La semaine dernière, le net s'est un peu emballé suite à la publication de diverses vidéos mettant en scène la Switch, la console de Nintendo à paraître le 3 mars prochain. Des images que l'on ne pensait pas voir avant la sortie de la machine, et pour cause : les Switch concernées auraient été volées. C'est en tout cas ce qu'affirme Big N, qui a agi comme à son habitude : avec une froide et redoutable efficacité.
C'est vendredi dernier que plusieurs vidéos sont tombées sur YouTube, avec un même point commun : toutes permettaient de voir la Nintendo Switch, et ce sous tous les angles. Unboxing, démonstration de l'interface utilisateur, il ne restera pas grand chose à découvrir le 3 mars, quand la console sera officiellement disponible. Et ce n'est pas vraiment du goût de Nintendo.
Le constructeur japonais n'est pas du genre à traînasser lorsque l'on s'en prend à ses propriétés intellectuelles et l'a démontré une fois de plus durant le week-end. Nintendo l'a ensuite fait savoir au micro de nos confrères d'IGN.
Plus tôt dans la semaine, des individus ont affirmé avoir acheté prématurément un petit nombre de Nintendo Switch, d'un revendeur qui n'a pas été spécifié. Nintendo a déterminé que ces unités avaient été volées, suite à un incident isolé impliquant des employés d'un distributeur américain. L'une de ces consoles a ensuite été revendue illégalement. Les individus ont été identifiés, licenciés (« terminated from their place of employment », en version originale, ndlr), et sont sous le coup d'une procédure judiciaire entamée par les autorités locales.
De son côté, le joueur ayant acheté la console volée jure n'avoir à aucun moment été au courant de la provenance de cette dernière. Il a fait savoir sur NeoGAF qu'il avait du rendre la console, mais que « tout le monde a été très sympathique et raisonnable » et qu'à titre personnel, il n'aurait aucun problème ; en revanche, peu probable qu'il récupère un jour son argent, comme il semble lui-même l'avoir compris.