Ce jeudi 31 janvier, un nouveau brevet provenant de Sony Interactive Entertainment a été publié. Il explore la rétrocompatibilité, une fonctionnalité appréciée des joueurs aimant continuer à profiter de leur ludothèque.
Si le constructeur japonais n'a pas rendu sa PlayStation 4 directement compatible avec les titres des générations précédentes, pour lesquels il faut recourir à des versions remasterisées, il pourrait bien changer de posture pour sa prochaine machine. C'est ce que l'on conclut de ce document, signé de la main de Mark Cerny, l'architecte de la PS4, et de l'ingénieur R&D Simon Pilgrim. Il commence par expliquer que les différences matérielles entre deux machines peuvent causer des problèmes lors de l'exécution d'une application ancienne ; de synchronisation par exemple : dans le cas où le processeur de la nouvelle console serait plus efficace que l'ancien (ce qui est naturellement attendu), une donnée pourrait être lue puis remplacée alors qu'elle serait encore utilisée par un autre composant.
Plus loin, il préconise ainsi de "tromper" les anciens logiciels en faisant en sorte que la machine imite le comportement spécifique de son ou ses ancêtres ; de l'émulation, peu ou prou. Une initiative qui en ravirait quelques-uns mais attention, tous les brevets ne donnent pas du concret... loin de là.