Dallas dans le pays de la VR, nouvelle partie. Vous le savez peut-être, ZeniMax, société mère de Bethesda, a intenté un procès à Oculus VR pour vol de propriété intellectuelle. Zenimax a multiplié les charges contre son concurrent, n'hésitant jamais à se faire assassin face à Oculus. Ce dernier, très discret jusqu'à présent, a récemment pris la parole.
La torpeur d'Oculus concernant le procès qui l'oppose à Zenimax a donc pris fin par l'intermédiaire d'un communiqué officiel envoyé à Upload VR. Le procès, commencé à Dallas pas plus tard qu'hier, est assez lourd d'enjeux puisqu'il pourrait rapporter 2 milliards de dollars à Zenimax, qui a déposé plainte contre Oculus peu de temps après son acquisition par Facebook, pour la même somme.
Alors que Zenimax a porté de graves accusations contre John Carmack et Palmer Luckey, Oculus a choisi de rester distant, jusqu'à la déclaration qui suit :
Nous sommes impatients de présenter notre cas à la cour. Oculus et ses fondateurs ont investi une grande quantité de temps et d'argent dans la VR car nous croyons qu'elle peut fondamentalement transformer la manière dont les gens interagissent et communiquent. Nous sommes déçus qu'une autre entreprise utilise un litige inutile pour s'approprier une technologie dont elle n'a pas eu l'initiative, l'expertise ou la patience de faire.
Nous noterons que les termes employés font échos à ceux, pas franchement tendres non plus, de Zenimax à l'encontre d'Oculus VR, qui étaient, pour rappel, les suivants :
Oculus, sous la direction de Iribe (co-fondateur d'Oculus VR -ndlr), a colporté dans la presse la fausse et fantaisiste histoire selon laquelle il (Palmer Luckey -ndr) était l'inventeur brillant de la technologie RV et qu'il l'aurait développée dans le garage de ses parents. En réalité, cette histoire était totalement fausse.
Luckey manquait d'entraînement, d'expertise, de ressources ou de connaissances pour créer une technologie VR commercialement viable. Ses compétences en programmation étaient rudimentaires et il s'est appuyé sur le code informatique de Zenimax pour faire la démonstration du Rift. Luckey s'est progressivement et fallacieusement hissé dans les médias et face au public comme étant le développeur visionnaire de la technologie du Rift, qui a été en réalité développée sans aucune contribution substantielle de Luckey.
Le ton est donc donné pour ce procès qui devrait durer trois semaines et qui pourrait rapporter 2 milliards, donc, à Zenimax pour le préjudice subi.