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Preview Homefront 2 : The Revolution : Un open-world qui fait bien les choses ?
Profil de [Stargazer],  Jeuxvideo.com
[Stargazer] - Journaliste jeuxvideo.com

Homefront 2 : The Revolution : Un open-world qui fait bien les choses ?

Homefront : The Revolution s'est récemment dévoilé à nous lors d'un hands-on anticipé en Angleterre. Suite logique ou véritable reboot ? Il faut pour cela faire le parallèle avec le premier opus de la série. Le jeu de THQ était synonyme de renouveau et de retour dans la lumière pour l'éditeur. Le premier Homefront se distinguait, au niveau de sa conception, par cette volonté d'afficher ses velléités vis à vis de ses concurrents institutionnels. Sur un marché segmenté, dominé par les volumes de ventes indécents de Call of Duty, Homefront faisait cracher ses douilles dans un background dédié à l'anticipation.

Homefront 2 : The Revolution : Un open-world qui fait bien les choses ?

Sorte de shooter noir, à la démesure scénaristique entérinée par John Milius, la plume derrière Apocalypse Now ou Dirty Harry (L'Inspecteur Harry). Homefront n'avait pas pu concrétiser sa substance narrative, absorbée par une mise en place rectiligne et un game-design, ersatz horizontal du célèbre Shooter d'Activision, scripté au possible. Restait alors un multijoueur créatif, bourré d'idées intéressantes, mais plombant par là même les comptes de la société ayant déjà investi énormément dans la campagne promotionnelle de son jeu.

Avec la faillite de THQ, la licence se retrouvait sur le marché. A la manière de Darksiders, ce sont donc les éditeurs et studios concurrents qui pendant des mois, se sont enchaînés au portique afin de reprendre les rênes de la défunte franchise. D'abord Crytek, qui pour 500 000 dollars s'adjuge les enchères et remporte une production bien plus chèrement payée par THQ. Puis Deep Silver, après les atermoiements touchant l'ensemble des éditeurs mondiaux. La crise est dense. Aux commandes donc: l'éditeur, à qui l'on doit des jeux tels que Metro 2033, Saints Row IV ou encore S.T.A.L.K.E.R Clear Sky. Pour Homefront : The Revolution, Deep Silver a laissé carte blanche aux internes de la boîte. Et pour l'occasion, ce sont les anciens de Free Radical Design qui ont été appelés à la rescousse pour ne pas laisser le bébé se noyer.

Nouvelles du front, maison

Avec les vétérans de Free Radical, Deep Silver se dote d'une équipe de développeurs aguerrie, ayant fait ses armes sur TimeSplitters, un des jeux molosse de la Playstation 2. Sur Homefront : The Revolution, l'idée est de partir sur un reboot conceptuel complet du jeu. On fait table rase du passé, et on écrit une nouvelle page pour la série, avec de nouvelles mécaniques de jeu. C'est l'objectif. On sent là, la volonté d'un studio se réappropriant entièrement la thématique d'un produit pour lui donner un nouveau relief, une nouvelle incarnation personnelle. Finis les couloir en dents de scie, la virgule actionnant chaque segment du jeu aux scripts assassins. Homefront : The Revolution ouvre les perspectives et les espaces, comme pour jouer de la logique interne de son univers. Cloisonnant parfois pour mieux alimenter les chemins d'approche pour les joueurs.

Homefront 2 : The Revolution : Un open-world qui fait bien les choses ?

4 ans après l'invasion des États Unis par la Grande République Coréenne, la résistance se met en place. Si l'ensemble des États souverains de l'Amérique du Nord ne sont pas touchés, la guerre fait rage dans les derniers bastions mutins d'un pays désolé. L'unité de lieu choisie pour le décor d'Homefront 2 est néo-Philadelphie, une projection inspirée par des faits réels de l'Histoire du pays comme le rappelle Fas Salim, game designer du jeu :

Nous voulions qu'Homefront 2 : The Revolution soit une suite réaliste du premier Homefront. Mais nous voulions en même temps que le terrain de jeu que les joueurs parcourraient soit symbolique. Philadelphie est la ville dans laquelle la Guerre d'Indépendance a débuté. Cette ville est un lieu porteur de sens pour notre vision de ce second épisode. 

