L'annonce de la sortie de la PS4 Pro dans les mois à venir, faite mercredi soir par Sony, a chamboulé pas mal de joueurs soucieux de l'architecture globale des générations de consoles. Habituellement, les cycles de ces dernières sont de 5 à 6 ans, et les voici désormais menacés par les sorties de la PS4 Pro et l'annonce de Scorpio en milieu de génération. Si Microsoft annonce la fin des générations de machines, Sony et plus précisément Mark Cerny, se veut plus mesuré et a détaillé sa position durant la soirée de lancement du PlayStation Meeting.
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Ce n'est ni le début d'une nouvelle génération, ni une console qui va flouer les limites entre générations. Au démarrage d'une genération, il y a beaucoup d'ajustements et d'apprentissage nécessaires pour que les développeurs puissent découvrir et utiliser à fond les technologies que nous leur fournissons. Ca leur permet de créer de tous nouveaux types de jeux, à des couts toutefois élevés. L'arrivée de la PS4 Pro en milieu de génération colle avec notre volonté d'amener l'expérience PS4 à un nouveau niveau et de le faire sans cet aspect "perturbateur" qu'apportent avec eux les changements de générations.
Les générations, définitivement mortes ?
En d'autres termes, Sony ne semble pas assumer sa stratégie et son impact sur ces bonnes vieilles générations qui, soyons honnêtes, sont profondément perturbées par les annonces de la PS4 Pro et de la Scorpio. Mark Cerny évoque une prolongation de la génération actuelle grâce à la PS4 Pro et laisse donc supposer qu'une vraie nouvelle console arrivera dans les années à venir... Mais la réalité semble toute autre et tend à mimiquer le marché des smartphones, avec des upgrades progressifs, réguliers, et des versions améliorées pour remettre au gout du jour le hardware.
Si, sur le papier, il s'agit d'une stratégie saine, bonne pour les constructeurs qui seront constamment à la pointe de la technologie et bonne pour les développeurs qui auront donc des machines idéales pour faire tourner les jeux, le constat est un peu plus alarmant pour le public qui se verra donc contraint de "se mettre à jour" beaucoup plus souvent qu'avant en matière de hardware, et passera donc à la caisse tous les 3 ans environ s'il souhaite obtenir l'expérience la plus au point en matière de console.
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Les générations au sens brut du terme tendent donc à disparaitre, pour le bien du marché console, lequel fait preuve de figisme technologique durant plus de 5 années et a logiquement du mal durant sa seconde moitié de génération. Un défaut qui est de plus en plus visible sur les consoles PS4 et Xbox One, qui parfois n'arrivent plus à tenir la route sans rogner sur la qualité, qu'il s'agisse du framerate, de l'anti-aliasing, ou des qualités de textures.
Reste donc à savoir comment les développeurs vont s'organiser dans un futur proche pour gérer ces multiples plateformes sur lesquelles développer, lorsque PC, Scorpio, PS4Pro, NX, One S, et PS4 seront disponibles et que les clients attendront une fluidité exemplaire sur chacun de ces supports.
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