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News débat et opinion Guerre des prix : Micromania, le bouc-émissaire trop facile ?
Profil de Epyon,  Jeuxvideo.com
Epyon - Journaliste jeuxvideo.com

Faut-il se méfier des magasins spécialisés dans la vente de jeux vidéo, comme Micromania ? C’est en tout cas ce que l’on pourrait être tenté de croire, si l’on écoute certains joueurs, qui pointent du doigt des pratiques supposément douteuses, et surtout les tarifs pratiqués. Aux boutiques spécialisées, on oppose souvent les grandes surfaces, type Carrefour, Auchan ou Leclerc, qui pratiqueraient « les bons prix ». Une réflexion simpliste qui ne prend pas en compte de nombreux facteurs essentiels.

Guerre des prix : Micromania, le bouc-émissaire trop facile ?
Débat et Opinion

Cet article entrant dans la rubrique "Débat et opinion", il est par nature subjectif. L'avis de l'auteur est personnel et n'est pas représentatif de celui du reste de la rédaction de Jeuxvideo.com.

Guerre des prix : Micromania, le bouc-émissaire trop facile ?
En ne donnant aucune indication publique quant au prix officiel de sa console en Europe, Nintendo a semé la confusion.

Le 13 janvier dernier, en présentant sous tous les angles sa nouvelle console, Nintendo a semé la zizanie dans le petit monde du jeu vidéo. Si le prix de 299$ avait été rendu officiel, encore fallait-il savoir combien coûterait la Switch sur le vieux continent. Lorsque les différents revendeurs ont mis à jour leurs fiches produit, quelle ne fut pas la surprise des joueurs qui firent face à une myriade de prix différents. Si Micromania a fixé le prix de la Switch à 329€, certains revendeurs n’ont pas hésité à proposer des tarifs plus aguichants. Sur le net notamment, mais aussi chez la Fnac et dans la grande distribution. À titre d’exemple, sachez qu’au moment où j’écris ces lignes, il est possible de précommander une Switch pour 299€ chez Leclerc. Une différence que ne s’expliquent pas de nombreux joueurs, qui, une fois encore, mettent ça sur le compte de la supposée malhonnêteté de Micromania, et des boutiques spécialisées.

Si le manque de clarté de Nintendo n'a pas arrangé les choses, l’enseigne a de toute manière mauvaise image en France. Mais cette mauvaise image est principalement due à l’ignorance d’une partie des joueurs, qui, et c’est bien normal par les temps qui courent, voient rarement plus loin que leurs portefeuilles. Alors aujourd'hui, on enfile son armure dorée, sa cape de défenseur de la justice et de la vérité : il est temps de mettre au clair certaines choses.

Spécialistes VS Grande Distribution

Vous pourrez le lire un peu partout sur le web : il vaut mieux acheter un jeu en grande surface qu’en boutique spécialisée. Car c’est un fait indéniable, ou presque. Sur la sortie d’un jeu AAA, on constate souvent une différence assez nette entre les prix pratiqués chez un Micromania, et ceux d’un Leclerc. Si le spécialiste va souvent vendre le dernier Call of Duty aux alentours de 69€, on le trouvera souvent 10 à 15€ moins cher en grande surface. Pourquoi une telle différence ? La plupart des joueurs a vite fait de mettre cela sur le compte de la prétendue avarice de Micromania. La vérité, c’est que les deux entités ont toutes les deux le même objectif, mais pas la même manière d’y arriver.

Resident Evil 7 est le dernier gros AAA paru dans le commerce. La différence de prix parle d'elle même

Guerre des prix : Micromania, le bouc-émissaire trop facile ?Guerre des prix : Micromania, le bouc-émissaire trop facile ?

L’objectif, le but suprême, vous l’aurez bien compris, c’est de gagner de l’argent. Pour cela, les boutiques spécialisées ont finalement assez peu de moyens : ils vendent des jeux neufs, des consoles neuves, des accessoires, parfois quelques goodies. Et il y a bien entendu l’occasion. J’aurais l’occasion de revenir sur ce sujet un peu plus tard, mais nous avons, assez grossièrement, le type de produits que vous pouvez trouver dans une enseigne type Micromania. De leur côté, les Carrefour, Leclerc, Auchan et autres ont en rayons une quantité incroyable de produits, de la conserve de tomates en passant par le pack de lait, jusqu’aux aspirateurs et fours micro-ondes. Une variété de produits toujours grandissante, sur lesquels les leaders de la grande distribution ne se font pas toujours la même marge. Dans le cas du jeu vidéo, c’est très simple : le jeu vidéo n’est pas mis en rayon pour rapporter de l’argent, il est considéré comme un produit d’appel. C’est-à-dire qu’il est là principalement pour attirer le client, qui ensuite pourra défiler dans les autres rayons et, pourquoi pas, repartir avec des produits sur lesquels l’enseigne se fait une marge plus intéressante. D'autant qu'il ne faut pas oublier qu'ils entretiennent de vraies relations commerciales avec les éditeurs et constructeurs. Ces derniers sont bien conscients des spécificités de leur public, et de leurs besoins. Comme les deux camps ont tout intérêt à faire affaire ensemble, ils trouveront un deal qui permettra à chacun de remplir ses objectifs.