Quand l'économie gomme l'aspect politique du jeu

Cette restitution du contexte de jeu a aussi alimenté le dispositif initial de la trame de cette nouvelle aventure. La préservation de l'idée originelle du premier opus a cette vocation narrative permettant l'initiation du joueur à l'univers du soft. Les joueurs incarneront donc un simple soldat de la résistance dans un combat asymétrique opposant des puissances aux motifs antagonistes. Aux côtés de personnages accompagnant le joueur dans la libération de néo Philadelphie, c'est toute la machine de l'open world qui se met en branle.

Homefront 2 : The Revolution : Un open-world qui fait bien les choses ?

La vision dramatique d'une mégalopole défigurée par les affres d'un conflit militaire est restituée avec justesse. Le gris est prédominant dans la colorimétrie de la zone dans laquelle nous avons pu évoluer. Car Homefront 2 : The Revolution, à la manière de toute bonne œuvre dystopique qui se respecte, verticalise son univers. Puisant autant dans l'altération culturelle et politique des œuvres cyberpunk, avec cette hiérarchisation pyramidale de la société. Le pouvoir au sommet des grattes-ciels, le petit peuple au bas des tours, dialectalisant cette confrontation des classes. Que dans les romans d'anticipation, souvent noir-pétrole, où le monde est gouverné par de nouvelles méta-classes fabriquant de nouvelles idéologies par le biais du fascisme pur.

Homefront : The Revolution découpe son univers en trois zones distinctes, dans lesquelles les groupuscules séparatistes trouveront à chaque fois un background différent. Comme une petite odeur de Half-Life, à moitié convaincante. La Zone Rouge, est l'aire de jeu dédiée aux missions de combats urbains, autant dire que c'est cet environnement qui sera le plus propice au développement martial du jeu. Au milieu d'une équipe de soldats de fortune, notre personnage navigue entre les bâtiments éclatés, les carcasses de voitures cramées aux lance-flammes, les entrepôts percés de mitrailles et shrapnels, rappelant qu'au moindre faux pas la milice KPA (l'armée coréenne) n'hésitera pas à aligner les balles traçantes. Très vite on comprend les motivations du jeu, son appétit pour la modulation punitive de son gameplay, satellisé par des drones parcourant la zone pour une sécurité maximale. Les rues de Philadelphie ne sont pas sûres et le joueur l'apprendra à ses dépends.

Homefront 2 : The Revolution : Un open-world qui fait bien les choses ?

Car Homefront : The Revolution n'est pas un run and gun. C'est souvent à couvert qu'il faut manœuvrer dans les ruines de la ville en déclin. Chercher le combat direct, c'est automatiquement s'infliger la sanction de se voir encerclés par des hordes de soldats armés jusqu'aux dents. C'est ce que voulait Deep Silver exprime Salim : 

Entre le premier et le second épisode, nous avons beaucoup réfléchi. Nous voulions qu'Homefront reste un jeu d'action, mais en plus nuancé. Nous voulions aussi que le jeu soit plus axé guérilla urbaine mais aussi que les joueurs comprennent que s'exposer au combat n'était pas la meilleure façon d'arriver à ses fins. Pour chaque situation, il y a une solution qui peut soit provenir du stuff que le joueur a à sa disposition ou alors, l'utilisation de l'environnement pour le contourner. 

Sorte d'hybride, entre un FPS survival et un open-world de la fin des années 2000, Homefront 2 développe des pistes intéressantes pour embarquer les utilisateurs dans son univers.

