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News débat et opinion Edito : La gamescom est morte, vive la gamescom !
Profil de Rivaol,  Jeuxvideo.com
Rivaol - Journaliste jeuxvideo.com

Le cru 2016 de la gamescom s’est achevé ce dimanche et vous ne l’avez peut-être même pas vu passer. Sans aller jusqu’à parler d’indifférence, le salon allemand, que certains aiment considérer comme « le plus grand » du calendrier, n’a pas généré le branlebas de combat habituel au sein des rédactions spécialisées, ni la fameuse « hype » auprès du public hyper connecté. Et pour cause, dépossédée de toutes les conférences des constructeurs et des éditeurs majeurs, la convention a rendu une partie de ses armes. La gamescom, telle que nous la connaissons, vient de disparaître dans un crépuscule un peu soudain, mais le scénario était écrit. La gamescom est morte, vive la gamescom !

Edito : La gamescom est morte, vive la gamescom !
Débat et opinion

Cet article entrant dans la rubrique "Débat et opinion", il est par nature subjectif. L'avis de l'auteur est personnel et n'est pas représentatif de celui du reste de la rédaction de Jeuxvideo.com.

Pas un problème conjoncturel

Edito : La gamescom est morte, vive la gamescom !

La gamescom n’a pas décliné du jour au lendemain et l’atténuation de son rayonnement international n’est pas due au hasard. Pas plus qu’elle n’est due à un contexte de marché défavorable, à un manque de matière ou à un déclin du média, qui réduirait les opportunités d’expression. En effet, et bien que l'E3 2016 ne fut pas une édition historique, chaque acteur majeur a su tirer son épingle du jeu, surprendre, innover, s’engager sur de nouvelles promesses alléchantes, dont le symbole est sans doute le projet Scorpio. La 8ème génération de machines est à l’aube d’une V2 enthousiasmante, la réalité virtuelle est enfin devenue concrète et pourrait décoller avec la disponibilité du PlayStation VR en octobre, le calendrier de sorties ferait pâlir n’importe quel rédacteur en chef au moment de définir le coverage de chaque titre… A cela viennent se greffer quelques surprises, Pokémon GO en tête qui, à lui seul, a totalement relancé une technologie comme la réalité augmentée, qu’on croyait en partie morte et enterrée. Bref, l’actualité gaming justifie pleinement la tenue de conventions, de conférences, de rassemblements divers et variés, là n’est, à mes yeux, vraiment pas la question.

Chronique d’une mutation annoncée

Edito : La gamescom est morte, vive la gamescom !

Le mal qui a rongé la gamescom n’est pas nouveau et la gangrène a fini par l’emporter. A l’ombre de l’E3, le salon allemand n’a jamais dépassé le statut d’annexe de son homologue californien. Le problème : une proximité calendaire qui contraint l’industrie à dupliquer son discours ou, au mieux, à garder quelques miettes pour nourrir artificiellement l’événement germanique. En huit éditions, la gamescom ne s’est jamais tenue plus de onze semaines après l’E3. Onze semaines, une paille dans la vie d’un studio de développement. Un flash, un éclair, pas de quoi travailler sur un nouveau build présentable à la presse, exigeante, pointilleuse, à l’affût de la moindre chute de framerate, d’une mécanique de gameplay pas totalement fixée. Et ceux qui s’y sont essayés l’ont souvent regretté. L’inconscient collectif perçoit la gamescom comme un prolongement concret de l’E3, avec les premières versions jouables des annonces de Los Angeles. En réalité, il n’en est qu’un pâle écho et devient rapidement la hantise du journaliste. Même version du jeu, même présentation, un développeur mal à l’aise qui essaie tant bien que mal de convaincre que la mise à jour du HUD ou le reskin du héros justifient le rendez-vous convenu plusieurs semaines en amont. Les fameuses prises de rendez-vous, entre malaises et coups de poker. Certains de nos contacts savent qu’ils vendent de la camelote, mais ne se démontent pas : « Promis, c’est un nouveau build, vous ne l’avez jamais vu ». Une fois sur deux, le build est identique, ou à peine évolué, mais sans couverture de la presse, tout le pan BtoB (Business to Business) de la gamescom s’effondre. D’autres sont plus transparents : « On présente quatre jeux, mais je ne te propose pas les trois premiers, c’est du réchauffé, tu sais ce que c’est… ». Au final, notre planning ressemble à une liste de paris. Dès le premier jour, le retour de nos journalistes est éloquent et contraint à revoir entièrement le calendrier des publications. Les équipes compensent alors par des sujets improvisés, mais mécaniquement moins travaillés, ce qui n’est bon ni pour la qualité de notre couverture ni pour le salon, peu valorisé.