À partir de là, pourquoi pratiquer les mêmes prix qu’en boutique spécialisée ? La mère/le père de famille lambda, lorsque son enfant lui demande d’acheter tel ou tel jeu, se moque de savoir où elle/il va l’acheter. C’est toujours le prix qui sera un facteur décisif, car gérer une famille, c'est jongler avec un budget, parfois un peu serré. Le temps est également un facteur important : entre le travail, les courses, les gosses à récupérer à l'école, les repas à préparer... Les parents n'ont pas un emploi du temps élastique. Acheter des jeux vidéo en grande surface, c'est souvent la solution la plus pratique, et la moins onéreuse.

De fait, les grandes surfaces ne font pas vraiment la guerre aux boutiques spécialisées : elles la font entre elles. Elles doivent fidéliser et donc proposent des produits d’appel au meilleur prix. Et pour cela, elles n’hésitent pas refuser de marger sur certains produits, comme les jeux vidéo, tant que les clients rééquilibrent la balance en repartant avec d’autres achats. Une technique commerciale sur laquelle les boutiques spécialisées ne peuvent pas s’aligner, bien entendu. Une enseigne comme Micromania ne pourra jamais proposer des jeux neufs au même tarif que la grande distribution : le jeu vidéo, chez eux, ce n’est pas un bête produit d’appel, c’est le business principal.

Boutique spécialisée : un business difficile

Sauf que vendre du jeu vidéo, encore plus aujourd’hui, ce n’est pas si facile que cela. Il faut garder en tête l’idée qu’en vendant un jeu neuf 69€, la boutique spécialisée ne fait pas un bénéfice énorme. Il est même souvent trop mince pour faire fonctionner la boutique à lui seul, ce qui est d’autant plus vrai depuis que la grande distribution s’intéresse au jeu vidéo. Non, son beurre, la boutique spé le fait généralement grâce à l’occasion. Aaaah, l’occasion et les boutiques spécialisées. Combien de fois ai-je lu « Escrocmania » ici et là sur le web ? Combien de commentaires sarcastiques, quant aux tarifs pratiqués chez feu GAME ? Disons-le clairement, ces joueurs sont hélas un peu déconnectés de la réalité, et ne prennent pas en considération le fait que ces boutiques ne sont pas là pour leur faire de cadeaux. Elles ont un business à faire avancer, des employés à payer, des commandes à passer. Et des objectifs à atteindre.

Guerre des prix : Micromania, le bouc-émissaire trop facile ?
L'occasion est un business florissant, et de nombreuses enseignes s'y sont mis, avec plus ou moins de succès.

Une enseigne comme Micromania, lorsqu’elle rachète un jeu d’occasion, doit prendre en compte l’offre et la demande. Peu importe le prix auquel vous l'avez acheté, cela ne regarde pas la boutique, ni le vendeur. Ce qu'il veut, c'est savoir s'il pourra le revendre. Et la demande pour de vieux jeux parus il y a deux ou trois ans, elle est plutôt faible, en conséquence de quoi : cela ne l’intéresse finalement que très peu. Ce qui, la plupart du temps, résulte en une offre de rachat franchement basse, dans le meilleur des cas. Un constat toujours plus vrai, à l'époque où les AAA paraissent à une vitesse folle. Vous êtes les premiers à le savoir : vous avez à peine le temps de finir un titre que trois autres sont sortis. Alors, à une époque où tout va si vite, qui s’intéresse encore aux jeux sortis il y a 6 mois, un an ? Bien peu de monde, en vérité, a fortiori de nos jours, où le marché ne cesse de s'agrandir et d'accueillir de nouveaux joueurs. Un état de fait qui a une conséquence directe sur les tarifs pratiqués par Micromania et les autres, au moment de reprendre vos jeux.

Guerre des prix : Micromania, le bouc-émissaire trop facile ?
Aujourd'hui, un Twilight Princess version NGC peut se vendre très cher.

Avec le temps, la valeur de vos jeux s'étiole, sauf cas particulier. Les jeux édités en faible quantité (coucou Twilight Princess version GameCube) ou rares, sont généralement repris à bon prix. Mais là encore, le vendeur doit se poser la question : pourra-t-il le vendre ? Un jeu rare est forcément un jeu moins connu, et son potentiel est donc moins intéressant. Là encore, et sauf cas particulier, il y a peu de chances que vous fassiez une bonne affaire en le revendant. Car le vendeur doit certes être certain de pouvoir revendre votre jeu, ou votre machine, mais il doit aussi être certain de se faire une marge intéressante, qui lui permettra de maintenir son business à flot. Et de répondre aux objectifs fixés par la hiérarchie.

Car oui, le jeu vidéo fut, est et restera une industrie, et les différents revendeurs, du petit Micromania de quartier à la grande surface, ne sont pas vos amis. Qu'ils vendent des jeux à bas prix, ou vous les reprennent une bouchée de pain, l'idée est toujours la même : gagner de l'argent, et vous faire revenir, encore et encore.

La planche édito de LaPetitePelle

Guerre des prix : Micromania, le bouc-émissaire trop facile ?
Commentaires
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elpierrot17the2 elpierrot17the2
MP
Niveau 10
le 08 nov. 2017 à 19:25

Profitez de vos jeux les moins cher, car une fois les magasins spécialisés mort, les grandes surfaces pourront reprendre les vrais prix ;)

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