Après une année fiscale historique, portée par le succès mondial de Monster Hunter World, Capcom pourrait bien réitérer une performance similaire sur l'exercice en cours avec les sorties successives de Resident Evil 2 Remake et Devil May Cry 5 début 2019, tant l'attente des fans pour ces deux titres est grande. D'autant plus que la firme semble désormais porter son attention sur l'accueil critique réservé à ses jeux, et donc sur la qualité des produits, pour les faire durer sur le long terme plutôt que sur leur succès commercial immédiat, comme l'explique Stuart Turner :

Même si nous avons des actionnaires à apaiser, tout n'est pas toujours une question de performance commerciale. La comparaison chiffrée entre Resident Evil 7 et Resident Evil 6 n'est peut-être pas la même (NDLR : à l'heure actuelle, 5,1 millions de RE7 vendus pour 7,1 millions de RE6), mais en matière de rentabilité tout va parfaitement bien. Le jeu a répondu à toutes nos attentes en interne et a été très bien reçu. Et dans une certaine mesure, obtenir de très bons scores de la presse compte autant pour Capcom que vendre des millions et des millions. On préfère qu'un jeu obtienne 9 et se vende moins plutôt qu'un jeu noté 6 qui se vend davantage.

Antoine Molant poursuit sur le sujet :

Nous sommes moins concentrés sur les ventes des jours de lancement. Nous regardons davantage sur le long terme. Et dans ce cas, Resident Evil 7 est incroyablement performant. Même maintenant, presque deux ans après sa sortie, c'est toujours le titre phare de la réalité virtuelle. Cela aide à garder de bonnes ventes pour le jeu.

Les deux employés se sont également penchés sur le cas de Devil May Cry 5 qui, selon eux, répondrait à une demande des adeptes de la saga, particulièrement des premiers opus.