Le patron de Paradox Interactive, Ebba Ljungerud, qui a présenté le projet, a indiqué que depuis la prise le contrôle de l'entreprise par Frederik West l'été dernier, tous les développeurs, studios et éditeurs sont désormais des cibles possibles.

Cette stratégie repose de plus sur la forte croissance économique de Paradox, dont la valeur de l'action a augmenté de 500% depuis son introduction en bourse il ya deux ans. Ainsi, la société pesant désormais 2,3 milliards de dollars, cette nouvelle direction repose sur des bases financières solides.

Côté liquidités, Paradox n'est pas en reste puisque les revenus ont été multipliés par quatre en quatre ans pour atteindre la somme de 36 millions de dollars en 2017. Les premiers effets se sont déjà fait sentir avec les acquisitions de White Wolf Publishing, Triumph Studios et Harebrained Schemes. Dans un entretien accordé à Reuters, Ljungerud a déclaré :

Notre trésorerie est forte et nous avons une bonne évaluation, donc il y a de la place (pour réaliser des achats).

Conscient des modifications du marché en direction de l'Asie et notamment de la Chine, Ljungerund aimerait développer le secteur mobile, encore embryonnaire chez Paradox, et faire que ce support représente 10% des ventes de jeux Paradox d'ici 2020 grâce à l'appui de Tencent, détenteur de 5% du capital :

C'est un marché gigantesque, mais nous n'avons pas encore décidé lequel de nos jeux ira en Asie. Cela dit, c'est fantastique d'avoir un partenaire comme Tencent, qui connaît vraiment bien le marché en question.