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News débat et opinion Edito : "Mon jeu n'a pas de gameplay, c'est grave docteur ?"
Profil de Kaaraj,  Jeuxvideo.com
Kaaraj - Journaliste jeuxvideo.com

PlayStation contre Xbox, FIFA contre PES, jeux japonais contre productions occidentales... Le jeu vidéo aime l'affrontement et ne manque jamais de ressources pour s'inventer de nouveaux duels enflammés, afin que vous puissiez vous écharper joyeusement par messages interposés. L'un des plus forts oppose depuis de longues années les adeptes de l'école du gameplay à ceux d'expériences narratives à la prise en main minimaliste, un phénomène accentué par la prolifération de ces derniers durant la dernière décennie. Un jeu vidéo « sans gameplay » ou presque est-il vraiment moins légitime qu'un autre quand vient le moment de le définir ou non comme une production vidéoludique ?

Edito : "Mon jeu n'a pas de gameplay, c'est grave docteur ?"
Ceci est une News Débat et Opinion

Cet article entrant dans la rubrique "Débat et opinion", il est par nature subjectif. L'avis de l'auteur est personnel et n'est pas représentatif de celui du reste de la rédaction de Jeuxvideo.com. Vous êtes d'ailleurs convié à donner votre avis sur le sujet dans les commentaires, par message privé ou même via Twitter à l'auteur (@KaarajJV).

Commençons donc par un point purement sémantique en nous fiant au savoir du wiktionnaire et à sa définition du jeu vidéo :

Type de jeu sous forme de logiciel nécessitant généralement une console de jeu ou un ordinateur, joué sur un écran, et dans lequel les joueurs interagissent dans un environnement virtuel via des accessoires comme une manette ou un clavier.

3 notions sont ici évoquées, celle de l'existence d'un logiciel, jouable sur un écran via un support dédié, et avec lequel le joueur peut interagir. Or, si nous prenons le cas typique d'un titre cristallisant tous les reproches faits aux jeux disposant d'un gameplay minimaliste, en l’occurrence Heavy Rain, celui-ci répond à tous les critères de la définition. Alors pourquoi continuer à vouloir exclure ces titres de notre média favori ? Le problème ne peut pas, vous vous en doutez, être expliqué ou balayé d'un revers de la main par un simple recours à une définition.

Une autre façon de jouer

Plus que l'absence d'interactivité, c'est surtout l'absence de profondeur de gameplay qui est régulièrement reprochée à ces titres. Des Walking Simulator et leur propension à vous faire interagir avec une foule d'objets inutiles aux films interactifs qui vous replacent régulièrement dans la peau d'un spectateur, les reproches valables ne manquent pas, mais ils négligent une part importante de l'intérêt de ces jeux : leur ambiance, leur univers, et leur capacité à impliquer le joueur autrement qu'avec une simple interaction physique.

Difficile de ne pas être marqué par les choix cornéliens (et pourtant factices !) de l'adaptation de The Walking Dead par Telltale, de rester de marbre face à l'évolution de la relation entre les 2 personnages de Firewatch ou de ne pas sourire face au trip délicieusement 90's de Gone Home. Autant d'éléments qui jouent davantage sur une fibre émotionnelle, au détriment de l'argument voulant qu'un jeu vidéo se doit d'être une expérience que l'on maîtrise davantage avec l'expérience, signe extérieur d'une prise en main façonnée avec soin.

The Walking Dead, Firewatch et Gone Home

Edito : "Mon jeu n'a pas de gameplay, c'est grave docteur ?"Edito : "Mon jeu n'a pas de gameplay, c'est grave docteur ?"Edito : "Mon jeu n'a pas de gameplay, c'est grave docteur ?"

Cette démarche est tout à fait louable et défendable, mais exclut de fait tout un pan de l'industrie qui n'en a que faire de la difficulté, du skill, et souhaite simplement passer un bon moment devant un jeu proposant une expérience rarement éprouvée dans les genres canoniques du jeu vidéo. Tous ces titres apportent donc un contrepoids nécessaire à une vision plus pragmatique de notre loisir, voulant qu'un jeu vidéo doive forcément proposer un gameplay un minimum travaillé pour mériter sa place dans notre média. Un tel raisonnement en vient même à casser l'intérêt de ce type de jeu, rarement pensé pour intégrer des gameplays classiques à son modèle.

