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Test Rad Rodgers : La recette des années 90 dans un pot fêlé

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Rad Rodgers : Radical Edition prépare sa sortie sur Nintendo Switch

2 983 vues
Profil de Mirai_DoDo,  Jeuxvideo.com
Mirai_DoDo - Rédaction jeuxvideo.com

Après avoir récolté un peu plus 80 000$ sur Kickstarter en octobre 2016, Rad Rodgers est sorti sur PC deux mois plus tard suite à une phase d'accès anticipé. Avec la volonté de rendre hommage aux jeux de plate-forme des années 90, le studio danois Slipgate (anciennement Interceptor Entertainment) s'inspirait de séries telles que Commander Keen, Conker, Jazz JackRabbit ou encore Ruff 'n' Tumble. Acquis entre temps par THQ Nordic, voilà maintenant que le jeune blondinet et sa vieille console débarquent sur PS4 et Xbox One avec leur humour vulgaire mais totalement assumé. Le tout, garni de niveaux supplémentaires et quelques fonctionnalités additionnelles.

Rad Rodgers arrive sur PS4 et Xbox One

Don't Listen to your parents and cool s*** happens !

Rad Rodgers : La recette des années 90 dans un pot fêlé

Le jeune Rad, de son vrai nom Ricardo Rodriguez, est un enfant féru de jeux vidéo. Alors que par une nuit, sa télé et sa console s'allument et réveillent notre héros, celui-ci se fait aspirer par l'écran et se retrouve dans un jeu vidéo et plus précisément dans le premier monde (la version PC a d'ailleurs pour sous-titre World One). Sa console d'ancienne génération nommée Dusty, vielle machine à l'humour salace et au langage ordurier, lui explique alors que l'arbre vénérable ne va pas forcément bien et que les rejetons qui peuplent son monde sont quelque peu déchaînés. Aussi vite expliqué, aussi vite emballé. Notre aventure démarre ainsi, juste après que Rad ait obtenu un gros flingue.

Rad Rodgers : La recette des années 90 dans un pot fêlé

Et la première chose qui frappe, c'est évidemment l'humour, plus que douteux, mais omniprésent dans le titre. Entre les remarques graveleuses de Dusty et les commentaires des PNJ, le jeu y va de bon cœur et multiplie par la même occasion les références à l'univers du jeu vidéo (Zelda, Mario ou encore le Blast Processing). Outre les mentions faites au sexe et à la drogue, certaines répliques ne manqueront pas nous faire sourire, voire pouffer pour les tirades les plus absurdes ou les plus trash. Les développeurs ne cachent pas être inspirés par Rick et Morty et se payent même Jon St John pour doubler Dusty, reconnu notamment pour avoir prêté sa voix à Duke Nukem. Le quatrième mur est d'ailleurs constamment réduit en morceaux tant les personnages ont conscience d'être dans un jeu et nous le rappellent le moins subtilement du monde (« Feignasses de développeurs ! »). C'est gras, mais on aime ça !

Rad Rodgers : La recette des années 90 dans un pot fêléRad Rodgers : La recette des années 90 dans un pot fêlé

Run or Gun ?

Rad Rodgers : La recette des années 90 dans un pot fêlé

Avec son arme, le jeune garçon va pouvoir tirer tout autour de lui. En dehors de l'unique saut dont Rad dispose, Dusty pourra asséner un coup au corps-à-corps moyennant un peu de sa jauge de pixels et s'agripper à certains éléments. Une gâchette permet également de locker les ennemis et le stick droit nous donne la possibilité de viser avec précision sans forcément se mouvoir. Un gameplay simple et une maniabilité accessible pour des aptitudes qui d'ailleurs n'évolueront pas avec notre progression en dehors des différentes armes que l'on pourra ramasser. Cela dit, les deux commandes mentionnées précédemment (locker et viser) tendent à lui donner un aspect un peu plus moderne que ce à quoi on pouvait s'attendre. Le feeling reste en tout cas assez arcade manette en mains. La dizaine de niveaux à parcourir mêlent donc shoot et plate-forme tout en étant parsemée d'exploration.

