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News débat et opinion Edito : J’ai testé les pubs mensongères sur Facebook…
Profil de Panthaa,  Jeuxvideo.com
Panthaa - Journaliste jeuxvideo.com

Partant de ce constat, c’est donc à Facebook de durcir le contrôle de ses publicités, en ajoutant par exemple un bouton « Signaler » pour rapidement repérer quel contenu est mensonger et ainsi garantir la cohérence de l’offre faite au public. A l’heure actuelle, une publicité peut être mentionnée via le site du réseau social, mais la démarche est bien trop longue et nécessite des recherches de la part de l’utilisateur, qui préfère bien souvent évoquer son mécontentement dans les commentaires plutôt que d’entreprendre une action plus poussée. C’est aussi à nous, lecteurs et joueurs, de faire attention à nos pratiques. Donner de l’intérêt à ces jeux via leurs publicités mensongères et en s’y inscrivant directement via Facebook, c’est renforcer le taux de réussite des campagnes marketing, lesquelles se verront donc démultipliées sur le long terme si elles sont jugées rentables.

Edito : J’ai testé les pubs mensongères sur Facebook…
Avant de lire l’article :

Cet édito fait partie de la catégorie « débat et opinion » qui vise à faire réfléchir sur un constat actuel, fait autour du jeu vidéo et de sa pratique. La réflexion présentée n’engage que l’auteur du papier, si vous souhaitez réagir ou interpeller Panthaa, n’hésitez pas à le faire via MP, Twitter, commentaires ou Facebook. Votre opinion est la bienvenue !

L'hameçonnage

Un soir, défilant mon fil d’actualités Facebook, mon œil fut appelé par une courte vidéo de gameplay, placée en autoplay dans un encart « sponsorisé » du réseau social, laquelle me promit alors monts et merveilles… Amusé par la vidéo, visiblement faite d’éléments volés à une demi-douzaine de jeux, j’ai, par curiosité, craqué et cliqué. Face à un résultat aux antipodes de ce qui m’était vendu avant d’essayer le jeu, et intrigué par le concept ouvertement mensonger de la campagne publicitaire qui m’avait amené là, votre humble serviteur décida de mener sa petite enquête sur cette pratique étrange que l’on voit de plus en plus sur les réseaux sociaux : la publicité mensongère pour le gaming, et plus particulièrement pour les jeux sur navigateur.

L’élément incriminé qui s’est glissé de manière éhontée entre les photos de mes amis et les concours-arnaques que relaye naïvement ma tante (malgré mes mises en garde), concerne en ce moment le jeu League of Angels 2, qui revient plusieurs fois par jour dans mes fils d’infos. Je vous laisse donc jeter un œil à un assemblage de deux pubs pour le jeu, que j’ai pu enregistrer :

Montage de deux campagnes pub de League of Angels 2

La méfiance

Point besoin d’être un pro du jeu vidéo pour repérer l’arnaque, évidemment : outre le wording racoleur (l’usage et l’agencement des mots) et un peu trop ambitieux pour être crédible, c’est surtout par la vidéo en elle-même que le service com’ de l’éditeur « s’est complètement craqué », comme disent les jeunes. J’ai pu retrouver différentes campagnes publicitaires pour ce jeu et constater que la démarche est toujours la même : surfer sur les jeux connus ou sur ceux du moment en greffant des images trafiquées pour générer du désir et l’envie de cliquer. Le tout, appuyé par un solide martèlement publicitaire auprès des populations gameuses sur Facebook. Un clic et c’est la redirection vers le jeu, dans sa version imbriquée sur l’interface de Facebook, avec comme première action, l’autorisation d’accès à vos données personnelles. Cette étape, obligatoire pour jouer sur le réseau social, est cruciale car nous n’avons techniquement pas encore vu le titre tourner. Peut-être croyons-nous qu’il ressemble au pastiche qui nous a été montré...

Edito : J’ai testé les pubs mensongères sur Facebook…

C’est un « process raccourci » très intéressant qui se dessine ici puisqu’à l’inverse du jeu mobile (instigateur de cet usage des « faux gameplay »), Facebook ne force pas le joueur à accéder à l’interface GameRoom pour pouvoir se lancer dans un jeu. Comprenez par là qu’il est possible d’accéder instantanément au titre, sans passer par un hub contrôlé par la plateforme. Lorsqu’un jeu mobile s’offre un trailer mensonger et vous attrape, vous êtes redirigé sur la page du jeu sur l’AppStore ou le PlayStore, un endroit soumis à des règles de validation et sur lequel il est difficile de mentir ou de cacher de trop grosses choses… Sur Facebook, cette étape pourtant garante de la vérification d’un tiers quant à la qualité de ce qui est proposé, n’existe pas. Gardons également à l’esprit que l’accord d’accès à vos données représente une manne financière conséquente pour les éditeurs. Autrement dit : si vous commencez à jouer via Facebook, vous offrez gracieusement quelques deniers à l’éditeur qui vous a peut être totalement menti sur la marchandise. Notez par ailleurs qu’il existe deux manière de jouer à ce fameux League of Angels 2 : l’une, sans données Facebook (il suffit de chercher League of Angels 2 sur le web, vous n’aurez alors qu’à entrer une adresse mail, sans vérification), et l’autre sur Facebook, que nous avons vu plus haut. Mais trêve de palabre et attaquons-nous au jeu en lui-même.

Le trailer de League of Angels 2...

