil de sa jeune carrière. Reprenant le même moteur que USA Racing, Paris-Marseille 2 trimbale logiquement les mêmes abominations graphiques. Clipping, polygones taillés dans le roc, chevauchements de textures, Davilex nous fait la totale ! C'est un véritable festival de bugs ! Côté audio, c'est également une torture avec un abruti qui débite des idioties à la radio en prenant une voix de « djeuns » bien pérave. Bon, je crois que cette fois on a fait le tour. Il ne me reste qu'à vous préciser que les circuits se répartissent entre Paris, Marseille, Lyon, Las Vegas (?!), Londres (?! bis) et Edimbourd (?! ter), et qu'il est possible d'améliorer sa caisse en ramassant du fric sur le parcours. Voilà, alors maintenant, si un riche héritier ou un milliardaire quelconque genre « Ricky ou la Belle Vie » me lit, qu'il me fasse une faveur et court acheter tous les stocks de ce titre. Qu'il les fasse ensuite brûler dans son jardin. En plus de me faire plaisir, il aura la satisfaction d'avoir contribué à améliorer le quotidien de l'humanité entière !
- Graphismes2/20
On peut difficilement faire pire que ça. C'est « berk pas beau ! ». Dites, c'est bien sur la même machine qu'est sorti le premier Gran Turismo, non ?
- Jouabilité1/20
Génial, sublime, impressionnant ! Non je plaisante. Paris-Marseille Racing 2 est juste catastrophique sur ce point..
- Durée de vie1/20
On pourrait très bien passer deux petites heures devant le titre. Le seul problème c'est qu'on n'en a pas envie.
- Bande son3/20
Ok, y'a la radio. Mais si c'est pour entendre un crétin ressortir le même speech toutes les minutes, mieux vaut joueur sans le son.
- Scénario/
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Si seulement Davilex pouvait arrêter de spammer les linéaires des magasins et enfin comprendre que leurs déchets sont aussi amusants qu'un débat sur le taux de matière grasse contenue dans une tranche de salami !