L'éditeur et développeur Ubisoft vient de dévoiler les résultats de son troisième trimestre pour l'année fiscale 2017-2018. L'occasion d'aborder notamment les sujets des microtransactions et des "loot boxes", qui attirent toujours plus de joueurs malgré la polémique.
Il y a quelques jours, Take-Two se réjouissait de ses bons résultats sur le dernier trimestre de l'année 2017, illustrés par des chiffres records en matière de dépenses récurrentes chez les consommateurs. Même son de cloche du côté d'Ubisoft, qui annonce une hausse de ses bénéfices provenant du "PRI" (Player Recurring Investment) de 87% par rapport à l'année passée pour atteindre 319 millions d'euros, soit 26,7% du total de ses revenus (20,9% en 2016-2017). Leurs revenus digitaux (ventes de jeux dématérialisés + contenus digitaux) ont donc également connu un joli coup de boost, passant de 47% à 56% des revenus totaux.
Le PDG Yves Guillemot et le directeur financier Alain Martinez n'ont évidemment pas manqué de commenter ces chiffres, et d'évoquer la question ô combien polémique des loot boxes. Ils les définissent ainsi comme "une question de qualité et de choix". Selon eux, Ubisoft doit délivrer une qualité suffisante en matière de PRI (season pass, objets in-game, DLC, abonnements...) pour que les joueurs soient intéressés, et dans le même temps, faire en sorte que les consommateurs "sentent qu'ils sont vraiment libres de ne pas passer à l'achat". L'éditeur, qui oriente désormais la plupart de ses jeux en tant que "games as service", estime par ailleurs que la polémique autour des loot boxes est plus calme aujourd'hui, que les choses vont dans la bonne direction et qu'ils ne feront sans doute jamais face à une quelconque réglementation à ce sujet.
L'intégralité du compte-rendu concernant les résultats d'Ubisoft sur le troisième trimestre de l'année fiscale en cours est consultable ici (en anglais).
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