News débat et opinion - page 5

La sortie de Final Fantasy VII Remake sur PlayStation 4 approchant à grands pas, nous vous proposons une analyse revenant sur l'une des lignes directrices communes aux épisodes principaux de cette Saga emblématique made in Square Enix. Final Fantasy dépeint un monde obéissant à des règles autres que les nôtres où la nature et les êtres sont liés par des puissances naturelles. L’écosystème de cet univers particulier renvoie à la théorie de la Terre connectée : Gaia, nom donné au monde des opus VII, IX et XII. “La terre que je foule aux pieds n’est pas une masse inerte et morte, elle est un corps, elle possède un esprit, elle est organisée et perméable…” (Henry David Thoreau). La série met en scène des individus mêlés à un conflit opposant la technologie à l’écosystème : Gaïa. Ce qui nous laisse explorer une problématique récurrente : Comment les protagonistes évoluent face à une contrainte naturelle ?

Breath of the Wild, Journey To The Savage Planet, ou encore Red Desert Render. J’ai récemment joué à des jeux où l’exploration était guidée par la curiosité et non pas par un pointeur sur la carte. Mais ces derniers ne rendaient pas compte d’un univers particulièrement réaliste ou historique. En fait, concilier certains mondes avec un open-world intelligent est vraiment compliqué.

Il fut un temps où lancer une console de jeux sans son platformer 3D attitré était inconcevable. La première PlayStation avait Jumping Flash, la Nintendo 64 disposait de Super Mario 64, et la Dreamcast possédait Sonic Adventure. Même la Xbox a tenté de faire bondir les joueurs quelques mois après son lancement, par l’intermédiaire de Blinx : The Time Sweeper. Qu’elles soient un marsupial rigolard, un plombier moustachu, un hérisson en baskets ou un chat muni d’un aspirateur, les mascottes (choisies comme autoproclamées) avaient toutes un point commun : elles provenaient des jeux de plates-formes 2D ou 3D. Aujourd’hui, le platformer 3D semble être tombé dans un trou dont il a malheureusement du mal à sortir.

Cyberpunk 2077, Final Fantasy VII Remake et Marvel's Avengers... à moins d'hiberner au fin fond d'une grotte, il était impossible d'échapper à une actualité de janvier 2020 marquée par les reports successifs de plusieurs titres attendus avec impatience par les joueurs. Conséquences directes de ces annonces, les réactions empreintes de déception et de frustration n'ont pas tardé à envahir la toile (+800 commentaires sur jeuxvideo.com et des dizaines de milliers de posts sur Twitter). À titre personnel, et je ne suis pas le seul, je me situe de l'autre côté de l'échiquier videoludique concernant ce sujet. Les reports de jeux ne me dérangent pas le moins du monde et j'irais jusqu'à dire que je les soutiens. Explications.