S'il existe en quelque sorte une recette miracle pour les étapes de plaine, les étapes vallonnées et montagneuses sont beaucoup plus imprévisibles. Le plus difficile reste de trouver la bonne valeur de l’effort pour que votre coureur suive le rythme des meilleurs, sans se fatiguer en prenant des relais très soutenus. Il n’existe pas vraiment de modèle de course à respecter, mais ces quelques astuces peuvent vous aider à sortir votre épingle du jeu.

Romain Bardet est bien entouré

• Faites protéger votre leader pendant les parties plates et ravitaillez-le régulièrement.

• Maintenez-le placé dans le premier tiers/quart du peloton.

• Changez régulièrement l’effort curseur de votre coureur, en le baissant pendant les descentes ou lorsque vous êtes dans un groupe qui va probablement se faire reprendre.

• Ne suivez pas toutes les attaques : privilégiez les attaques/contre attaques près du sommet (2-3 kilomètres) et faites la différence dans les descentes s’il vous reste de l’énergie : l’IA a du mal à gérer les phases de descente. Suivez tout de même votre instinct, et suivez vos plus sérieux concurrents si vous pensez que c'est nécéssaire !

• Faites en sorte que votre leader suive les attaques plutôt que de les provoquer. SI vous êtes suffisamment réactif, la barre d’attaque rouge se videra moins vite. Vous pouvez utiliser cette technique à votre avantage en faisant suivre une attaque d’un de vos coureurs par votre leader.

• Pensez à la “technique Sky” si vous avez une très bonne équipe : mener un train d’enfer pour ramener votre leader sur les attaquants peut se révéler très efficace. Une fois qu’un équipier n’a plus d’énergie, mettez le coureur qui le suit en tête du groupe jusqu’à ce que votre leader soit en mesure d’attaquer près du sommet (s’il se sent bien). Un petit peu comme un sprint finalement. Une fois que le travail de vos équipiers est terminé, faites-les terminer l'éatape en roue libre. Les délais sont en effet très avantageux sur PCM et vos équipiers se fatigueront moins pour la suite de la course.

Vuillermoz passe son gros relais et s'écarte : aucune attaque !

• Contrôlez les attaques avec un “lieutenant”, un équipier capable d’augmenter le rythme du groupe avec des relais appuyés, afin de revenir sur les attaquants.

• Il est très difficile de faire des énormes différences lors d'une arrivée au sommet (surtout si l'ascension est courte) : gardez vos barres rouges et jaunes suffisamment pleines et privilégiez une ascension au train en gardant le contact (effort curseur à 80+ lors des dernier kilomètres). Sprintez dans les derniers hectomètres si vous voyez que tous vos concurrents sont à bloc (ils se dandinent)

• Attaquer au pied d’un col est risqué et rarement payant. Si vous voyez que vous n’arrivez pas à faire un bon écart malgré un bon rythme : coupez votre effort si vous tenez à votre coureur. Rien ne sert d’insister, surtout si vous êtes encore loin de l’arrivée et poursuivi par un groupe. C’est d’ailleurs une règle d’or de Pro Cycling Manager : les longs raids solitaires victorieux sont rarissimes.

On peut gagner des étapes montagneuses au train, en dosant bien son effort

Dans une certaine mesure, ces astuces peuvent aussi vous servir dans des course pavées. Ces courses sont beaucoup plus aléatoires car fortement marquées par les chutes et soucis mécaniques. Elle partagent avec les courses vallonnées le fait qu’il faille toujours rester à l’avant et contrôler les attaques avec son équipe dans la mesure du possible. Une bonne stratégie est de contrer les favoris et d’attaquer relativement proche de l’arrivée si votre coureur n’est pas capable de jouer la victoire au sprint. L’effort curseur peut alors être une bonne solution pour s’isoler, mais l'attaque est recommandée si votre coureur est très endurant / résistant.