La différence au cœur de la croyance

Et c'est plus ou moins vérifiable dès les premières minutes de jeu. Pas de régénération automatique de votre santé. Eh bien oui, chers gamers. Sur un marché où les jeux offrent un assistanat de complaisance aux joueurs, sur le nouvel opus de la série c'est aux utilisateurs de se planter une seringue dans le bras pour sortir du rouge. Devenir infirmier a ses limites, et elles sont liées au nombre de sérums que vous pourrez récupérer dans la ville. Un coup d’œil sur la mini-map ou sur votre « smartphone », un pager malin agissant comme unité centrale de votre campagne, pour récupérer les informations sur les caches d'armes pour se ravitailler en munitions. Car très vite vous comprenez que la moindre boulette peut vous coûter la vie.

Homefront 2 : The Revolution : Un open-world qui fait bien les choses ?

C'est d'ailleurs une des autres nouveautés du jeu, chaque Zone offrira ses objectifs divers et variés. Si nous avons uniquement pu arpenter la Zone Rouge, d'autres Zones associées à d'autres contextes ludiques seront accessibles. La Zone Verte par exemple, sera dédiée à des missions plus particulières où l'infiltration sera plus poussée. Cette Zone abritera les hébergements des troupes KPA, des officiers de l'armée aux sommités du gouvernement. On imagine aisément un décor moins délabré pour servir de socle à vos expéditions punitives. La Zone Jaune, sera quant à elle, le terreau de la résistance. Cette zone ghetto, offrira des interactions et un écrin certainement plus narratif au jeu. Salim abonde en ce sens :

Vous n'avez pu parcourir qu'une seule partie de la Red Zone. C'est une zone de contact avec l'ennemi. Aux joueurs de la pacifier selon leur bon vouloir. Organiser leur jeu tel qu'ils veulent l'entendre. Vous pourrez toujours revenir dans cette Zone quand vous voudrez, d'autant plus qu'elle changera selon les avancées que chaque joueur pourra établir. Chaque Zone aura sa spécificité, il y aura bien plus d’interactions avec des PNJ dans la Zone Jaune que dans les autres Zones du jeu et visuellement aussi, plus vous avancerez dans le jeu et plus vous verrez des changements de cet espace. Nous voulions des Zones définies, et pour cela, en interne nous avons dédié des équipes définies pour leur création. Toutes ces Zones seront interconnectées les unes avec les autres. 

REⱭЯUM

Au jeu de l'open world, Homefront : The Revolution ne révolutionne, malheureusement, pas le genre. Initiant sa géométrie discursive comme de nombreux softs avant lui, le jeu de Deep Silver n'apporte pas assez de nouveautés à sa fonction primaire, pour en faire une œuvre totalement singulière. Pour pacifier une Zone, différentes solutions s'offrent aux joueurs, toutes plus ou moins radicales. La prise de « postes avancés » en fait partie. Les quêtes annexes comme des assassinats de cibles prioritaires aussi, ou encore des actions de sabotage de générateurs électriques, entrent comme des tâches ambivalentes composant le rythme de cette aventure martiale. Pour cela, des dispositifs assez clairs ont été mis en place. Avec ses 16 variations d'armes et sa quarantaine d'outils de destruction massive, Homefront 2 a cependant du peps.

Homefront 2 : The Revolution : Un open-world qui fait bien les choses ?

Une roue d'armement déployable au simple maniement du pad de la PlayStation 4 (machine sur laquelle le jeu a été testé) permet de choisir son arment. Outre cette roue, et à la manière de Crysis, chaque portion de l'arme peut à tout moment être changée : un viseur ou un réticule, une poignée, ou un accessoire pour le canon, sont paramétrables en temps réel. L'arme apparaît à l'écran en gros plan, entre les mains de votre avatar, et pour chaque partie de cette dernière, un changement est applicable.