Rad Rodgers : La recette des années 90 dans un pot fêlé

Rad pourra trouver sur sa route plusieurs sortes de tirs supplémentaires dont les munitions sont limitées : tir rapide, laser, grenade, tir enflammé... Si avec l'auto-lock, l'exigence en précision est moindre, l'efficacité et la puissance de feu de certaines d'entre elles ne manqueront pas de se montrer réellement utiles contre les plus gros mobs. En revanche, en progressant dans le jeu, on se rend bien vite compte que le meilleur moyen de liquider les ennemis est de rester dans une zone safe pour les canarder en sautant pour éviter les projectiles. Dommage pour un titre qui prétend puiser dans le run and gun, d'autant plus que l'IA des ennemis n'aide pas. Certains d'entre eux, les gros rouges notamment, pourront par moment rester à deux mètres de nous à spammer leur attaque au corps-à-corps ou alors à simplement ne rien faire. Un pas en arrière et ces mêmes ennemis rouges pourront nous attaquer de manière répétée pour éventuellement s’interrompre à nouveau. Un comportement assez aléatoire qui fait qu'on se retrouve souvent à bloquer le mob au bord de l'écran pour le tuer sans que celui-ci ne réagisse.

Un parcours attrayant

Rad Rodgers : La recette des années 90 dans un pot fêlé

Question plateforme, si le titre n'a rien inventé, ce qui paraît logique vu ses inspirations, on constate tout de même que ces phases ont le mérite d'être assez variées, notamment grâce à un level-design plutôt efficace. Avec 4 jetons à trouver pour accéder à la fin de chaque niveau, ces derniers, plutôt longs, ne sont pas systématiquement linéaires dans leur construction et peuvent parfois faire preuve d'une certaine verticalité. Les zones secrètes, chapeaux, vies et autres bonus à dénicher pourront inciter d'autant plus à les fouiller et à tenter certains sauts hasardeux. Il faut également reconnaître que ces environnements pétillants sont très agréables à l’œil en termes artistiques. Les couleurs vives et saturées (peut-être trop pour certains) rendent le tout très chaleureux et assez vivants. Bien qu'on soit principalement dans des décors forestiers et exotiques, ces derniers arrivent assez bien à se renouveler (marais, cascade, grotte, ruines...) et bénéficient de designs plutôt inspirés. La bande-son vintage mixant synthwave et rock punchy passe en plus assez bien par-dessus l'action. Le jeu dispose également d'un mode photo assez plaisant qui permet de déplacer la caméra à travers les textures et d'observer les environnements façon Out of Bounds.

Rad Rodgers : La recette des années 90 dans un pot fêléRad Rodgers : La recette des années 90 dans un pot fêlé

Pour progresser, il faudra par moment aller avec Dusty dans le Pixelverse. Il s'agit de l'univers assez "glitché" s'étendant derrière le jeu et dont il faudra corriger certains bugs volontairement placés pour faire apparaître ou disparaître des éléments de level-design (plate-forme, rocher...). On se dirigera ainsi dans de petits parcours en prenant soin d'en éviter les contours et obstacles tout en castagnant par moment les espèces de Metroid qui y apparaissent pour ainsi préserver la barre de pixels de Dusty. Si certaines phases dans le Pixelverse comportent de petits puzzles, elles restent majoritairement très simples.

Rad Rodgers : La recette des années 90 dans un pot fêléRad Rodgers : La recette des années 90 dans un pot fêléRad Rodgers : La recette des années 90 dans un pot fêlé

Des ingrédients efficaces mais un résultat qui laisse sur sa faim

Rad Rodgers : La recette des années 90 dans un pot fêlé

Le mélange entre shoot, plate-forme et exploration, dilué par les passages dans le Pixelverse, va en tout cas donner un bon rythme à l'aventure et évite ainsi toute sensation de redondance pour une expérience globalement fun. Mais il faut bien l'avouer, en plus d'être très court avec ses huit niveaux, le jeu est un peu trop facile, hormis à la fin. Il pourra se boucler en une petite après-midi en ligne droite, et ce, malgré l'ajout de niveaux supplémentaires. Les complétistes et autres amateurs de challenge dépasseront peut-être la dizaine d'heures en cherchant à finir chaque niveau à 100% ou en se rabattant sur le mode hard, qui d'ailleurs supprime l'auto-lock et donne au jeu un côté twin-stick shooter. On notera cependant qu'il est assez malheureux de devoir supprimer sa partie pour en recommencer une nouvelle.

