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News débat et opinion Edito : Mort au multijoueur, longue vie au solo
Profil de Kaaraj,  Jeuxvideo.com
Kaaraj - Journaliste jeuxvideo.com

Quand le online s'est invité sur PC et consoles puis démocratisé au milieu des années 2000, nous n'imaginions sans doute pas qu'en 2017, il aurait autant influencé notre loisir favori. Multiplication des contenus téléchargeables, développement de l'eSport, transformation des consoles en plates-formes multimédias font aujourd'hui partie de notre quotidien de joueurs, au même titre que l'explosion des modes coopératifs et compétitifs en ligne. Tout le jeu vidéo est occupé par les modes multijoueurs... Tout ? Non ! Car un village peuplé d'irréductibles amateurs de solo résiste encore et toujours à l'envahisseur.

Edito : Mort au multijoueur, longue vie au solo
Débat et Opinion

Cet article entrant dans la rubrique "Débat et opinion", il est par nature subjectif. L'avis de l'auteur est personnel et n'est pas représentatif de celui du reste de la rédaction de Jeuxvideo.com.

Entendons-nous tout de suite sur un point : les amateurs de joutes en ligne et les modes multijoueurs ne sont pas le cancer du jeu vidéo. Chacun est évidemment libre de s'adonner à sa passion comme il le souhaite et comme le rappelle l'encart ci-dessus, cet édito ne reflète que l'avis de l'auteur de ces lignes. Pourtant, la place prise par les modes et jeux multijoueurs dans notre industrie n'est pas spécialement de nature à me réjouir.

Une question de nostalgie ?

Comme beaucoup de joueurs ayant touché leurs premières manettes-souris-clavier-joystick (pas de jaloux) dans les années 90, mon expérience s'est majoritairement forgée sur des aventures en solo allant de Mario à Shining Force en passant par Final Fantasy, ponctuées de temps à autres par des sessions en coop locale sur Sonic ou Streets of Rage. Loin des premiers émois en ligne connus par les joueurs PC, c'est un cadre plus intimiste qui m'a poussé à aimer le jeu vidéo : la nostalgie pourrait donc en grande partie justifier ce manque d'attachement à une composante majeure de notre média. Ce n'est pourtant pas le cas.

Des années plus tard, ma curiosité m'a poussé à essayer de nombreux modes multijoueurs pour comprendre ce qui fascinait tant les amateurs de ces expériences. D'Ultimate Team à League of Legends en passant par Rocket League, Call of Duty ou Counter-Strike, aucun n'a réellement su m'attirer dans ses filets plus de quelques heures.

League of Legends, Rocket League, CoD Modern Warfare Remastered

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Bad company

Les raisons d'un tel manque d'intérêt se trouvent d'une part dans les communautés des titres évoqués. Souvent plus agréables au lancement des jeux, celles-ci se durcissent avec le temps et voient fleurir trolls, insultes, ragequit et réactions de mauvais perdants au point de se dégoûter d'un jeu qui n'a pourtant pas grand-chose à voir avec tout cela. L'autre point délicat, c'est aussi la difficulté de profiter pleinement de certains de ces titres sans passer des dizaines voire des centaines d'heures à les maîtriser parfaitement. Il s'agit d'un point positif pour le jeu lui-même, qui souligne ainsi la richesse et la complexité d'un gameplay ne s'offrant pas au premier venu. Mais s'il faut impérativement se coltiner des heures et des heures de jeu pour en apprécier tous les tenants et aboutissants, pouvoir s'essayer au reste des softs débarquant sur le marché en parallèle devient alors mission impossible.

Edito : Mort au multijoueur, longue vie au solo
Les joies de la routine : farmer, c'est gagner.