Bien plus loin, il est même possible de transformer totalement le comportement de vos pétoires, leur octroyant des effets atypiques dans des situations données. Chaque arme dispose de plusieurs classes d'utilisation. Un fusil à pompe, peut vite devenir un lance grenades incendiaires s'il est affublé des bonnes munitions dans sa configuration alternative. A tout moment le joueur peut choisir d'utiliser son fusil de manière plus traditionnelle, plombant allègrement tout ce qui lui passe dans la ligne de mire comme le jour d'ouverture de la chasse en rase campagne. Crafter des munitions, relooker ses flingues, leur donner du ressort est réalisable en ramassant ça et là des éléments pour leur confection dans les décors. A ce niveau le nouveau Homefront a du chien, d'autant que les sensations de tirs sont plutôt bonnes.

Homefront 2 : The Revolution : Un open-world qui fait bien les choses ?

Masques de collisions assez bien gérés, hit detection (feedback visuel et sensitif qui permet au joueur d'apprécier la sensation de tir) assez précise pour un open-world et une hitbox convenable, donnent un bon feeling au jeu. Il est par exemple assez facile de réaliser des tirs longues ou moyennes distance sans pester, tout en appréciant le potentiel des armes « moddées » pour le côté spectaculaire de leurs effets. L'utilisation de véhicules, comme une moto, pousse aussi un peu plus l'immersion du joueur dans cet assemblage urbain. Agissant comme un puzzle piégé, le décor sert aussi le joueur dans ses déplacements. Passer d'un bâtiment à l'autre en utilisant les souterrains et les voies d'accès, en hauteurs, verticalisent l'action à l'écran. Un système de détection des ennemis, à la manière du nouveau Metal Gear : un petit indicateur sur l'écran dispense les informations nécessaires pour voir si oui ou non il est repéré, ajoute une surcouche aux affrontements que l'on peut éviter en s'éloignant des périmètres à risque.

En plus de cet armement et des véhicules disponibles quelques gadgets assez utiles sont de la partie. Abondant dans le sens de la disposition futuriste du jeu. Une petite voiture télécommandée, chargée au C4 peut être lancée au sol. Toujours en vue subjective, le joueur la contrôle depuis son habitacle, l'envoyant où bon lui semble et la faisant exploser quand ça lui chante. De quoi réaliser de jolis strikes dans une ambiance de 14 juillet d'artificiers de la vieille école. Un autre petit gadget a lui aussi son utilité, surtout lorsque les véhicules blindés KPA sont à vos trousses, une fois repéré sur la map par toutes les petites frappes belliqueuses qui en veulent à votre peau. Une sorte de grenade IEM hack les systèmes de tous les véhicules, drones de surveillances compris, et les retourne contre les envahisseurs de la ville. La petite fête vire au délice quand un BTR (blindé de transport) devient fou et arrose de plombs tous ses hommes, une fois la grenade lancée. Pop-corn time.

Du sang neuf au sans faute ?

Dans cet amas formel d'informations, les joueurs se demandent si oui ou non le nouvel Homefront réussit le pari de devenir un incontournable. De ce qui nous a été donné de voir, la réponse ne tend pas nécessairement à l'affirmatif. Si Homefront 2 : The Revolution pourra être joué en ligne en mode coopératif, la partie multijoueur du titre a elle, totalement disparu du jeu. Hasit Zala, le directeur du jeu et directeur du studio Dambuster, officiant sous le giron de Deep Silver, explique les raisons de ce revirement de situation :

Le premier Homefront n'a pas vraiment marché, il nous fallait avoir de nouvelles idées pour le développement de ce second volet. Nous faisons ou prenons des décisions pour faire le jeu auquel nous aspirons. Nous voulions surtout être les plus crédibles possibles sur notre campagne solo, le background dystopique du jeu est riche, nous voulions tout mettre en œuvre pour réaliser un jeu très ambitieux au niveau du mode solo. L'expérience en ligne renforcera l'immersion sur le titre et nous voulions que les joueurs puissent la partager à plusieurs. » soutient l’exécutif du studio.

Homefront 2 : The Revolution : Un open-world qui fait bien les choses ?

