En mal de stratégie efficace pour contrer cette offensive, Ubisoft voit donc la pression du groupe de média grandir au fil des mois. Si depuis peu, Vivendi a franchi la barre des 20 % des droits de vote d’Ubi, le géant indique toujours ne pas envisager d’offre publique sur l’éditeur français. Vivendi souhaite toujours établir une « collaboration fructueuse » avec le géant français du jeu vidéo, mais Yves Guillemot reste toutefois sur la défensive puisque le groupe de Vincent Bolloré déclare dans le même temps avoir la ferme intention de poursuivre ses achats au cours des prochains mois.

Vivendi prévoit toujours de proposer une recomposition du conseil d'administration d'Ubi dans le but d’accorder leur opération actionnariale avec leurs voix au sein de l’éditeur français. Cette nouvelle prise de position devrait se décider lors de l’assemblée générale d'Ubisoft, prévue pour le 29 septembre 2016.

Dans le même temps, Ubisoft publiait hier soir son chiffre d’affaire pour le premier trimestre fiscal de l’année 2017 (terminé en juin dernier). Avec une évolution de plus de 44% par rapport à la même période l’année dernière, le français annonce un chiffre d’affaire de 139 millions d’euros.

L’objectif de 125 millions d’euros est donc dépassé, aidé par des revenus record du côté de la branche numérique de l’éditeur. Avec 75% du chiffre d’affaire sur la période d’avril à juin 2016, les téléchargements confirment leur bonne santé financière.

Côté plateforme, la PS4 représente 31% du chiffre d’affaire d’Ubi, secondé par le PC avec 26% des parts de marché et de la Xbox One à 23%. La fin d’année devrait aussi marquer de bons résultats pour l’entreprise avec notamment la sortie de Watch Dogs 2.