Succès sur plateformes mobiles lors de sa sortie, Plantes contre Zombies figure parmi ces petits jeux addictifs sur lesquels on ne rechigne pas à relancer une partie de temps à autre. Avec ses graphismes cartoon hauts en couleur et son concept délirant, PopCap tenait assurément une licence capable de se décliner sous d’autres formes que celle du Tower Defense. C’est ainsi que débarquait début 2014 Plants vs Zombies : Garden Warfare, jeu multijoueur stratégique sous forme de shooter en vue TPS dans l’univers doux-dingue de la franchise. Le concept reviendra en février 2016 avec Plants vs Zombies : Garden Warfare 2, une suite boostée à l’engrais, enrichie pour le coup de plusieurs nouveautés dont un mode solo centré autour du Front du jardin, un HUB à découvrir dans cet aperçu.

La cabane au fond du jardin

Pour son second volet, le shooter végétalo-zombiesque de PopCap se dote (enfin) d’une partie solo afin d’étoffer son contenu. Son absence se faisait particulièrement ressentir dans l’épisode précédent puisqu’on se contentait d'enchaîner sans véritable liant des parties multi en passant par de simples menus. Ici, le menu prend la forme d’une grande zone proposant diverses activités au joueur. On y découvre notre QG, baptisé pour l’occasion Front du Jardin, ce sera notre espace personnel dans Garden Warfare 2. Dans les faits, il s’agit d’un immense HUB au sein duquel le joueur pourra lancer ses parties en multi ou en coop, changer de personnage, améliorer ses troupes, mais aussi explorer la ville aux alentours pour y découvrir des secrets et y effectuer des quêtes journalières afin de gagner des récompenses. Verdoyant et hyper coloré pour les Plantes d’un côté, sombre et déjanté pour les zombies de l’autre, le Front du Jardin démontre déjà les qualités graphiques du titre. Le titre est toujours autant coloré, agréable à l’oeil dans son esprit cartoon et surtout bourré de petits détails comiques qui font mouche. On aura par exemple croisé une librairie zombie nommée “Tomb Writer”, le genre de clins d’oeil sympas que l'on déniche un peu partout en ville.

Tout dépendra de votre camp, mais les deux nouvelles bases se font face afin de livrer au joueur une dose infinie de contenu solo à farmer . Direction le panneau central du Front du jardin pour sélectionner votre lot de quêtes quotidiennes, elles vous permettront de récupérer différentes récompenses comme de l’expérience ou des pièces à utiliser pour améliorer vos personnages en achetant par exemple des paquets de cartes aléatoires dans la boutique du jeu. Si on retrouve ce côté farming tout droit issu du premier épisode, PVZGW2 entend bien éviter de lasser le joueur grâce à ses nouveaux modes de jeu. La ville de Suburbia (désormais en partie Zomburbia) dispose ainsi d’une zone dédiée à la défense d'un drapeau où des vagues incessantes de zombies (ou de plantes si vous jouez dans le camp adverse) sont à dégommer pour amasser des récompenses en solo, en coop locale jusqu’à 3 joueurs voire en écran splitté avec ami. Le Front du jardin est aussi l’endroit où le joueur lancera le mode Garden Ops, des maps solo à défendre dans lesquels il pourra changer de personnage à la volée avec les trois I.A à ses côtés.

N’y allez pas de main morte sur la main verte

Garden Warfare 2 dispose d’un panel de 14 classes dont 8 tirées de l’épisode précédent accompagné ce coup-ci de 6 nouvelles têtes. Les classiques zombies Fantassins, Ingénieurs et autres Sportifs au look furieusement débile sont de retour du côté Zombies pour lutter contre la mauvaise graine composée des fameux Pisto-pois, Tournesols mignons et autres Cactus ne manquant pas piquant sur le champ de bataille. Bonne nouvelle pour les joueurs investis dans le premier épisode, il sera possible de transférer l’intégralité des personnages débloqués dans le jeu original sur Garden Warfare 2 de quoi vous éviter de nombreuses heures de farm. D’autant que chaque classe dispose de variation de modèle et de capacité selon sa rareté. Il faut donc croiser les doigts lors de l’ouverture des fameux paquets de cartes pour espérer tomber sur un personnage super rare. On ignore pour le moment quels sont les plans de PopCap concernant la monétisation de ce système, mais pour le moment tout s’achète avec l’argent gagné ingame.

Trois p’tits nouveaux font leur apparition au casting haut en couleur de chacun des deux camps. On retrouve l’espiègle Méca-Z du côté des zombies, court sur pattes, débile à souhait, mais surtout très agile, il nous vient tout droit de l’espace et semble équipé en conséquence. Armé de ses deux pistolets laser et de son jet-pack, cette petite teigne virevolte et flingue à tout va sur le terrain avant d’appeler son Mécha à la rescousse. Si chaque classe dispose de trois capacités de combat, Méca-Z en gagne trois nouvelles aux commandes de son imposant robot. Il est accompagné du terrible Capitaine Barbemort, vieux loup de mer à la jambe de bois et au pistolet aussi efficace à courte porté qu’à longue distance. Le flibustier zombie peut se mettre à l’abri dans son tonneau de rhum avant de le faire exploser sur la mauvaise herbe. voire même chevaucher un canon afin d’arroser les plantes d’une rafale de boulets. Enfin, le Capitaine Cortex représente en quelque sorte la touche kitsch de la team mort-vivant. À l’aise dans son slip jaune et moulé dans son juste au corps violet, ce grand fan de super-héros fait pleuvoir les coups de poing sur ses adversaires.

Botanique Fury !

Même si elles ont perdu la bataille, les plantes n’ont pas dit leur dernier mot ! Les renforts arrivent dans cette suite avec trois nouvelles têtes végétales dans les rangs. Comme son nom le laisse supposer, Citron est… une orange tout droit venue du futur. Armé de son canon à particule, la classe joue surtout de sa grande rapidité pour surprendre ses adversaires. Car à la manière de Samus Aran, le personnage peut se mettre en boule pour augmenter sa vitesse de déplacement. La magie s’invite aussi sur le champ de bataille avec Rose, une sorcière capable de transformer l’adversaire en chèvre et de canarder à distance avec sa branche magique. Armé de ses deux Épi-stolets, le vaillant P’tit Maïs complète la galerie de personnages du clan des plantes avec ses rafales de grains ou sa grenade beurée. Bref, on retrouve tout l’esprit déjanté de Plants vs Zombies dans ces nouvelles têtes qui complète un casting où les intéressés ne devraient pas avoir trop de mal à trouver un personnage à leur goût. Il est d’ailleurs possible de les customiser grâce aux cartes récoltées dans les paquets afin de leur donner un look encore plus barré que celui d’origine.