Une expérience multijoueur alternative est donc possible sur le jeu, mais cette dernière sera certainement reçue comme une déception par les amateurs du multijoueur originel du premier opus. La démo présentée à la Gamescom est essentiellement dédiée aux joueurs qui parcourront le showfloor à l'ouverture du salon allemand. Dans ce contexte, et puisque nous avons pu poser nos mains sur cette section du jeu, il apparaît clairement que cette dernière n'a d'intérêt que pour des sessions n'excédant pas les 5-10 minutes de jeu. Très compliqué dans cette position de se faire une opinion sur son rendu final, ses intentions macro-narratives, ou la puissance de sa mise en scène.

D'autant que ce qui prédominait durant les 30 minutes pendant lesquelles nous avons pu tester le jeu pouvait se résumer en une séquence, calquée à l'infini : le joueur est repéré par un Drone (check), le Drone alerte la milice KPA (check), le joueur engage le combat (ou le fuit, Check), un véhicule blindé débarque avec une nuée de PNJ clonés pas forcément plus brillants que le plus intelligent des poissons rouges (Check), et avec un peu de chance votre personnage peut échapper au vaisseau de sécurité aérien qui pourrait faire passer le jeu en alerte maximale.

Des mini-games ? Peu ou proue. Il s'agit de simples hacks pour forcer des serrures ou des ordinateurs. Passés ces quelques exemples, le jeu garde une linéarité plus ou moins endolorissante dans des circonstances redondantes pouvant virer à l'aliénation. La lisibilité en jeu, surtout définie par la colorimétrie employée de la Zone Rouge, grisonnante à souhait, n'autorise pas forcément les joueurs à définir les patterns les mieux adaptées à leurs déplacements. Ce sentiment peut être accru par l'amour que vous portent les snipers disséminés dans l'aire de jeu. La surprise et la joie se mêlent lorsqu'alternativement, vous les rencontrez et qu'ils vous envoient leur envie d'entamer la discussion par balles interposées, ou que vous arrivez via quelques grenades fumigènes et quelques leurres à attirer leur attention afin de les contourner pour leur tordre le cou. Au moins là dessus, Homefront développe son sens hardcore protocolaire pour des présentations qu'un philanthrope ne renierait pas. Les développeurs promettent des situations plus variées, et on aimerait horriblement les croire !

Homefront 2 : The Revolution : Un open-world qui fait bien les choses ?

Au niveau de la direction artistique du jeu - et cela n'est pas forcément un grief contre le développeur mais plutôt un climat ambiant qui tend à gommer toute interprétation dépréciative d'une population ou d'une catégorie de personnes - Homefront The Revolution a perdu de son imagerie. L'identité du jeu balance entre le générique de ses personnages casqués, ses unités ennemies impersonnelles, son décor dénué de références ou symboliques impliquant directement les coréens du nord dans cette lutte armée. Et le contexte dystopique, ou futurisme assumé et nouvelles technologies donnent un relief plus attrayant au soft de Deep Silver.

Comme l'impression de rester sur la touche. Tout est suggéré, tout est rapporté par de minimes éléments de game-design, quand le premier Homefront donnait un sens frontal au choc de civilisations en assumant son caractère d’œuvre d'anticipation. Entre clair-obscur et demies-teintes, les développeurs rassurent :

Ce que vous avez pu voir est une infime partie du jeu, bien sûr que le jeu proposera des moments forts à d'autres endroits du déroulement de l'aventure. Vous n'avez pas encore une image globale de notre soft. 

Embêtant, nous n'avons rien vu de tout cela. Par contre oui le jeu tourne sans impaires, est avancé, et cosmétiquement, a tout de même un certain potentiel pour qui associe immersion et rendu graphique.

Des GFX au KPA, ça tourne comment ?

Graphiquement Homefront 2 : The Revolution a peut être un côté terne. Mais cette intention est légitimée par le background de cette ville fantôme en proie au désastre que les joueurs battront en brèche afin d'en découvrir tous les secrets posthumes. Avec son cycle jour/nuit dynamique et ses effets météos, le jeu se pare de quelques atouts de charme. Certaines conditions météorologiques donnent, par exemple, véritablement une ambiance dramatique à ce néo Philadelphie sous occupation étrangère. La modélisation des personnages, armes, ou véhicules, restent dans la tendance de ce qui se fait sur current-gen.

