Depuis plusieurs années désormais, Sherlock Hommes décline ses aventures et ses enquêtes dans l'univers merveilleux du jeu vidéo, sous l'égide d'un Frogware qui n'a cessé de faire évoluer sa licence l'ayant conduit a accoucher un très sympathique Sherlock Holmes : Crimes & Punishments. La gamescom a été pour nous l'occasion d'assister à un présentation du huitième volet des aventures de l'enquêteur, qui n'a pas encore trouvé de titre définitif et qui sortira entre mai et avril 2016.
Avant toutes chose, pas d'inquiétudes, si Sherlock a changé d'éditeur ayant quitté Focus au profit de Big Ben interactive, Frogwares conserve la propriété de sa licence et devrait donc nous semble-t-il respecter au pied de la lettre les éléments qui ont fait le succès de la saga.
Notre test du précédent Sherlock Holmes par Logan
Un terrain déjà bien connu…
Ainsi, les éléments qui faisaient le charme de Crimes and Punishment se retrouvent dans ce Sherlock Holmes 8, avec quelques nouveautés qui devraient toutefois lui permettre de répondre aux exigences des fans mais nous y reviendrons. Pour les néophytes ou ceux cherchant à se rassurer, pas de doutes, nous sommes bien dans un Sherlock Holmes. Nous retrouverons toujours les énigmes environnementales qui vous demanderont de fouiller une pièce méticuleusement pour en extraire les indices. L'ensemble de vos actions, de vos dialogues et des documents consultés seront comme par le passé soigneusement consignés dans votre carnet.
Le système d'analyse de l'apparence physique et vestimentaire de personnages sera là aussi de la partie, au même titre que le système de « palais mental » qui vous permet d'accomplir des déductions par le biais de synapses connectées entre elles. Côté graphisme, on ne notera pas d'énormes différences si ce n'est un travail plus fin sur les textures et un éclairage plus travaillé qu'auparavant. = … assorti de nouveautés =
Première grosse nouveauté : si ce nouveau Sherlock proposera à nouveau plusieurs enquêtes (au nombre de 5) elles seront toutefois à terme connectées à une sorte de mêta-enquête qui viendra lier les différents cas que vous serez amenés à étudier. Si nous saluions la diversité des enquêtes du précédent jeu, l'ajout d'un tronc commun à chacune d'entre elles devrait y rajouter un peu de piment et d'intérêt.
Autre nouvelle fonctionnalité : celle d'un univers d'enquête un peu plus libre qu'auparavant. Deux quartiers de Londres ont ainsi été modélisés et étendus : il sera maintenant possible pour notre enquêteur de ne plus se contenter de cliquer sur une carte pour se déplacer d'un point à un autre mais de préférer au contraire sortir librement de son appartement pour aller vers sa prochaine zone d'intérêt. Pas d'open world ici, mais la volonté de donner un peu plus de liberté et d'immersion au joueur dans cette aventure très narrative, qui se voudra toutefois un peu plus rythmée qu'auparavant.
Plus d'action, plus de réflexion
Sans jamais chercher à nuire à la dimension très cérébrale de la licence, Frogware a choisi dans cet épisode de diversifier les phases de gameplay en y ajoutant une touche d'action, toujours dans l'esprit Sherlock. Vous aurez par exemple l'occasion d'incarner Wiggins dans une scène de filature que l'on nous promet tout en tension, tandis que Sherlock, acculé par trois teigneux dans un bar, devra analyser son environnement pour trouver le bon enchaînement de coup pour venir à bout de ses assaillants, dans un phase proche de la conception hollywoodienne de l'enquêteur.
Enfin, et pour caresser les fans dans le sens du poil, nous avons pu constater que désormais, deux niveaux de difficulté seront proposés dans cet épisode. Le niveau standard correspond à ce que vous pouviez trouver dans le précédent opus, la difficulté supérieure offre quant à elle des interrogatoires nettement plus corsés, en ce que les choix de déductions proposés seront plus nombreux. Si vous analysez le protagoniste en face de vous en mode « difficile », plusieurs analyses seront proposées là où il n'y en aura aucun en mode normal. Nous conserverons donc la possibilité de rater une enquête, chose très appréciée dans le précédent volet, tout en ayant le sentiment de vivre une aventure un peu plus corsée qu'auparavant.
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Sans révolutionner ce qu'il avait proposé avec Crimes & Punishments, Frogware peaufine son bébé et cherche à le moderniser avec ce huitième épisode de Sherlock Holmes. En introduisant une difficulté plus élevée, un environnement d'enquête plus libre et des phases d'action qui semble-t-il, ne tranchent pas avec le caractère cérébral et narratif de la franchise, Sherlock Holmes 8 devrait sans peine contenter les fans de la saga. Prometteur sans être bouleversant pour le moment, nous attendrons patiemment la sortie du titre en avril / mai 2016 sur PlayStation 4, Xbox One et PC pour nous forger un avis définitif.