Après vous avoir présenté la partie solo du prochain volet de Plants vs Zombies Garden Warare 2, il est temps de pousser la porte du jardin pour aller prendre racine en mode multijoueur. Nous avons en effet eu l’occasion de nous y frotter pendant quelques heures afin de vous livrer nos premières impressions manette et plante verte en main. Intéressés par l’idée d’aller découper des mauvaises herbes ou de canarder du vilain zombie, la bêta publique du jeu se lance dès demain (le 14 janvier) et sera accessible à tous sur Xbox One et PlayStation 4 (les joueurs PC devront passer leur tour).

Toujours depuis la fameuse base du Front du Jardin (dont nous vous partagions nos impressions dans un premier aperçu) le joueur qu’il soit plante ou zombie peut se lancer dans plusieurs modes multijoueur tirés du premier volet, mais aussi inédits puisqu’il faut bien apporter un peu de nouveauté pour motiver les futurs acheteurs.

Assaut Végétal contre déferlante Zombiesque

Entrer en mode multi passe assez simplement par une interaction auprès d’un portail de téléporation renfermant une interface de recherche de partie adaptée à notre niveau et nos critères de sélection. Le premier mode de jeu testé en équipe par nos soins porte le nom d’Assaut végétal, il s’agit d’un mode à 24 joueurs (12 vs 12) où l’équipe des plantes doit se lancer à l’attaque de la base lunaire des morts-vivants. Rappelons que dans cette suite, les zombies ont remporté la victoire et qu’ils entendent bien répandre leur influence mortuaire sur le monde. Seulement les plantes restent vivaces et n’ont pas dit leur dernier mot ! Pour les joueurs du premier volet, la prise en main sera immédiate, on vise, on tire et on actionne ses compétences au moment le plus opportun. Les batailles sur cette première carte inédite quittent le plancher des vaches pour se propulser dans l’espace avec toutes les folies de level design que permet ce nouveau cadre. On le sait, l’humour fait partie intégrante de l’esprit Plants vs Zombies et le moins que l’on puisse dire, c’est que cette carte ne trahit pas cette philosophie. Couleurs vives et structures loufoques habillent le champ de bataille pour un rendu toujours très agréable à l’oeil.

Si le but du mode reste des plus classiques (défense de points pour les zombies et attaque pour les plantes), la partie parvient néanmoins à nous surprendre avec un final déluré lors duquel l’équipe des plantes doit tout faire pour marquer des paniers avec d’énormes ballons apparaissant dans la dernière zone de la carte. Et tandis que les volées de maïs fusent dans les airs et que les Capitaines Barbemort se font une joie de tout exploser à grand coup de canon, se crée un joyeux bazar toujours très lisible et immédiatement fun. Car c’est bien là que réside tout l’intérêt de ce Garden Warfare 2, proposer un jeu multi accessible à tous, suffisamment riche en contenus pour faire perdurer l’intérêt des joueurs à travers le temps, tout en le dotant d’assez de profondeur tactique pour récompenser les équipes bien rodées.

Reste pas planté là !

Car le teamplay est important pour remporter la victoire (merci Captain Obvious, mais certains semblent souvent l’oublier sur le terrain). Avec ses 14 classes de personnages évolutives via différentes compétences ou skins spéciaux, il serait bien dommage de ne pas profiter des synergies offertes par le nouveau roster de plantes et de zombies (voir notre premier aperçu). Retour au sources ensuite pour notre session de gameplay avec une map Jardins et Cimetière tout droit venue du premier volet de la série. Zombies à l’attaque et plantes vertes en mode défense de leur carré de verdure avec cependant une petite particularité, la map se déroule aux alentours d’un château fort dans un décors moyenâgeux ; plutôt atypique encore une fois ! La guerre du jardin gagne donc toutes les époques pour gagner en folie et en plaisir de jeu.

Nous avons par exemple joué assez longuement avec Rose, l’une des nouvelles têtes du casting des plantes de cet épisode. Mage de son état, cette belle fleur à la robe rouge dispose d’une attaque capable de transformer son adversaire en chèvre inoffensive, de quoi laisser ensuite l’opportunité à nos coéquipiers de le canarder sans grand danger. Un changement d’apparence plus tard, notre plante devient vampire et se dote d’une attaque de base aspirant l’énergie vitale des zombies (paradoxe ?) afin de nous rendre de la santé. Vous l’aurez compris, les rôles sont multiples sur le terrain et peu de joueurs se contenteront de ne jouer qu’un seule des personnages.

Le mode suivant reprend un peu la forme d’un capture drapeau sauf qu’ici le drapeau prend la forme d’une bombe naine. Un nain de jardin explosif que deux équipes doivent récupérer au plus vite pour aller faire sauter des points spécifiques de la carte. S’en suit donc un mélange entre objectifs à remplir dans un temps imparti et combats de masse sur la map. Jeu en équipe oblige, il ne faut toujours pas oublier de défendre à la fois le porteur de la bombe mais aussi ses propres structures destructibles. C’est sans doute le mode le plus amusant de notre session de jeu, plaisant car varié dans son approche et tourné à la fois vers la coopération et la compétition. Au final plus de 7 modes multi sont prévus pour cet épisode, on y retrouvera de la simple élimination en équipe, de l’élimination avec confirmation de kill, le mode Suburbination où chaque équipe doit capturer des bases pour arriver à un score de 100 points ou encore de la coop en ligne à 4 joueurs. Bref, une richesse qui faisait un brin défaut au premier volet et que les joueurs pourront tester par eux-mêmes lors de la bêta ouverte de demain et lors de la sortie du jeu le 25 février prochain.