Homefront 2 : The Revolution : Un open-world qui fait bien les choses ?

Le jeu a bénéficié du développement d'un moteur hybride du Cryengine en interne. « La puissance des machines actuelles agit comme un levier pour nous les développeurs. Faire d'Homefront 2 un jeu open-world était notre motivation principale. Nous voulions délivrer une expérience organique aux joueurs. Cela nous a mis dans une position difficile, car le format que nous voulions imprimer à ce jeu était totalement différent du précédent. Nous voulions que ce monde réagisse en fonction de ce qu'y feront les joueurs. Et nous désirions, malgré le format, que l'expérience soit aussi visuelle ou cinématographique. » tempère Hasit Zala.

Homefront la révolution, en vidéo

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Nos impressions

Homefront 2 : The Revolution est peut être un grand pas pour la licence mais semble un petit pas pour les jeux open-world de cette génération. C'est un peu cette impression que le jeu a pu nous laisser après les 30 minutes passées dessus, pad en main, sur la machine de Sony. Définissant l'expansion de sa zone à parcourir comme un levier puissant et complexifiant de l'aventure Homefront, le jeu de Deep Silver s'attaque aussi à un créneau où se bousculent des softs taille patron dont nous ne citerons pas les noms dans cette conclusion. C'est ce rapport de force et cette comparaison à différentes échelles qui irisent les pistes de réflexions sur la portée de ce second épisode. Plus doué que les autres ? Mieux doté ? Plus atypique ? La démo que nous avons testé ne nous a pas donné toutes les réponses que nous espérions, mais nous a convaincus sur une chose. Effectivement Homefront 2 : The Revolution agit pratiquement comme un antonyme du premier jeu écrit par Milius et paru en 2011. Son engagement, sa force motrice, et son aspect punitif, laissent entrevoir un potentiel qui, s'il est maîtrisé, plus touffu et mieux contextualisé que le segment joué, donneront un véritable nouveau souffle à la franchise. Si le jeu s'avère aussi redondant, rectiligne et simple dans les motifs qu'il séquence déraisonnablement, il y a de fortes chance que les joueurs lui préfèrent les cadors du marché. Malgré la désertion du multijoueur original de la licence, c'est peut être le mode coopératif en ligne qui tirera son épingle du jeu. Homefront The Revolution étant finalement assez hardcore et vaste pour offrir un terrain de jeu propice à quelques escapades bien burnées entre joueurs consentants. Le jeu est prévu sur PlayStation 4, Xbox One et PC en 2016.

L'avis de la rédaction
Moyen
PC PS4 ONE FPS Dambuster Studios Deep Silver Multi en ligne Amérique du Nord
Commentaires
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Mushrotoxic Mushrotoxic
MP
Niveau 10
le 17 janv. 2016 à 10:19

Les mecs qui comprennent pas un article et qui crient au scandale en gueulant sur le rédacteur :rire:

Vous êtes des tâches, c'est tout. Lisez un peu plus, cultivez-vous. Ça vous paraîtra peut-être un peu plus simple à lire :-)))

De toute façon, c'est ça la communauté JVC : des éternels insatisfaits. L'article est mal écrit ? On crie au scandale en incendiant le rédacteur. L'article est bien écrit ? On crie au scandale en incendiant le rédacteur. Mais arrêtez de fréquenter JVC si vous êtes si aigris. D'ailleurs, sortez un peu, faites autre chose, aérez vous le cerveau...parce que vous devez VRAIMENT (mais VRAIMENT) avoir des vies de MERDE pour être si aigris.

Allez, sans rancune, et à+ les tâches qui se sentiront visées par mon commentaire et qui monteront au créneau :-)))

Lire la suite...
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