Nous vous le rapportions jeudi dernier, 21 employés du studio Eugen Systems sont entrés en grève et tandis que le mouvement se poursuit, l'entreprise a publié un communiqué, suivi d'une réponse des développeurs grévistes.
Pour les personnes ayant quitté les bureaux de l'entreprise parisienne le jour de la Saint-Valentin, c'en était trop : comme indiqué dans le texte cristallisant leurs revendications, des minima de salaires ne seraient pas respectés depuis de nombreux mois, des classifications n'auraient pas été attribuées, et des primes de vacances et des heures supplémentaires n'auraient pas été versées. Une situation que réfutent les employeurs dans une réponse récemment publiée sur le site de l'entreprise : "les feuilles de paie, qui sont habituellement envoyées dans les temps aux employés, ont été exceptionnellement envoyées en retard pour la paie de janvier", affirme le studio en expliquant le phénomène par les dernières réformes législatives et une mise à jour sur la présentation des bulletins. "Les salaires, eux, ont été versés dans les temps", continue le texte avant d'ajouter que la société "respecte parfaitement les minimums de salaires pour l'ensemble des employés".
Dans une réponse publiée hier sur le site du Syndicat des Travailleurs et Travailleuses du Jeu Vidéo (STJV), les employés grévistes ont décrit le message d'Eugen Systems comme "une démonstration publique des raisons nous ayant menés à cette grève". "La négation du problème est la réponse systématique de la direction depuis le début de nos tentatives de discussions", déplorent les développeurs.
Steel Division : Normandy 44, dernier projet en date d'Eugen Systems