La classification américaine, l'ESRB, a déjà fait son choix en estimant que les loot boxes ne seront pas considérées comme des éléments constitutifs d'un jeu de hasard. En effet, il estime que si la récompense est calculée selon des algorithmes aléatoires, elle existe systématiquement, contrairement aux machines à sous. Mais son homologue européen, le PEGI, préfère pour le moment se débarrasser de la question. Dans une interview accorée à Wccftech, Dirk Bosmans, directeur des opérations du PEGI a indiqué que le jury préférait se pencher sur les titres simulant de réels jeux de hasard ou induisant des méthodes qui y sont liées.

Notre approche reste similaire à celle de l'ESRB. Notre principale raison est que nous ne pouvons pas nous-même définir ce qu'est un jeu de hasard. C'est une responsabilité qui incombe aux commissions nationales des jeux. Notre grille d'analyse indique que nous classons en jeu de hasard les activités qu'elles existent dans la vraie vie : casino, hippisme etc. Si une commission venait à décréter que ces loot boxes s'apparentent à ces jeux-là, nous ajusterons nos critères.

Autrement dit, le PEGI préfère laisser les pays souverains décider plutôt qu'appliquer une classification qui pourrait modifier l'attitude des revendeurs et des publicitaires.