Comme Electronic Arts, Bandai Namco faisait hier son bilan financier annuel pour l'année fiscale 2017-2018, terminée depuis le 31 mars dernier. Comme on pouvait l'imaginer, tous les voyants sont au vert, notamment grâce à Goku et sa bande qui représentent toujours une source de revenus inépuisable.
Avec un chiffre d'affaires de 5,2 milliards d'euros (hausse de 9%), un bénéfice opérationnel de 578 millions d'euros (hausse de 18%) et un bénéfice net de 417 millions d'euros (hausse de 22%), Bandai Namco a eu de jolis chiffres à présenter à ses actionnaires. Les objectifs fixés plus tôt ont été dépassés, avec des profits supérieurs de 30% aux projections initiales.
Logiquement, l'entreprise cartonne toujours autant sur ses terres natales, au Japon, mais la véritable source de satisfaction est à trouver au niveau des résultats en Occident. La popularité de Dragon Ball FighterZ et Tekken 7, respectivement sortis en janvier et en juin derniers, a notamment permis cette percée en Europe et en Amérique du Nord, même si la firme ne donne pas de chiffres de ventes précis. On sait cependant que les divisions américaines et européennes de l'éditeur ont dégagé des bénéfices opérationnels respectifs de 34 et 38 millions d'euros.
Pour l'année fiscale en cours, Code Vein, Dark Souls Remastered, SoulCalibur VI, Gundam Breaker 3, One Piece : World Seeker et God Eater 3 font partie des gros titres pour le moment attendus. Sur le mobile, le futur Dragon Ball Legends devrait également permettre de dégager des revenus colossaux, s'il connaît le même succès que l'indétrônable Dragon Ball Z Dokkan Battle.
Grâce à son Season Pass, Dragon Ball FighterZ permettra d'engranger des revenus sur la durée