Cologne ? Pas assez glamour, mon fils

Edito : La gamescom est morte, vive la gamescom !

Pourtant, les chiffres décollent. Les officiels annoncent la présence de 4.000 journalistes en 2009, 6.000 à partir de 2013, et sans doute davantage cette année. L’intérêt de la presse, arithmétiquement, semble donc grandissant. Sur le papier. Dans les faits, ces chiffres englobent une bonne partie de joueurs (souvent allemands), de visiteurs classiques, qui tiennent un blog et sont accrédités au même titre que le reste de la presse, ce qui arrange tout le monde, du petit blogueur à l’organisateur, qui peut bomber le torse avec une suite de chiffres autosatisfaisants. Mais l’envergure de la couverture, elle, n’a cessé de décroître. De salon international, la gamescom est devenue européo-européenne, puis germano-allemande. Et Cologne n’y est pas étranger. Passionner les industries américaines et japonaises pour un salon qui se tient en Europe est compliqué, davantage encore lorsque la ville hôte n’est pas glamour pour un sou et qu’il faut s’éloigner de plusieurs centaines de kilomètres avant de trouver un studio de développement digne de ce nom. A titre de comparaison, le Tokyo Game Show, dont l’intérêt éditorial n’est plus ce qu’il était, se tient à proximité de studios comme Sony, Square Enix, Bandaï Namco, FromSoftware, Konami ou Polyphony Digital et j’en passe. Ce qui permet à la presse occidentale de faire d’une pierre deux coups et justifie aussi le fait que la question de continuer ou non de couvrir le TGS ne se pose pas (encore).

La Paris Games Week, successeur tout trouvé ?

Se dirige-t-on pour autant vers la disparition d’un second salon d’annonces sur le calendrier ? Pas nécessairement, car la gamescom semble croiser son destin avec celui de la Paris Games Week. Bien que le salon parisien n’ose l’avouer officiellement, son ambition est de devenir le deuxième événement international BtoB, le premier BtoC (Business to Consumer). David Neichel, Président du SELL (qui organise la PGW) de 2012 à 2014, nous l’avait confié à l’issue de l’édition 2014 : l’objectif est de proposer une alternative à la gamescom et de supplanter le salon allemand à moyen terme.

Edito : La gamescom est morte, vive la gamescom !Edito : La gamescom est morte, vive la gamescom !Edito : La gamescom est morte, vive la gamescom !

Un an plus tard, le plan d’action est lancé et Sony devient le premier constructeur à tenir une conférence majeure à la Paris Games Week, en lieu et place de sa conférence… gamescom. Résultat : un show maîtrisé, frais, les annonces de Detroit : Become Human, Gran Turismo Sport, Boundless et Matterfall, la révélation du multijoueur dUncharted 4 : A Thief’s End, des infos sur No Man’s Sky, Star Wars Battlefront ou encore Tekken 7, etc. Et surtout, une industrie japonaise toutes écoutilles ouvertes, qui n’a pas hésité à se déplacer dans « la plus belle ville du Monde ». Plus « sexy », la PGW est également idéalement située dans l’année : quatre mois après l’E3, juste avant Noël, à l’aube du line-up 2017. De quoi élargir le champ des possibles et contenter à la fois la presse et le public, avec des annonces, des titres jouables et du concret pour l’année à venir, plutôt que des promesses faute de mieux. Pionnier des grandes conférences parisiennes, Sony devrait renouveler l’initiative cette année. Microsoft, qui n’a pas tenu de show à la gamescom (une première depuis 2012) pourrait bien l’imiter. Et la PGW prendra définitivement une nouvelle dimension.