Ajouter du gameplay pour devenir plus "légitime" ?

Edito : "Mon jeu n'a pas de gameplay, c'est grave docteur ?"
Life is Strange brille plus par son univers que son gameplay.

C'est notamment ce qu'a pu ressentir l'auteur de ces lignes en jouant à Life is Strange, l'aventure épisodique narrative de Dontnod qui a trusté les récompenses en 2015. Plutôt basique dans son gameplay malgré la présence d'un système de retour dans le temps bien fichu, le titre s'offre dans les deux derniers épisodes des séquences apportant de la variété aux mécaniques de jeu... Mais qui ne fonctionnent finalement pas et, pire, rallongent artificiellement la durée de vie d'un épisode final qui aurait très bien pu s'en passer. On pensera surtout à la phase d'infiltration longuette et dépourvue d'intérêt à cause de l'utilisation du "rembobinage". Le sentiment qui domine ici, c'est celui que Life is Strange a ressenti le besoin de gonfler sa durée de vie et de s'offrir une légitimité ludique par l'ajout de telles séquences : or, le titre de Dontnod dispose de suffisamment d'atouts de base pour ne pas avoir à s'aventurer sur ce terrain et aurait tout gagné à ne pas trop tenter de déborder de sa promesse originale.

L'originalité sans le gameplay, c'est possible

Le meilleur moyen de défendre ces productions, c'est sans doute de rappeler également ce qu'elles peuvent apporter directement au jeu vidéo. Outre une implication émotionnelle souvent moquée depuis son utilisation abondante par David Cage (mais pourtant loin d'être idiote), un bref regard sur certaines productions du genre suffit à constater que gameplay minimaliste ne rime pas toujours avec manque d'idées ou absence d'originalité. Déjà cité un peu plus haut, Heavy Rain ne manquait pas de défauts, qu'il s'agisse de son écriture pas toujours inspirée ou d'un rythme inégal, mais en choisissant d'offrir autant de fins qu'il existait de réussite ou d'échecs potentiels sur ses phases de QTE, il s'est affranchi du Game Over d'une façon originale et inspirée.

What Remains of Edith Finch, de son côté, s'est affranchi des mécaniques classiques des Walking Simulator en s'offrant des phases de gameplay différentes à chaque souvenir et collant aux choix de réalisation des créateurs du jeu. Sur iOS et Android, un certain Reigns a également su nous surprendre par sa profondeur insoupçonnée, alors que son unique mécanique de gameplay reste un système de swipe similaire à l'application... Tinder. Faire un bon jeu avec un mécanisme évoquant une application de rencontres, l'idée était saugrenue, mais l'exécution fut d'une rare efficacité et prouve toute l'inventivité dont peuvent faire preuve les productions au gameplay minimaliste. Un constat qui suffit, déjà, à leur accorder une place légitime au coeur de l'industrie d'une passion qui nous réunit au quotidien.

Un exemple de séquence originale de What Remains of Edith Finch

Et les clickers, alors ?

Même les Clickers, étranges inventions apparues en 2003 avec le bien-nommé Cookie Clickers et qui figurent parmi les rares productions nous plaçant le plus souvent comme simples spectateurs, peuvent être considérés comme des jeux à part entières. Outre sa mécanique étonnement addictive qui peut s'apparenter à celle du loot, le genre s'est parfois réinventé avec humour via des productions se moquant d'elles-même (Adventure Capitalist) ou d'autres dotées d'une narration drôle et folle (Comme le récent Spaceplan, surprenant d'intérêt pour un clicker). Nous n'irions évidemment pas jusqu'à les considérer comme des chefs d’œuvre ou des titres méritant davantage qu'un coup d’œil amusé et quelques minutes de votre précieux temps, mais il n'est pas idiot de s'éviter tout jugement hâtif sur un genre qui a parfois un peu plus de choses à nous raconter qu'on ne le penserait au premier abord.

Edito : "Mon jeu n'a pas de gameplay, c'est grave docteur ?"
Commentaires
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Pseudo supprimé
Niveau 5
le 05 sept. 2017 à 01:17

Le mieux c'est quand tu as les deux dans le même jeu :

du cinéma à en oublier que c'est un jeu + du kiff en gameplay pur à oublier qu'il y a une histoire =====> Metal Gear Solid

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