130 millions d'unités vendues, tel est le pronostic de l'influent groupe siégeant à Zurich ; si la dernière-née de Big N atteint ce nombre, elle rejoindra la crème des consoles les plus performantes aux côtés de la DS (~154 millions) et de la Gameboy (~119 millions). C'est tout ce qu'on lui souhaite, mais pourquoi un tel revirement de situation de la part du Crédit suisse ? L'analyste Keiichi Yoneshima explique ce phénomène :

Étant donné que la Nintendo Switch est une plateforme de jeu unique, en étant aussi bien une console de salon qu'une machine portable, il y avait à la base une incertitude quant à son cycle de ventes : serait-il celui d'une console de salon ou d'une portable ? Bien que la Switch soit actuellement catégorisée comme une console de salon, nous estimons qu'elle se vendra comme une portable. En réalité beaucoup de personnes l'utilisent comme une portable, selon une étude menée par Famitsu. Nous projetions son pic de ventes à environ trois ans après son lancement (c'est-à-dire à l'année fiscale 2019) sur le principe d'un cycle de console de salon. Maintenant que nous voyons la Switch davantage comme une machine portable, nous mettons à jour notre pronostic afin de refléter un cycle de ventes plus long.

Cette chaude recommandation de la part du Crédit suisse a mené le cours en bourse de Nintendo à grimper en flèche. L'action a pris + 7,06% à la fermeture de la Bourse de Tokyo ce mardi, pour se chiffrer à 40.950 yen, un record qui n'avait pas été atteint depuis 2008.

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Sources : Barron's, Boursorama