Ce nouvel aperçu s'appuie donc sur ce que nous avons pu voir, console en main, lors d'une session de jeu basée sur la version européenne de Final Fantasy Explorers dont la sortie est désormais fixée au 29 janvier 2016 sur 3DS. Il y a encore quelques mois, nous avions de gros doutes quant aux intentions de l'éditeur de plancher sur une localisation de ce jeu dont nous n'entendions pas vraiment parler depuis sa sortie japonaise, l'annonce de son arrivée prochaine chez nous est donc déjà en elle-même une bonne chose.

Quid de la version européenne ?

La version européenne de Final Fantasy Explorers, attendue le 29 janvier 2016, bénéficiera d'une traduction complète des textes en français et d'une fenêtre de Chat simplifiée comportant 5 pages de réactions préétablies et modifiables à volonté.

Elle incluera également d'emblée tous les DLC qui étaient sortis au Japon, ce qui englobe à la fois les quêtes, les armes et les magies supplémentaires, mais aussi certains jobs bonus tels que le mage bleu et le samouraï. Au total, cette version proposera donc 21 classes de personnages contre 18 par défaut sur la version d'origine.

Une version collector sera également proposée en quantité limitée sur la boutique en ligne de Square Enix. Elle contiendra, en plus du jeu, un coffret illustré par Yoshitaka Amano, un CD de 20 musiques, une housse pour 3DS et un artbook. Les joueurs européens auront par ailleurs la possibilité de mener à bien des quêtes spéciales pour débloquer les quatre armes légendaires que vous pouvez voir sur la photo ci-dessous.

La chasse aux eidolons

Bien que cette présentation ne nous ait permis de découvrir que les premières étapes de l'aventure, rappelons que ce titre, vaguement inspiré du modèle Monster Hunter, comportera sont lot de particularités. Pour commencer, l'aventure aura comme toile de fond la chasse aux chimères puisque nos objectifs les plus glorieux consisteront généralement à partir défier les eidolons légendaires de la série par petits groupes d'aventuriers. D'ailleurs, comme pour bien nous faire prendre conscience de notre vulnérabilité, Final Fantasy Explorers nous oblige d'entrée de jeu à prendre nos jambes à notre cou pour échapper au terrible dragon Bahamut.

Par la suite, l'affrontement contre des chimères telles que Shiva, Ifrit, Leviathan et bien d'autres encore, deviendra tout à fait envisageable, toute la complexité du défi résidant dans la manière d'aborder ces combats en tirant parti des avantages de notre classe. A terme, ces eidolons vous conféreront une partie de leurs pouvoirs une fois vaincus.

Choisir sa vocation

Bien sûr, de simple freelance on pourra rapidement accéder à d'autres jobs (les premiers étant ceux de chevalier, moine, chasseur, mage blanc ou mage noir), pour un total de 21 classes différentes disponibles sur l'ensemble du jeu. Et comme évoqué plus haut, la version européenne héritera d'emblée des jobs évolués de mage bleu et de samouraï qu'on ne trouvait que sous la forme de DLC sur la version japonaise. L'avatar créé en début de partie pourra d'ailleurs à tout moment changer de classe, sachant que cela implique tout de même d'investir dans les compétences/magies et les équipements relatifs à chaque job.

Une fois nos skills assignées aux différentes touches de raccourcis, on peut alors les utiliser librement en combat, en gardant bien à l'esprit que le fait de les enchaîner permet de faire monter la jauge de résonance qui est au coeur du système de jeu. Passé un certain seuil, cette résonance autorise en effet l'activation des flux cristallins qui donnent accès à des compétences évoluées. Les premières quêtes consistent ainsi à bien appréhender ce système qui nous incite à enchaîner les cibles le plus rapidement possible pour maintenir notre résonance au plus haut afin de débloquer un maximum de compétences évoluées, quitte à laisser quelques loots derrière nous pour ne pas perdre de temps.

Jouable en solo ou par équipes de 2 à 4 aventuriers, Final Fantasy Explorers s'articule autour de trois types de missions (quêtes principales, sous-quêtes et missions de tuto) qui se renouvellent régulièrement dans la cité de Libertas, la seule ville habitée du monde d'Amostra. Divers services y sont proposés, de la synthèse de matériaux au labo de gestion des monstres alliés en passant par la prédiction divinatoire qui permet d'engranger quelques bonus de stats. En solo, le fait de pouvoir s'entourer de monstres en guise de compagnons est un atout important, même si rien ne vaut l'exploration en multi.

L'héritage Final Fantasy

Mais, ne nous le cachons pas, les fans seront surout motivés par la perspective d'activer la transe pour se transformer temporairement en l'un des personnages les plus emblématiques de la série. Selon le job qu'on lui aura assigné, notre avatar se changera ainsi en Cloud, Squall, Lightning et consorts, et pourra user des principaux talents propres à chacun de ces héros. Du pur fan-service, d'autant que ces transformations s'accompagneront des thèmes de combats de FF7, FF8 et de tous les autres épisodes dont ces personnages sont issus.

Reste à vérifier si cette feature s'avère aussi sympa dans la pratique que sur le papier car nous n'avons malheureusement pas pu la tester lors de cette session. On peut se demander aussi dans quelle mesure les quêtes parviendront à se renouveler suffisamment pour éviter la redondance inhérente à ce type de jeux. Enfin, on espère que le scénario ne sera pas trop mis en retrait et que la communauté répondra présente pour faire vivre ce qui pourrait bien être une alternative intéressante à Monster Hunter.