La conférence PlayStation de la Paris Games Week 2015

Retour aux fondamentaux : la séduction du public

Pour autant, et c’est le postulat de cet édito, la gamescom a encore de beaux jours devant elle. Forte d’une fréquentation publique en hausse chaque année (345.000 visiteurs annoncés en 2015), elle est la plus grande vitrine vidéoludique accessible à tout un chacun. Avec une surface d’exposition gigantesque de 200.000m², elle offre, contrairement à la PGW, un confort de visite relativement optimal dans des halls aérés, à une période de l’année où les joueurs sont plus disponibles.

Edito : La gamescom est morte, vive la gamescom !Edito : La gamescom est morte, vive la gamescom !Edito : La gamescom est morte, vive la gamescom !

Déficient pour la presse, le salon allemand est à l’inverse imbattable lorsqu’il s’agit d’offrir des accès exclusifs au public. Il devrait, dans les années à venir, concentrer ses forces à maintenir cette qualité d’exposition et se délester de tout ou partie de son pan business. La mue sera sans doute effective d’ici deux ou trois éditions, le temps que le transfert s’opère et que le public cesse de percevoir ce salon comme un créneau d’annonces. Non, il ne sera sans doute pas possible de jouer aux titres dévoilés à l’E3, mais aucune structure, aucun événement ne permet un accès plus direct et exhaustif aux line-up des éditeurs et constructeurs majeurs si « tôt » dans l’année.

Le format actuel des salons remis en question

Edito : La gamescom est morte, vive la gamescom !

In fine, la gamescom est peut-être la première victime d’une longue liste de salons, dont le format vieillissant n’est plus aussi « bankable » depuis la démocratisation du streaming. Pour PlayStation, Microsoft ou Nintendo, annoncer, c’est avant tout tenir une conférence. Mais concevoir une conférence coûte cher et la tenir lors d’un salon international ne garantit pas nécessairement l’exposition escomptée. Et surtout, cela altère la perception du public, qui va mécaniquement comparer les différents shows pour, bien souvent, ne retenir que « le meilleur ». Tenir une conférence à l’E3 est devenu le minimum syndical, alors que prendre le calendrier à contrepied en proposant exactement le même contenu en stream à un moment plus aléatoire de l’année crée l’événement. Tous les regards sont alors tournés vers un seul et même show, toute la presse en parle, des dispositifs dédiés sont imaginés, bref, l’attention de millions de joueurs est hyper concentrée. Ce système permet aussi de composer avec des contraintes internes, de choisir la date, l’horaire, le lieu et d’adapter les coûts en fonction du contenu de l’événement. En outre, l’éditeur ou le constructeur a tout le loisir de segmenter ses annonces en plusieurs streams, pour éviter l’effet « on n’est pas prêt de le voir celui-là » ou « ça, ce n’est pas pour tout de suite ». En choisissant d’annoncer sa PS4 le 20 février 2013, Sony avait par exemple frappé très fort, sans doute beaucoup plus que si l’existence de la machine avait été révélée à l’E3. C’est ce jour-là que jeuxvideo.com a battu son record de viewers sur un stream : 50.000 personnes connectées simultanément.

Behind Closed Door, en immersion au sein de nos équipes à l'E3

En 2007 et 2008, l’ESA avait testé un format d’E3 extrêmement confidentiel, où strass et paillettes avaient disparu, au profit de simples présentations behind closed doors. Cet « E3 Media and Business Summit » fut un échec, sans doute parce qu’il est arrivé trop tôt dans l’histoire de l’industrie. Mais à l’époque de l’hyper connexion et de l’explosion du stream, cette formule aurait, j’en suis convaincu, toute sa place...

Commentaires
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hapax[JV] hapax[JV]
MP
Niveau 9
le 23 août 2016 à 01:32

En regardant la vidéo sur l'E3 (Behind Closed Door), on voit à quel point c'est super chiant à couvrir, surtout en étant français.
Tout ça pour au final donner quelques news qu'on peut avoir sans être physiquement présent et un aperçu de l'ambiance du salon.
Bref, beaucoup d'effort pour pas grand chose à mon avis.

Et je pense qu'à l'heure du démat' et de l'info instantanée, des event comme la gamescom n'ont plus lieu d'être. Les studios et éditeurs peuvent faire - et font de plus en plus - leurs annonces en dehors de ces salons IRL.

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