Dernier point rarement évoqué : la routine qu'implique une grande partie de ces titres. Enchaîner une partie, consulter ses scores, lancer une nouvelle partie, retomber inlassablement sur les mêmes maps a quelque chose d'incroyablement redondant et il est nécessaire d'avoir une forte appétence pour le genre et les routines qu'implique le titre concerné sous peine de s'en lasser après quelques heures. Hors, à mes yeux, devoir se coltiner des routines dans un jeu vidéo est d'autant plus agaçant que celles-ci rythment déjà plusieurs de nos tâches quotidiennes. Pourquoi s’embarrasser de répétitivité quand l'on peut profiter de notre loisir pour se détendre, s'évader et s'adonner à des activités variées ?

L'espoir de la coop

Le multijoueur a toutefois un gros atout dans sa manche : avec ses expériences multifacettes, il permet aux réfractaires des modes compétitifs de trouver leur bonheur dans des expériences différentes. Il existe donc une vie en dehors des classiques multijoueurs en ligne. La plupart des MMORPG ou Minecraft, notamment, l'ont compris et misent davantage sur de la coopération et des univers persistants - bien que s'adonner au PvP y soit possible - pour enrichir leurs expériences respectives. Un style déjà plus attrayant puisqu'il évoque les longues parties entre amis sur un canapé davantage qu'un obscur échange avec un inconnu en ligne.

Seulement, c'est alors la question du temps qui refait surface : à moins de ne souhaiter consacrer la majorité de son temps libre à un seul titre, il est plus difficile de trouver un créneau idéal pour réunir son groupe une fois passé les joies de la vie lycéenne ou étudiante. Un exemple récent de mon côté : souhaitant m'essayer à la campagne de Ghost Recon Wildlands avec mes habituels partenaires de jeux coop, je me suis heurté à la difficulté de réunir à intervalles réguliers un groupe de 4 personnes à cause de différences d'horaires de travail ou d'impératifs familiaux. Résultat, avec moins de 10 heures de jeux en 2 mois, la partie pourtant bien entamée a fait long feu.

Ghost Recon Wildlands est bien moins redondant en coop qu'en solo

Quand le multi empiète sur le solo

La liberté s'arrête là ou commence celle des autres, dit-on, et sur ce point, difficile de penser que les modes multijoueurs aient en aucun cas affecté l'amour d'un joueur pour les modes solos. Après tout, la variété du jeu vidéo est l'une de ses plus grandes forces et voir des joueurs s'adonner au multijoueur n'empêchera en rien les amateurs de solos de pratiquer leur passion comme ils l'entendent. Sur le papier, c'est vrai, mais dans les faits, les exemples de titres catégorisés solos et qui ont hérité d'un mode multijoueur pour coller aux besoins de l'évolution du marché ne manquent pas.

Et si la plupart du temps, ces modes ne gâchent en rien le potentiel original du jeu, les conséquences de leur implantation peuvent être plus dramatiques qu'il n'y paraît. Les développeurs de Spec Ops : The Line se souviendront encore longtemps de la création en catastrophe du multijoueur, qui a contraint à repousser de 6 mois la sortie du titre et lui offrir une fenêtre de lancement bien moins attrayante (le 29 juin 2012) que celle du printemps. Il serait réducteur d'évoquer sa fenêtre de sortie comme seule raison de l'échec du shooter militaire de Yager, mais celle-ci a tout de même eu une influence non négligeable.

Ce qui ressort de ces quelques lignes, c'est donc le sentiment que si le multijoueur a beaucoup apporté au jeu vidéo, il ne correspond certainement pas à ma façon de le pratiquer. Partager sa passion sans partager sa session de jeu n'a d'ailleurs rien d'illusoire, un cadre plus intimiste favorisant même d'ailleurs le plus souvent un échange bienveillant et construit, loin des joutes acharnées et du chaos des affrontements en ligne. Pour jouer apaisé, jouer en solo n'a donc rien d'une bête idée.

Edito : Mort au multijoueur, longue vie au solo
Commentaires
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wynner92 wynner92
MP
Niveau 8
le 06 juil. 2017 à 12:41

Ce qui me pose souci c'est quand le multi empiète sur le solo à tel point que la durée du jeu en devient ridicule. Exemple: les FPS (oui oui, Call of...).

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