Shigeru Miyamoto est certainement le personnage le plus emblématique de l'industrie vidéoludique. Papa de Mario, Zelda et bien d'autres, ce japonais de 66 ans a une carrière extraordinaire derrière lui et continue d'influencer largement Nintendo à de nombreux niveaux.
Alors que dans la plupart des sociétés, son âge serait synonyme de retraite, du côté de Big N on semble s'accrocher à ce grand monsieur. Il faut dire que les titres mettant en vedette ses personnages continuent de faire recette, à l'image de Mario Kart 8 Deluxe qui est, à l'heure actuelle, le titre le plus vendu de la Switch avec 15,02 millions d'exemplaires vendus. Pourtant, durant une séance de question / réponse dont le compte-rendu a été publié aujourd'hui, l'un des investisseurs de la firme questionne les dirigeants de la façon suivante : "les licences classiques de chez Nintendo parviennent encore à dépasser les 10 millions de ventes, mais comment se fait-il que vos nouvelles créations n'arrivent pas à en faire autant ?". Les développeurs de Big N auraient-ils du mal à se renouveler ? Pas du tout, selon Miyamoto :
La raison pour laquelle je délègue mes responsabilités à la jeune génération n'est pas que je n'arrive plus à être en phase avec la sensibilité du jeune public. Je ne crois pas que les développeurs de chez Nintendo soient accrochés à leurs classiques et incapables de développer quelque chose de nouveau. Vous n'avez pas à vous inquiéter, nous sommes toujours capables de répondre aux différentes attentes du public d'aujourd'hui.
L'une des choses qui rend Nintendo si attirant, ce sont nos personnages qui sont connus par plusieurs générations, comme Super Mario, qui fêtera ses 35 ans l'année prochaine. Avec Super Mario Party, qui s'est vendu bien mieux que ce que nous pensions auprès de différents groupes démographiques, je réalise que les consommateurs reviennent à n'importe quel moment si nous utilisons ces personnages et créons des jeux amusants. Ces valeurs sont au cœur de notre stratégie concernant les grandes licences. Il ne s'agit pas de rester accroché aux mêmes séries (...)
Super Mario Party : Le mode rafting, à quatre