Le développeur allemand Crytek, créateur de Far Cry, Crysis ou encore Warface, poursuit sa restructuration et tente de se sortir de la tempête. En difficultés financières, l'entreprise se sépare de 15 personnes au sein de son studio principal, après avoir fermé cinq de ses filiales.
Les temps sont durs chez Crytek, où les licenciements ne semblent donc pas terminés. Nous vous faisions part en décembre dernier de cette rumeur, selon laquelle le groupe se portait mal et ne versait plus de salaire à un certain nombre d'employés. L'officialisation n'a pas tardé à suivre, les frères Yerli annonçant à la fin du mois la fermeture de pas moins de 5 studios (à Budapest, Sofia, Séoul, Shanghai et Istanbul) et de fait, le licenciement ou la mutation d'une centaine de personnes.
Reste donc à Crytek son studios de Kiev, et celui de Francfort, le plus important, qui a notamment signé Crysis, Ryse : Son of Rome ou encore Robinson : The Journey. La structure n'est pourtant pas à l'abris de toute transformation, puisqu'un communiqué nous informe du licenciement de 15 employés, responsables de l'édition et du marketing ; une activité certes réduite tandis que Crytek se sépare de plusieurs de ses licences telles que Warface. Point plus problématique s'il est avéré : selon les sources d'Eurogamer, les salaires de décembre seraient toujours impayés.
Crysis 3 : Equipé pour tuer