Rad Rodgers : La recette des années 90 dans un pot fêlé

Le seul véritable pic de difficulté concerne les deux derniers niveaux. Cependant, cette difficulté impromptue est assez "bête et méchante" dans son exécution dans le sens ou elle prend forme par la longueur des niveaux, par des ennemis plus nombreux et parfois très mal placés, ainsi que par des lasers nous tuant en un seul coup. Un peu frustrant quand on y a déjà passé plus de vingt minutes, mais rien d'insurmontable. D'ailleurs, pour ce qui est du contenu supplémentaire, cette version console se voit gratifiée d'ajouts qui rejoindront gratuitement la mouture PC. Le 3 niveaux en pogo-stick du type ascension à la Doodle Jump sont malheureusement plutôt passables, surtout qu'il n'est pas nécessaire de les finir pour continuer notre progression. Mourir fera dans tous les cas passer au niveau suivant. Si le niveau Carnage Tropical est plutôt sympathique, le dernier, intitulé Les Ruines Rageuses, sera le plus difficile et "exigeant" niveau plate-forme mais affichera certaines tares mentionnées précédemment. Outre les artworks à débloquer, on notera également l'ajout d'un mini-boss à deux reprises qui, a défaut d'être original, pimentera un peu la sauce. On admettra au moins que ces ajouts ont le bénéfice de rallonger un tant soit peu la faible durée de vie du titre.

Moteur en rade

On ne va pas se cacher, en dépit de sa direction artistique pour le moins chatoyante, de ses jolis environnements et de deux cut-scenes assez soignées, Rad Rodgers aurait clairement pu sortir sur la génération de console précédente graphiquement parlant. Si nos protagonistes sont plutôt bien modélisés, les effets de flou recouvrant l'arrière-plan, et parfois les éléments au premier plan, rendent les textures très baveuses. Certains décors vont également accuser un manque de finesse, notamment ce qui a attrait à la roche. On rappellera malgré tout le budget relativement peu élevé du jeu mais malheureusement, le manque de finitions ne s'arrête pas là.

Rad Rodgers : La recette des années 90 dans un pot fêléRad Rodgers : La recette des années 90 dans un pot fêlé

En plus des problèmes d'IA déjà évoqués et de certaines collisions assez mal gérées avec les plate-formes mouvantes, plusieurs gros bugs graphiques ont été rencontrés pendant ce test (quatre au total), et ce, malgré la mise à jour 1.01 qui est arrivée entre temps. Une immense texture noire est apparue plusieurs fois au niveau de l'axe sur lequel se balade Rad, venant ainsi masquer l'arrière-plan. Pire encore quand un filtre du Pixelverse vient se juxtaposer sur l'ensemble de l'écran et d'autant plus quand mourir ne résout pas la chose.

Sur les quatre captures ci-dessous, les deux premières ont été prises avant la mise à jour et les deux autres après.

Rad Rodgers : La recette des années 90 dans un pot fêléRad Rodgers : La recette des années 90 dans un pot fêléRad Rodgers : La recette des années 90 dans un pot fêléRad Rodgers : La recette des années 90 dans un pot fêlé

Même en parcourant à nouveau l'aventure après la fameuse màj, des bugs de ce type ont été constatés par deux fois, mode photo à l'appui. Un coup dur quand cela arrive contre un mini-boss et qui pourra soit pousser à finir un niveau dans de mauvaises conditions, soit tout simplement à quitter pour le recommencer. Un problème qui, sachez le, coûte au moins un point à la note du jeu. On espère en tout cas que cela sera vite réglé avec de futurs patchs pour ne pas faire trop défaut au titre et envisager un éventuel World Two.

Points forts

  • L'humour graveleux
  • Le quatrième mur en miettes
  • Une direction artistique colorée et des environnements inspirés
  • Un level-design efficace avec des phases de plate-forme variées
  • Une aventure assez rythmée...

Points faibles

  • Techniquement un peu en retard
  • Un certain manque de finitions
  • L'IA des ennemis parfois à la ramasse
  • L'aspect shoot moyennement convaincant à la longue
  • … mais bien trop courte !
  • Globalement trop facile
  • Des bugs graphiques frôlant l'inacceptable

On ne doute pas des bonnes intentions des développeurs de Rad Rodgers : fournir un jeu de plate-forme proposant une expérience proche de ce qui se faisait dans les années 90 avec des graphismes modernes. Malgré une exécution parfois un peu maladroite, le fun reste généralement présent tout au long de l'aventure grâce à son rythme, son level-design et son humour. Le titre semble cependant encore marqué par les séquelles de l'accès anticipé. Outre la dimension shoot, inhérente au gameplay, qui peine à convaincre sur la longueur, le jeu aurait gagné à être davantage fignolé (IA, collisions...) notamment pour éviter des bugs qui font très tache. Ne soyons pas malhonnête, Rad Rodgers ne constitue pas pour autant une aventure déplaisante. Les amateurs de plate-forme passeront sûrement un bon moment mais iront sans doute voir ailleurs question challenge et durée de vie.

Note de la rédaction

12
13.8

L'avis des lecteurs (8)

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