Le directeur du développement de Panic Button, à qui l'on doit les versions Switch de Rocket League, Doom ou celle à venir de Wolfenstein II : The New Colossus, s'est confié dans les colonnes de Gamasutra. Visiblement, tout va pour le mieux pour le studio, qui devrait avoir du boulot dans les semaines à venir concernant des portages Switch.
Après avoir adapté avec succès Rocket League et Doom sur Nintendo Switch, le studio Panic Button travaille en ce moment sur un autre gros morceau : Wolfenstein II, un jeu d'autant plus exigeant techniquement parlant que les autres précédemment cités. Autant vous dire qu'il y a du boulot, mais Adam Creighton, directeur du développement du studio, précise que ce n'est que la surface de l'iceberg :
Vous connaissez ce meme avec le chien qui a la tête dans un arroseur ? (Ndlr : au cas où, le meme en question) C'est moi en ce moment. Nous pourrions peut-être avoir d'autres jeux pour Nintendo Switch ou d'autres plateformes dans les cartons. En matière de volume, nous sommes dans cette situation où, en tant que studio, nous pouvons choisir comment grandir, avec qui et quels projets. [...] La sortie de la Switch a été parfaite. En réalité, la console est mentionnée dans quasiment toutes les demandes de portages que nous recevons. Pour suivre le rythme, nous avons déjà 12 kits de développement au bureau ! Parmi les jeux que nous avons publié, nous avons constaté plus de ventes sur Switch que sur PS4 et Xbox One durant le même laps de temps. Maintenant, tous les développeurs veulent que leurs jeux soient sur Switch
Adam Creighton, directeur du développement de Panic Button
Même son de cloche de la part du PDG de Blitworks Tony Cabello, qui indique que son studio, également spécialisé dans le portage de jeux, est plus occupé que jamais grâce à la Switch et les opportunités qu'elle offre :
La façon dont Nintendo a accueilli les développeurs tiers et les indépendants est incroyable. Il n'y a aucun doute sur le fait que les Nindies ont été l'instrument du succès de la console. Désormais, les studios indépendants voient l'opportunité de publier leurs jeux sur consoles comme une vraie possibilité, qui n'était pas aussi facile à réaliser par le passé car l'accès au marché était plus restrictif. Maintenant, il y a plus de développeurs qui nous contactent pour y arriver. On savait que les choses allaient prendre de l'ampleur quand les gens ont commencé à nous envoyer des demandes de portages Switch dès l'été 2017. Depuis, ça a été la folie. Tony Cabello, PDG de BlitWorks
Difficile de donner tort à de tels déclarations, puisque les annonces de portages sur Switch sont quotidiennes et que les chiffres parlent d'eux-mêmes. Un titre pourtant sorti il y a sept ans comme Super Meat Boy a fait autant de ventes sur Switch le jour de son lancement sur l'eShop qu'à ses débuts sur Xbox 360. Que dire de Celeste, titre à la qualité indéniable qui s'est plus vendu sur la dernière console de Nintendo que sur Steam, où les jeux du genre sont prisés.
Le trailer Switch de Doom