La désillusion

Edito : J’ai testé les pubs mensongères sur Facebook…

Une fois le titre lancé, on s’embarque dans un classique RPG à défilement horizontal, aux mécaniques lissées et dans lequel les maîtres-mots sont « récompense » et « facilité ». Tout y est relativement profond en apparence, du stuffing de nos personnages au système de récompenses, arborant un style excessivement lourd, très old-school, avec ses interfaces en cascade et son UI surchargée d’icônes. Très vite, on déverrouille à la manière d’un MMORPG accéléré, diverses fonctionnalités telles que le combat en arène, asynchrone, qui permet en complément d’un marché de justifier la mention « MMO », vendue dans la publicité qui nous a amenés ici. On comprend bien vite que le titre ne nous propose, comme seul gameplay, qu’optimiser son équipe pour qu’elle aille combattre automatiquement dans les meilleures conditions possibles. Au bout d’une demi-heure de blitzkrieg, agrémenté de gains d’objets et d’XP toutes les minutes, le modèle économique commence à poindre le bout de son nez. Des victoires haut la main, nous passons d’un seul coup aux défaites humiliantes et le porte-monnaie se sent alors titillé par un farming plus ou moins imposé. Celles et ceux qui pratiquent le jeu mobile reconnaîtront là une formule classique du free-to-play smartphone, résumée ainsi : « passivité, gains, nécessité de farmer ou payer au bout d’une heure ».

Edito : J’ai testé les pubs mensongères sur Facebook…

Quelques recherches sur le titre permettent de voir que l’éditeur du jeu, Youzou Interactive, est une firme chinoise qui développe des clones de sa formule depuis 3 années. D’ailleurs, en vérifiant les gameplay des différents jeux, on est frappé par l’usage systématique des mêmes assets graphiques et du même gameplay. L’appréciation des spectateurs de la vidéo est majoritairement négative, et les commentaires sont souvent gratinés puisque beaucoup pointent du doigt l’utilisation des assets présents dans un autre jeu navigateur, comme par exemple Wartune, que d’autres commentaires estiment comme étant ouvertement copié sur Blade of Queen, lui aussi side-scroller sur navigateur, gratuit, au gameplay tout aussi passif. Vous l’aurez compris, nous sommes ici sur un secteur qui mise sur le clonage de « MMO pour les nuls » et sur lequel la publicité mensongère est chose commune, comme le précise un utilisateur qui dit avoir été invité à jouer au jeu sur Facebook, grâce à une image mensongère reprenant le menu de Dark Souls, pour berner les joueurs. Le commentaire date d’il y a un an et coïncide étrangement avec la période de promotion de Dark Souls 3. Comme vous avez pu le voir dans notre petit medley, j’ai récemment été touché par une publicité pour League of Angels 2 reprenant l’artwork et la thématique de Red Dead Redemption 2, quelques semaines après son teasing massif sur Twitter grâce au fameux visuel du crépuscule.

Le gameplay de League of Angels 2...

Le constat

« Mais qui peut bien jouer à ces jeux pour les rendre rentables ? » vous demandez-vous. En recherchant sur les forums et sur les différentes publications du jeu, on remarque que beaucoup ne disposent pas d’un PC suffisamment puissant pour s’adonner aux jeux plus gourmands et que l’aspect « navigateur » plait fortement à l’heure où toutes les parties du globe ne sont pas équipées d'une connexion internet suffisante pour pouvoir jouir de « vrais » MMORPG.

Après tout, League of Angels 2 affiche une esthétique très correcte et s’autorise même une certaine 3D, pas forcément très inspirée ni efficace, mais qui, il y a quelques années, aurait fait un carton plein dans nos chaumières. Pour un titre gratuit sur navigateur, ça force le respect !

Edito : J’ai testé les pubs mensongères sur Facebook…

Il y a donc clairement un marché, et c’est grâce à des micro-transactions et à l’accès aux données privées que Youzou et tant d’autres font leur beurre. Pour autant, les nombreuses campagnes ciblées sur Facebook et la traduction française du titre témoignent de la vigueur de l’entreprise et de sa volonté à aller chercher les joueurs en Occident. Ces mêmes joueurs, qui ont à leur disposition pléthore de jeux free-to-play, mieux conçus, et qui ressemblent surtout beaucoup moins à des « pièges à baleines » (terme utilisé pour désigner ceux qui payent plusieurs centaines ou milliers d’euros sur les jeux gratuit). Depuis quelques années, ces jeux débarquent donc sur Facebook et comptent bien allier micro-transactions et usage de données privées en disposant dès le premier clic de vos précieuses informations, tout en vous faisant arriver là via des vidéos mensongères. Bien évidemment, la publicité mensongère sur Facebook touche toutes sortes de titres, parfois plus massifs. Certes, on est loin des pratiques de League of Angels 2, mais il s’agit tout de même souvent de présenter un jeu en en montrant un autre, bien qu’il soit parfois du même éditeur. A titre d'exemple, on peut citer Clash of Kings, qui s’était fait épinglé sur Reddit pour avoir utilisé un visuel de la série vidéoludique Total War afin de donner envie aux joueurs, sans avertir que l’image n’était pas contractuelle, et sans, on l’imagine, demander l’autorisation à Creative Assembly qui développe le titre ainsi utilisé.

Le "vrai" gameplay de Clash of Kings

La planche de La Petite Pelle dédiée au sujet de notre édito

Edito : J’ai testé les pubs mensongères sur Facebook…
Commentaires
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CedPell CedPell
MP
Niveau 1
le 30 mars 2021 à 21:11

Si vous êtes intéressés par ce sujet des publicités des jeux mobiles, j'ai rédigé un court blogue parlant aussi de la situation. Elle englobe aussi les pratique récentes de la dernière année que les compagnes utilisent pour vendre leur produit : https://digital.hec.ca/blog/les-publicites-mensongeres-des-jeux-mobiles/

Lire la suite...
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